12-02-2010, 05:31 PM
Purge finale
Jour J-1, 20h00, soit 11h avant le début des opérations,Forte Airolo.
Le soldat de garde discutait tranquillement avec un collègue. On les avait briefés rapidement sur l’exercice Morpheus, en leur disant juste que la diane serait à 0600 et le début de l’opération à 0700. Ils attendaient donc, impatients, que l’opération commence. Alors que l’homme de garde racontait à son pote comment il avait serré une jolie tessinoise dans les toilettes de la gare, plusieurs choses se produisirent dans le quart d’heure qui suivit. Tout d’abord, l’alarme incendie se déclencha. Le planton poussa un juron en suisse-allemand, tout comme son collègue, alors qu’ils se faisaient rincer. Dans tout le bâtiment, l’alerte s’était déclenchée. S’ils chopaient les imbéciles qui avaient grillé une clope à l’intérieur, cela allait mal se passer. Soudain, les deux hommes sentirent leur vue se brouiller Au même moment, la porte s’ouvrit, laissant passer un groupe des troupes NBC en tenue de protection complète. Ils étaient 5, tous entièrement équipés. La femme, devant, on la reconnaissait à sa physionomie, portait la bande verte, signe qu’elle était gradée. Les deux hommes voulurent les aborder, mais n’en eurent pas la force. Ils s’effondrèrent, sans pouvoir hurler. Rapidement, des tâches apparurent sur leurs pantalons, visiblement, les deux jeunes hommes s’étaient souillés et pas qu’un peu. Les soldats NBC avancèrent, groupés, couvrant les angles. Au rdc, rien à signaler. Au premier, la porte du poste de commandement s’ouvrit. Un homme sortit, titubant. La cheffe du groupe épaula, visa et lui tira en pleine jambe. L’individu s’effondra, sans crier. Elle s’approcha de lui. C’était visiblement un membre de la police militaire. La femme lui sourit et avant de l’abattre lui dit :
- Alors du con, toujours aussi sûr d’être invincible ?
10 heures plus tôt :
Le soldat de garde n’en revenait pas. La jeune femme qui arrivait pouvait pas venir ici, il devait y avoir une erreur. La petite femme, cheveux rouges aux vents, décolleté avenant laissant voir un papillon sur ses seins, s’approcha de la cabine avant de dire, souriante :
- Bonjour, le Colonel est là ? J’ai rendez-vous.
Et tout cela avec un grand sourire, ses yeux bleus pétillants de malice. L’homme voulait lui répondre que non, ce n’était pas possible, mais il s’entendit répondre :
-Oui, bien sûr, entrez donc !
Une demi-heure plus tard, la jeune femme ressortait, souriante. Elle avait obtenu l’info dont elle avait besoin, elle prit son portable et appela son collègue.
Présent
La femme n’attendit pas la réponse et lui explosa la tête. Au même moment, une détonation se fit entendre, sans pour autant qu’un tireur ne soit visible. L’un des hommes du commando s’effondra, toucher au bras. Les autres savaient ce que cela signifiait et l’un d’eux sembla hésiter, mais leur cheffe l’abattit sans sommation, d’une balle en pleine tête.
Tsevaot réfléchit rapidement : visiblement, l’autre salopard était invisible. Il fallait trouver un moyen de le dessouder et vite, avant que son commando n’y passe. Réfléchissant rapidement, il indique à son groupe les toilettes, et ils courent s’y planquer. Patiemment, le démon attend, visant l’accès aux chiottes en priant Satan pour que ce salopard d’en face n’ait pas téléportation.
4h plus tôt
Le soldat regarda l’homme arrivé, l’air soulagé. En effet, cela faisait deux heures déjà que cette saleté d’alarme incendie déconnait et enfin, le réparateur était là. Ce dernier demanda simplement, tout en se grattant la tête d’un air niais :
- Dites moi, le système hydraulique central, il se trouve où ?
Après quelques recherches, le soldat lui indique qu’il est près des toilettes au fond du couloir. Le réparateur le remercie et va donc voir. Il travaille en sifflotant, repensant non seulement au réparateur mort dans un incendie de voiture près d’Ambri et à cette après-midi, où grâce aux indications de son collègue, il s’est introduit dans la base sans être inquiété et a lui-même saboté le système anti-incendie. Le réparer ne sera pas trop difficile, tout comme y glisser la cartouche qu’il a fabriqué hier. Ce n’est pas une grosse quantité, mais cela suffira amplement. Tout en installant son dispositif, il continue de siffloter « I’m singing in the rain », puis satisfait, repart non sans avoir salué le soldat de garde une dernière fois.
Présent
Soudain, Tsevaot l’aperçoit. Grâce à l’eau, il distingue la forme de son corps. Le démon ouvre le feu à plusieurs reprises et entend un bon gros *PLOP*, signe que son adversaire n’a pas survécu. Puis il se regarde, et voit un trou et une tache rouge qui progresse sur sa poitrine. Il ne sait que trop bien ce que cela signifie. Pour la dernière fois, le baalite regarde ses collègues, assez fier de lui. Grâce à eux, il a réussi à sauver la situation, éliminant des ennemis redoutables. Ils seront des héros. Tsevaot sourit, attendant la détonation qui l’achèvera. Mais au lieu de cela, il se sent soulevé tandis que sa vision se trouble. Non, il ne mourra pas tout de suite…
Jour J-1, 20h00, soit 11h avant le début des opérations,Forte Airolo.
