11-15-2010, 06:23 PM
fight for your life !
Tandis que Tsevaot attendait, tranquillement la mort, il entend un bruit. Oh pas grand-chose, mais suffisamment pour qu’il ouvre les yeux. Et ce qu’il voit le stupéfie. Sans qu’il sache comment, un homme se tient devant lui. Il est jeune, vêtu lui aussi d’un uniforme, sans qu’un nom ne figure sur ce dernier. Il n’a pas non plus de grade, ni de signe distinctif, à part ses longs cheveux blonds et ses yeux violets. Sans un mot, il s’approche du démon et pose sa main sur le corps meurtri de ce dernier. Une lumière blanche en émane brièvement puis Tseavot se sent mieux, beaucoup mieux. Le démon se dit qu’il rêve, qu’aucun ange ne viendrait aider un démon, même pas le plus fêlé d’entre eux. Mais avant qu’il ait pu penser plus loin, il sent une grande fatigue l’envahir et il sombre dans un profond sommeil.
Lorsqu’il émerge, il se frotte la tête, se demandant s’il a rêvé. Le papier dépassant de sa poche de poitrine et l’absence de blessures, alors qu’il n’a pas bougé, lui indiquent que non. Se relevant, le démon sort ce fameux papier et le lit: « Nous savons qui vous êtes, démon Tsevaot. Vous êtes toutefois le seul à savoir ce que manigancent les comploteurs, qui sont sans doute affiliés à la Terre Creuse. Nous comptons sur vous pour les arrêter. Si vous vous débinez, soyez assuré qu’un groupe de Laurent viendra vous faire coucou en pleine nuit. Si vous réussissez, nous ferons comme si nous ignorions tout de votre présence ici. En bref, tuez ces traîtres ou mourrez. Bonne journée ! »
Et même pas signé ce foutu papier en plus. Y a pas à dire, c’est vraiment la galère cette mission. Tsevaot n’aime pas vraiment se plaindre, mais il n’aime pas non plus bosser comme un dingue en sous-effectif total. Mais bon, en Enfer, la grève, ça se termine mal, très mal, alors il ferme sa gueule, sert les dents et s’en retourne à son turbin.
Première chose à faire, une fois qu’il a localisé le joli 4X4 civil de son agresseur : le prendre, démarrer, trouver où il est, changer de fringues, limite d’apparence et savoir ce qui va se passer dans 6 jours. Il roule un peu et après plusieurs lacets qui descendent, arrive à Faido, à environ 15km d’Airolo. Là, il abandonne la voiture dans un des derniers lacets, la brûle, puis se rend dans le village, où il attrape un train pour le Sud, pour Locarno, ce qui lui prend une grosse heure. Sur place, il se rend dans des boutiques de fringues et change complètement d’apparence. Désormais, il est Liv, une touriste suisse-allemande, bien emmitouflée, qui est en vacances au Tessin. Il va se prendre une chambre dans l’auberge de jeunesse locale, puis se trouve un cyber café et cherche tous les événements importants de Suisse à venir dans les 6 prochains jours.
Et il y en a beaucoup, mais alors vraiment beaucoup. Trop en fait. Il pense qu’il ne va pas s’en sortir, entre les congrès politiques, les réunions du Conseil Fédéral, les manifestations contre le nucléaire, contre les expulsions d’étranger, pour les expulsions d’étrangers, bref, il y en a bien trop et en plus, partout en Suisse. Le démon se gratte la tête, anxieux. Car il sait qu’il doit trouver, et arrêter les comploteurs. Ils ne sont plus que 2, avec une troupe…
L’évidence le heurte comme un 35 tonnes heurte un petit chaton qui le regarde lui fonçant dessus en faisant « Mraw ? ». Car le terme « troupe » indique sans doute des militaires. Or, il n’y a de loin pas des militaires pour toutes les occasions. Du coup, notre démon, reprenant confiance, se connecte sur www.armee.ch, un site mis au point par Francis surement, vu qu’aucun militaire ne peut y trouver facilement un renseignement utile, sauf s’il est angélique ou démoniaque et encore… Mais à peine connecter il voit une très jolie information, du genre inratable : « Le commandant de corps André Blattmann va rendre visite aux troupes sanitaires ». Et en cliquant sur plus, il apprend que ce sera dans le cadre d’un exercice des services longs, conjointement avec les troupes NBC, qui se déroulera à Airolo même, nom de code: Morpheus. Et le tout dans… 6 jours.
