12-08-2010, 10:38 AM
Ce soir la, quand Lucien éteignit enfin la lumière de la chambre après une dure journée, Edith se dit qu'elle passerait une bonne nuit. Tournant le dos à son mari, elle commença à s'endormir malgré le ronflement naissant de l'homme avec qui elle partageait sa vie depuis maintenant 50 ans, aidée par les cachets qu'elle prenait maintenant régulièrement depuis 18 mois.
L'arrivée dans le rêve se faisait toujours de la même façon. L'impression de devenir légère et de quitter son corps pour atterrir dans une sorte de brume qui lui cachait l'horizon. La elle retrouvait avec bonheur José, avec lequel elle avait connu un été torride quand elle était encore fraîche et désirable, ou bien son fils, qu'elle avait perdu dans un accident de voiture le jour de ses trente ans.
Mais ce jour la, la brume était plus légère et Edith pouvait voir qu'elle se trouvait dans une sombre forêt qui s'étendait à perte de vue. Il faisait froid et l'air semblait salé. Edith se retrouvait d'ailleurs dans la même nuisette que celle avec laquelle elle s'était endormie. Confiante, elle commença à explorer la vaste forêt. Ce rêve était saisissant et jamais Edith ne s'était senti aussi concerné par son environnement dans un rêve. Un cri retenti soudain et elle reconnu rapidement la voix de Lucien. Ce dernier finit par sortir de la brume en courant comme un dératé,. Dès qu'il vit sa femme, il lui cria de fuir aussi loin qu'elle le pouvait. L'instant d’après, noire comme la nuit, une main gigantesque l'attrapa et il disparu de nouveau dans la brume.
Edith fut alors prises de panique et elle se mit à courir dans le sens inverse. Elle faisait un cauchemar et le plus étrange est qu'elle en avait conscience. Pourtant, la peur qu'elle ressentait était réelle.
Un grognement vint de derrière elle, puis le bruit d'une bête en train de courir. Elle sentait que ce qui avait attrapé son mari s'était mis à la poursuivre. Elle criait pour tenter de se réveiller et de sortir de ce cauchemar, mais impossible d'en sortir. La forêt semblait devenir plus dense et Edith se griffait aux épines et aux branches sans ralentir une seconde. Une racine malheureuse lui fit comprendre la gêne ressentie par les héroïnes de film incapable de lever le pied quand elle fuient un monstre. Elle voulu se relever mais déjà dans son cou, elle sentait le souffle chaud de la créature. Doucement elle se retourna. Devant elle, un homme gigantesque, à la peau noire comme la nuit, des yeux rouges brillants qui la sondait. Elle le ressentait. Percée par ce regard de fou, elle sombra un court moment dans la paranoïa la plus dure. il en voulait à sa vie, à son âme même et il soupesait la décision de la dévorer ou pas. Paralysée, elle n'eut d'autre choix que de se laisser violer par ce regard qui la détruisait de l'intérieur.
Puis la créature détourna le regard et repris sa chasse, comme si sa proie avait soudain perdu tout intérêt à ses yeux. C'est a ce moment la qu’Édith se réveilla dans un cri terrifiée, balbutiant des excuses à son mari, pour l'avoir réveillé si brutalement. Elle mit cependant plusieurs secondes avant de s'apercevoir de la respiration saccadée de ce dernier et encore quelques secondes avant d’appeler les secours. A leur arrivée, L'homme était mort et Edith, encore sous le choc, ne fit pas attention aux multiples griffures qui parsemait ses bras, ses jambes et son visage.
L'arrivée dans le rêve se faisait toujours de la même façon. L'impression de devenir légère et de quitter son corps pour atterrir dans une sorte de brume qui lui cachait l'horizon. La elle retrouvait avec bonheur José, avec lequel elle avait connu un été torride quand elle était encore fraîche et désirable, ou bien son fils, qu'elle avait perdu dans un accident de voiture le jour de ses trente ans.
Mais ce jour la, la brume était plus légère et Edith pouvait voir qu'elle se trouvait dans une sombre forêt qui s'étendait à perte de vue. Il faisait froid et l'air semblait salé. Edith se retrouvait d'ailleurs dans la même nuisette que celle avec laquelle elle s'était endormie. Confiante, elle commença à explorer la vaste forêt. Ce rêve était saisissant et jamais Edith ne s'était senti aussi concerné par son environnement dans un rêve. Un cri retenti soudain et elle reconnu rapidement la voix de Lucien. Ce dernier finit par sortir de la brume en courant comme un dératé,. Dès qu'il vit sa femme, il lui cria de fuir aussi loin qu'elle le pouvait. L'instant d’après, noire comme la nuit, une main gigantesque l'attrapa et il disparu de nouveau dans la brume.
Edith fut alors prises de panique et elle se mit à courir dans le sens inverse. Elle faisait un cauchemar et le plus étrange est qu'elle en avait conscience. Pourtant, la peur qu'elle ressentait était réelle.
Un grognement vint de derrière elle, puis le bruit d'une bête en train de courir. Elle sentait que ce qui avait attrapé son mari s'était mis à la poursuivre. Elle criait pour tenter de se réveiller et de sortir de ce cauchemar, mais impossible d'en sortir. La forêt semblait devenir plus dense et Edith se griffait aux épines et aux branches sans ralentir une seconde. Une racine malheureuse lui fit comprendre la gêne ressentie par les héroïnes de film incapable de lever le pied quand elle fuient un monstre. Elle voulu se relever mais déjà dans son cou, elle sentait le souffle chaud de la créature. Doucement elle se retourna. Devant elle, un homme gigantesque, à la peau noire comme la nuit, des yeux rouges brillants qui la sondait. Elle le ressentait. Percée par ce regard de fou, elle sombra un court moment dans la paranoïa la plus dure. il en voulait à sa vie, à son âme même et il soupesait la décision de la dévorer ou pas. Paralysée, elle n'eut d'autre choix que de se laisser violer par ce regard qui la détruisait de l'intérieur.
Puis la créature détourna le regard et repris sa chasse, comme si sa proie avait soudain perdu tout intérêt à ses yeux. C'est a ce moment la qu’Édith se réveilla dans un cri terrifiée, balbutiant des excuses à son mari, pour l'avoir réveillé si brutalement. Elle mit cependant plusieurs secondes avant de s'apercevoir de la respiration saccadée de ce dernier et encore quelques secondes avant d’appeler les secours. A leur arrivée, L'homme était mort et Edith, encore sous le choc, ne fit pas attention aux multiples griffures qui parsemait ses bras, ses jambes et son visage.