Le soldat de garde discutait tranquillement avec un collègue. On les avait briefés rapidement sur l’exercice Morpheus, en leur disant juste que la diane serait à 0600 et le début de l’opération à 0700. Ils attendaient donc, impatients, que l’opération commence. Alors que l’homme de garde racontait à son pote comment il avait serré une jolie tessinoise dans les toilettes de la gare, plusieurs choses se produisirent dans le quart d’heure qui suivit. Tout d’abord, l’alarme incendie se déclencha. Le planton poussa un juron en suisse-allemand, tout comme son collègue, alors qu’ils se faisaient rincer. Dans tout le bâtiment, l’alerte s’était déclenchée. S’ils chopaient les imbéciles qui avaient grillé une clope à l’intérieur, cela allait mal se passer. Soudain, les deux hommes sentirent leur vue se brouiller Au même moment, la porte s’ouvrit, laissant passer un groupe des troupes NBC en tenue de protection complète. Ils étaient 5, tous entièrement équipés. La femme, devant, on la reconnaissait à sa physionomie, portait la bande verte, signe qu’elle était gradée. Les deux hommes voulurent les aborder, mais n’en eurent pas la force. Ils s’effondrèrent, sans pouvoir hurler. Rapidement, des tâches apparurent sur leurs pantalons, visiblement, les deux jeunes hommes s’étaient souillés et pas qu’un peu. Les soldats NBC avancèrent, groupés, couvrant les angles. Au rdc, rien à signaler. Au premier, la porte du poste de commandement s’ouvrit. Un homme sortit, titubant. La cheffe du groupe épaula, visa et lui tira en pleine jambe. L’individu s’effondra, sans crier. Elle s’approcha de lui. C’était visiblement un membre de la police militaire. La femme lui sourit et avant de l’abattre lui dit :
- Alors du con, toujours aussi sûr d’être invincible ?
10 heures plus tôt :
Le soldat de garde n’en revenait pas. La jeune femme qui arrivait pouvait pas venir ici, il devait y avoir une erreur. La petite femme, cheveux rouges aux vents, décolleté avenant laissant voir un papillon sur ses seins, s’approcha de la cabine avant de dire, souriante :
- Bonjour, le Colonel est là ? J’ai rendez-vous.
Et tout cela avec un grand sourire, ses yeux bleus pétillants de malice. L’homme voulait lui répondre que non, ce n’était pas possible, mais il s’entendit répondre :
-Oui, bien sûr, entrez donc !
Une demi-heure plus tard, la jeune femme ressortait, souriante. Elle avait obtenu l’info dont elle avait besoin, elle prit son portable et appela son collègue.
Présent
La femme n’attendit pas la réponse et lui explosa la tête. Au même moment, une détonation se fit entendre, sans pour autant qu’un tireur ne soit visible. L’un des hommes du commando s’effondra, toucher au bras. Les autres savaient ce que cela signifiait et l’un d’eux sembla hésiter, mais leur cheffe l’abattit sans sommation, d’une balle en pleine tête.
Tsevaot réfléchit rapidement : visiblement, l’autre salopard était invisible. Il fallait trouver un moyen de le dessouder et vite, avant que son commando n’y passe. Réfléchissant rapidement, il indique à son groupe les toilettes, et ils courent s’y planquer. Patiemment, le démon attend, visant l’accès aux chiottes en priant Satan pour que ce salopard d’en face n’ait pas téléportation.
4h plus tôt
Le soldat regarda l’homme arrivé, l’air soulagé. En effet, cela faisait deux heures déjà que cette saleté d’alarme incendie déconnait et enfin, le réparateur était là. Ce dernier demanda simplement, tout en se grattant la tête d’un air niais :
- Dites moi, le système hydraulique central, il se trouve où ?
Après quelques recherches, le soldat lui indique qu’il est près des toilettes au fond du couloir. Le réparateur le remercie et va donc voir. Il travaille en sifflotant, repensant non seulement au réparateur mort dans un incendie de voiture près d’Ambri et à cette après-midi, où grâce aux indications de son collègue, il s’est introduit dans la base sans être inquiété et a lui-même saboté le système anti-incendie. Le réparer ne sera pas trop difficile, tout comme y glisser la cartouche qu’il a fabriqué hier. Ce n’est pas une grosse quantité, mais cela suffira amplement. Tout en installant son dispositif, il continue de siffloter « I’m singing in the rain », puis satisfait, repart non sans avoir salué le soldat de garde une dernière fois.
Présent
Soudain, Tsevaot l’aperçoit. Grâce à l’eau, il distingue la forme de son corps. Le démon ouvre le feu à plusieurs reprises et entend un bon gros *PLOP*, signe que son adversaire n’a pas survécu. Puis il se regarde, et voit un trou et une tache rouge qui progresse sur sa poitrine. Il ne sait que trop bien ce que cela signifie. Pour la dernière fois, le baalite regarde ses collègues, assez fier de lui. Grâce à eux, il a réussi à sauver la situation, éliminant des ennemis redoutables. Ils seront des héros. Tsevaot sourit, attendant la détonation qui l’achèvera. Mais au lieu de cela, il se sent soulevé tandis que sa vision se trouble. Non, il ne mourra pas tout de suite…