Pour être un bon chef, il faut une moustache, c’est connu !
Comme on dit dans ces cas là : « Oh putain bordel de merde à queue ! » ou plus poliment « Diantre, nous voici dans la mouise ! » Toutefois, notre démon sait qu’il ne peut agir sans un plan. Il sort son téléphone portable, passe quelques coups de fils, puis se rend à l’auberge. Là, on le rappelle. Et on lui donne des détails pratiques sur Morpheus: début dans 6 jours, avec une simulation d’attaque chimique et réaction des deux troupes engagées face à cette fausse attaque au sarin. Mais sera-t-elle si fausse que cela ? Le démon craint que non. Et bien sûr, tout le monde portera une jolie combi’ chimique, sauf les gradés qui assisteront au lancement de l’opération. Donc d’une part, il sera très dur d’identifier les cibles à neutraliser et d’autre part, très dur de protéger ceux qui doivent l’être. Mais Tsevaot a déjà pris ses dispositions: il se rendra sur place la veille, où il récupérera une tenue et fera la jonction avec ses camarades humains, afin d’éviter le pire. Ils devront agir la veille, car le jour même, cela risque d’être trop tard. Mais déjà la veille, les troupes seront prêtes et dispatchées. Il faudra donc trouver la section des traîtres et tous les tuer. Oui, tous jusqu’au dernier. Et pour ce faire, Tsevaot a une idée, et ça tombe rudement bien, car certains de ses collègues lui doivent encore des faveurs. Il passe deux coups de fil. L’un à sa charmante collègue, Mothneshiqot, de chez Andréa. Elle râle, disant qu’elle n’a pas l’argent pour le déplacement, qu’elle a mieux à faire et tout. Restant calme, le démon de Baal lui dit qu’il lui offre le train et qu’il la citera dans son rapport. Elle accepte.
Puis il appelle VX, un pote de chez Malthus, qui accepte le deal, disant qu’il va simplement attendre de savoir dans quel environnement il doit agir. Tsevaot sourit et raccroche. D’ici à la date fixée, le problème des traîtres n’en sera plus un. Les pauvres, s’ils avaient su, ils auraient renoncés directement.
Tandis que Tsevaot attendait, tranquillement la mort, il entend un bruit. Oh pas grand-chose, mais suffisamment pour qu’il ouvre les yeux. Et ce qu’il voit le stupéfie. Sans qu’il sache comment, un homme se tient devant lui. Il est jeune, vêtu lui aussi d’un uniforme, sans qu’un nom ne figure sur ce dernier. Il n’a pas non plus de grade, ni de signe distinctif, à part ses longs cheveux blonds et ses yeux violets. Sans un mot, il s’approche du démon et pose sa main sur le corps meurtri de ce dernier. Une lumière blanche en émane brièvement puis Tseavot se sent mieux, beaucoup mieux. Le démon se dit qu’il rêve, qu’aucun ange ne viendrait aider un démon, même pas le plus fêlé d’entre eux. Mais avant qu’il ait pu penser plus loin, il sent une grande fatigue l’envahir et il sombre dans un profond sommeil.
Lorsqu’il émerge, il se frotte la tête, se demandant s’il a rêvé. Le papier dépassant de sa poche de poitrine et l’absence de blessures, alors qu’il n’a pas bougé, lui indiquent que non. Se relevant, le démon sort ce fameux papier et le lit: « Nous savons qui vous êtes, démon Tsevaot. Vous êtes toutefois le seul à savoir ce que manigancent les comploteurs, qui sont sans doute affiliés à la Terre Creuse. Nous comptons sur vous pour les arrêter. Si vous vous débinez, soyez assuré qu’un groupe de Laurent viendra vous faire coucou en pleine nuit. Si vous réussissez, nous ferons comme si nous ignorions tout de votre présence ici. En bref, tuez ces traîtres ou mourrez. Bonne journée ! »
Et même pas signé ce foutu papier en plus. Y a pas à dire, c’est vraiment la galère cette mission. Tsevaot n’aime pas vraiment se plaindre, mais il n’aime pas non plus bosser comme un dingue en sous-effectif total. Mais bon, en Enfer, la grève, ça se termine mal, très mal, alors il ferme sa gueule, sert les dents et s’en retourne à son turbin.
