"Suivez moi."
Le grade 2 n'avait rien dit de plus. Le ton autoritaire employé imposait à Chance une obéissance absolue. Peut-être un pouvoir puissant pensa l'ange de Laurent. Quoi qu'il en soit, il n'aurait pas songé à désobéir. Alors que l'Ami des Troupes du Seigneur quittait le bar, le roi du bras de fer le suivait. Il s'apprêtait à adresser un clin d'œil à l'un de ses potes, lorsqu'une voix résonna dans sa tête : "N'y pensez même pas." Chance avait compris. Il ne pensa plus à rien et se contenta de suivre son supérieur.
Ils marchèrent ainsi pendant de longues minutes, n'échangeant pas un mot. Le gradé ne semblait pas d'humeur à copiner et semblait même prendre plaisir à instaurer une sorte d'appréhension dans l'esprit de Chance qui commençait à avoir une sérieuse envie, au minimum, de discuter. Alors qu'il allait craquer et entamer la conversation, son supérieur lui indiqua une porte.
"Entrez."
Le sans grade ne se fit pas prier. Il poussa la porte et entra. Il se trouvait dans un couloir plutôt large au bout duquel se trouvait une porte encadrée par deux hommes de petite taille à la ceinture desquels pendait des épées finement ouvragées. On lui fit signe de continuer et de passer la porte. Il obéit, ignorant de son mieux le sourire moqueur qu'affichaient les deux gardes.
Une fois à l'intérieur, il ne fut qu'à moitié surpris de voir le grade 2 assis au bureau. Bien entendu il n'était pas entré à sa suite, peut-être pour lui faire craindre le pire, et avait du utiliser un pouvoir de téléportation.
"C'est bien cela. Téléportation Chance. Après tout, vous n'êtes peut-être pas aussi stupide qu'on le dit."
Chance ouvrit la bouche, d'abord sous l'effet de la surprise, mais également pour répliquer. Demander à son supérieur ce qu'il entendait par là et pourquoi on le traitait ainsi. Mais une fois de plus, l'autre lisait dans ses pensées.
"Vous avez au moins l'intelligence ne pas essayer de me résister. C'est déjà ça, vous n'avez pas tout oublié de ce que l'on vous a appris. Vous voulez savoir pourquoi vous êtes ici, n'est-ce pas ? Et bien je vais vous le dire...
De nouveau l'aura de colère émanait du gradé et Chance comprit qu'il n'était pas encore temps pour lui de s'exprimer. Il fallait d'abord laisser passer l'orage. Le grade 2 s'exprima alors d'une voix forte et colérique.
"Vous n'êtes pas une de ces brutes sans cervelle que l'on trouve par centaines chez l'Archange de la Guerre, Chance. Non. Vous servez le noble et respecté Archange de l'Epée, Laurent, Maître des Armées Angéliques. Vous avez devoir d'exemple. Vous devez être un modèle et mener les troupes, et non sympathiser avec eux et jouer au pitre en leur compagnie. Au lieu de cela vous vous vautrez dans la fange avec ces gueux de Daniels et Michels. Vous êtes une honte pour nous et vous me ridiculisez aux yeux des autres Amis..."
A présent Chance comprenait mieux le problème. Ses "exploits" avaient du remonter aux oreilles de son supérieur et il avait probablement dû subir les moqueries de chez Joseph et Walther... Visiblement, après s'être énervé, il laissait enfin la possibilité à Chance de s'exprimer. Le roi du bras de fer allait devoir choisir avec précaution les termes qu'il emploierait. Il décida tout de même d'opter pour une stratégie franche et directe.
"Avec tout le respect que je vous dois Ami Darius, je ne suis pas de votre avis."
Darius avait la bouche à demi ouverte. Peut-être était-ce la surprise d'une telle réponse. Il regardait Chance avec insistance, comme s'il attendait que son subalterne continue et lui prouve ses dires.
Le grade 2 n'avait rien dit de plus. Le ton autoritaire employé imposait à Chance une obéissance absolue. Peut-être un pouvoir puissant pensa l'ange de Laurent. Quoi qu'il en soit, il n'aurait pas songé à désobéir. Alors que l'Ami des Troupes du Seigneur quittait le bar, le roi du bras de fer le suivait. Il s'apprêtait à adresser un clin d'œil à l'un de ses potes, lorsqu'une voix résonna dans sa tête : "N'y pensez même pas." Chance avait compris. Il ne pensa plus à rien et se contenta de suivre son supérieur.
Ils marchèrent ainsi pendant de longues minutes, n'échangeant pas un mot. Le gradé ne semblait pas d'humeur à copiner et semblait même prendre plaisir à instaurer une sorte d'appréhension dans l'esprit de Chance qui commençait à avoir une sérieuse envie, au minimum, de discuter. Alors qu'il allait craquer et entamer la conversation, son supérieur lui indiqua une porte.
"Entrez."
Le sans grade ne se fit pas prier. Il poussa la porte et entra. Il se trouvait dans un couloir plutôt large au bout duquel se trouvait une porte encadrée par deux hommes de petite taille à la ceinture desquels pendait des épées finement ouvragées. On lui fit signe de continuer et de passer la porte. Il obéit, ignorant de son mieux le sourire moqueur qu'affichaient les deux gardes.
Une fois à l'intérieur, il ne fut qu'à moitié surpris de voir le grade 2 assis au bureau. Bien entendu il n'était pas entré à sa suite, peut-être pour lui faire craindre le pire, et avait du utiliser un pouvoir de téléportation.
"C'est bien cela. Téléportation Chance. Après tout, vous n'êtes peut-être pas aussi stupide qu'on le dit."
Chance ouvrit la bouche, d'abord sous l'effet de la surprise, mais également pour répliquer. Demander à son supérieur ce qu'il entendait par là et pourquoi on le traitait ainsi. Mais une fois de plus, l'autre lisait dans ses pensées.
"Vous avez au moins l'intelligence ne pas essayer de me résister. C'est déjà ça, vous n'avez pas tout oublié de ce que l'on vous a appris. Vous voulez savoir pourquoi vous êtes ici, n'est-ce pas ? Et bien je vais vous le dire...
De nouveau l'aura de colère émanait du gradé et Chance comprit qu'il n'était pas encore temps pour lui de s'exprimer. Il fallait d'abord laisser passer l'orage. Le grade 2 s'exprima alors d'une voix forte et colérique.
"Vous n'êtes pas une de ces brutes sans cervelle que l'on trouve par centaines chez l'Archange de la Guerre, Chance. Non. Vous servez le noble et respecté Archange de l'Epée, Laurent, Maître des Armées Angéliques. Vous avez devoir d'exemple. Vous devez être un modèle et mener les troupes, et non sympathiser avec eux et jouer au pitre en leur compagnie. Au lieu de cela vous vous vautrez dans la fange avec ces gueux de Daniels et Michels. Vous êtes une honte pour nous et vous me ridiculisez aux yeux des autres Amis..."
A présent Chance comprenait mieux le problème. Ses "exploits" avaient du remonter aux oreilles de son supérieur et il avait probablement dû subir les moqueries de chez Joseph et Walther... Visiblement, après s'être énervé, il laissait enfin la possibilité à Chance de s'exprimer. Le roi du bras de fer allait devoir choisir avec précaution les termes qu'il emploierait. Il décida tout de même d'opter pour une stratégie franche et directe.
"Avec tout le respect que je vous dois Ami Darius, je ne suis pas de votre avis."
Darius avait la bouche à demi ouverte. Peut-être était-ce la surprise d'une telle réponse. Il regardait Chance avec insistance, comme s'il attendait que son subalterne continue et lui prouve ses dires.