Première chose à faire, une fois qu’il a localisé le joli 4X4 civil de son agresseur : le prendre, démarrer, trouver où il est, changer de fringues, limite d’apparence et savoir ce qui va se passer dans 6 jours. Il roule un peu et après plusieurs lacets qui descendent, arrive à Faido, à environ 15km d’Airolo. Là, il abandonne la voiture dans un des derniers lacets, la brûle, puis se rend dans le village, où il attrape un train pour le Sud, pour Locarno, ce qui lui prend une grosse heure. Sur place, il se rend dans des boutiques de fringues et change complètement d’apparence. Désormais, il est Liv, une touriste suisse-allemande, bien emmitouflée, qui est en vacances au Tessin. Il va se prendre une chambre dans l’auberge de jeunesse locale, puis se trouve un cyber café et cherche tous les événements importants de Suisse à venir dans les 6 prochains jours.
Et il y en a beaucoup, mais alors vraiment beaucoup. Trop en fait. Il pense qu’il ne va pas s’en sortir, entre les congrès politiques, les réunions du Conseil Fédéral, les manifestations contre le nucléaire, contre les expulsions d’étranger, pour les expulsions d’étrangers, bref, il y en a bien trop et en plus, partout en Suisse. Le démon se gratte la tête, anxieux. Car il sait qu’il doit trouver, et arrêter les comploteurs. Ils ne sont plus que 2, avec une troupe…
L’évidence le heurte comme un 35 tonnes heurte un petit chaton qui le regarde lui fonçant dessus en faisant « Mraw ? ». Car le terme « troupe » indique sans doute des militaires. Or, il n’y a de loin pas des militaires pour toutes les occasions. Du coup, notre démon, reprenant confiance, se connecte sur www.armee.ch, un site mis au point par Francis surement, vu qu’aucun militaire ne peut y trouver facilement un renseignement utile, sauf s’il est angélique ou démoniaque et encore… Mais à peine connecter il voit une très jolie information, du genre inratable : « Le commandant de corps André Blattmann va rendre visite aux troupes sanitaires ». Et en cliquant sur plus, il apprend que ce sera dans le cadre d’un exercice des services longs, conjointement avec les troupes NBC, qui se déroulera à Airolo même, nom de code: Morpheus. Et le tout dans… 6 jours.
Pour être un bon chef, il faut une moustache, c’est connu !
Comme on dit dans ces cas là : « Oh putain bordel de merde à queue ! » ou plus poliment « Diantre, nous voici dans la mouise ! » Toutefois, notre démon sait qu’il ne peut agir sans un plan. Il sort son téléphone portable, passe quelques coups de fils, puis se rend à l’auberge. Là, on le rappelle. Et on lui donne des détails pratiques sur Morpheus: début dans 6 jours, avec une simulation d’attaque chimique et réaction des deux troupes engagées face à cette fausse attaque au sarin. Mais sera-t-elle si fausse que cela ? Le démon craint que non. Et bien sûr, tout le monde portera une jolie combi’ chimique, sauf les gradés qui assisteront au lancement de l’opération. Donc d’une part, il sera très dur d’identifier les cibles à neutraliser et d’autre part, très dur de protéger ceux qui doivent l’être. Mais Tsevaot a déjà pris ses dispositions: il se rendra sur place la veille, où il récupérera une tenue et fera la jonction avec ses camarades humains, afin d’éviter le pire. Ils devront agir la veille, car le jour même, cela risque d’être trop tard. Mais déjà la veille, les troupes seront prêtes et dispatchées. Il faudra donc trouver la section des traîtres et tous les tuer. Oui, tous jusqu’au dernier. Et pour ce faire, Tsevaot a une idée, et ça tombe rudement bien, car certains de ses collègues lui doivent encore des faveurs. Il passe deux coups de fil. L’un à sa charmante collègue, Mothneshiqot, de chez Andréa. Elle râle, disant qu’elle n’a pas l’argent pour le déplacement, qu’elle a mieux à faire et tout. Restant calme, le démon de Baal lui dit qu’il lui offre le train et qu’il la citera dans son rapport. Elle accepte.
Puis il appelle VX, un pote de chez Malthus, qui accepte le deal, disant qu’il va simplement attendre de savoir dans quel environnement il doit agir. Tsevaot sourit et raccroche. D’ici à la date fixée, le problème des traîtres n’en sera plus un. Les pauvres, s’ils avaient su, ils auraient renoncés directement.