11-05-2010, 11:04 PM
When the garden flowers baby are dead yes
Finalement, il y était parvenu. Cela n’avait pas été simple, non, vraiment pas. Le Baalite avait du attendre un moment bien précis, le seul lui permettant ce tour de force. Notre démon était resté pépère à l’infirmerie, discutant un peu avec les gens en service long, toujours eux. Du coup, la gentille Salomé, la malheureuse fille avait pu fixer le meilleur moment pour son plan.
Le jeudi après son « accident », elle avait donc agit. Profitant de la distraction des soldats qui tiraient au stand situé juste à côté de l’infirmerie, elle avait volé 2 boîtes de 50 cartouches. Puis, l’air de rien, elle était allé chercher un gradé, et était tombé sur un adjudant, le redoutable Solardi, grand, les cheveux noirs coupés courts, avec un peu de gel quand il ne porte pas sa casquette, des yeux bleus qui vous transperce, parlant parfaitement français, allemand et italien bien sûr. Très gentiment, la soldate lui explique qu’elle a trouvé une boîte par terre, et qu’il faudrait surement la ramener au mag’ mun. Le gradé hoche gravement de la tête, va chercher une clef, puis s’y rend avec elle. Le lieu est désert pour l’instant, nous sommes en pleine journée, il n’y a que des service long sur la place d’armes, bref, personne.
Lorsqu’ils pénètrent dans le bunker, à côté de la caserne, il fait encore un peu sombre. La soldate demande au gradé quelle est la taille du lieu. Celui-ci lui répond que ce bunker comporte plusieurs étages, mais que c’est surtout le rez-de-chaussée, où ils se trouvent, qui est utilisé. La jeune femme acquiesce, puis sans prévenir, attrape l’adjudant lui cogne violemment la tête contre le mur avant de le mettre KO d’un direct en pleine face. Tranquillement, elle sort des PPI, l’attache avec, le bâillonne même, puis s’empare de ses clefs.
Tsevaot l’abandonne là, puis se rend dans la caserne, au sous-sol, où il ouvre la porte d’une chambre d’arme et prend son fusil. Ceci fait, il le munitionne, charge l’arme, puis retourne au bunker sans croiser personne. Là, après plusieurs essais, Salomé finit par réussir à faire fonctionner l’ascenseur, et choisit le moins 2, soit le dernier sous-sol accessible, du moins depuis cet ascenseur. Là, elle sort dans un couloir taillé à même la roche, humide, éclairé par des lampes grillagées. La jeune femme fait quelques pas, tous ses sens en alerte, tandis qu’elle observe les portes. Finalement, après avoir bien écouté, il lui semble entendre quelqu’un derrière la porte sur laquelle est marquée « Etat-major ». Sans hésiter, la soldate lève son fusil, et ouvre la porte, métallique, d’un coup de pied bien senti. Au milieu de la pièce, près d’une carte, deux hommes discutent. Tous deux portent un uniforme de la police militaire, avec des grades différent. Le premier est plutôt grand, élancé, avec des cheveux blonds très courts. Le second, un peu plus petit, et plus baraqué, a le crâne rasé. Ils se retournent, surpris pas l’irruption de cette soldate, tandis qu’elle leur crie :
Ne bougez pas ou je vous descend !
Les deux hommes semblent hésiter un moment, puis l’air résigné, lèvent les bras. La jeune femme sourit, l’air confiante. Presque trop facile. Un bruit derrière elle attire son attention. Salomé se retourne et se mange un méchant coup de crosse en pleine face. Sous la force du coup, elle tombe et se cogne la tête contre la table, s’ouvrant méchamment et sombrant dans une demie inconscience. Elle peut toutefois entendre les hommes discuter avec un troisième individu :
-On a failli attendre, c’est pas trop tôt.
- Ouais, désolé, je revérifiais notre matos au premier quand j’ai entendu l’ascenseur. Elle serait presque douée cette conne. Et pour le Major ?
- Il est retourné d’où il venait, non sans m’avoir dit qu’il servait Laurent, ce petit saligaud. Ce n’est donc plus un problème.
- Bien, parfait. Je crois qu’elle ne va pas se réveiller de sitôt, mais pour en être sûr, on pourrait un peu l’aider. Il serait regrettable que notre expérience pour l’Ordre Nouveau subisse un contre-temps, voire soit contrée à cause de cette garce.
- Ouais, je vais me charger de son cas, mais sportivement, comme il se doit.
On peut presque entendre le sourire du flic lorsqu’il dit cela, les deux autres se marrent, puis le nouvel arrivant conclut, en disant :
- Bien, je vais aller voir où en est la troupe, car le jour J approche, encore une semaine messieurs et l’air sera plus pur sur cette planète.
Puis, Tsevaot perd connaissance.
Lorsque notre démon se réveille, il fait nuit. Les étoiles illuminent le ciel, tandis qu’il sent le froid qui l’enveloppe. Se redressant douloureusement, il ne peut que constater qu’il est en pleine forêt, dans la neige, sans arme.
Il se lève, titubant un peu, encore désorienté quand une détonation retentit et qu’une balle se fiche dans l’arbre à deux mètres de lui, tandis qu’on peut entendre un rire dans le noir. Non seulement, ce connard va l’abattre, ça c’est clair, mais il prend du plaisir à jouer avec lui. Sauf que Tsevaot n’aime pas du tout ce jeu. Mais comment faire pour s’en sortir alors qu’il est au milieu de nulle part ? Réfléchir vite, réfléchir bien, c’est là sa seule chance. La première chose à faire, c’est de repérer depuis où ce salopard l’arrose, ce qui est loin d’être évident. Repérant un rocher, le démon va se planquer derrière.
Un coup de feu claque, déchirant l'air glacé de la nuit et ricoche juste à côté de sa tête.
Le tireur est donc au Sud, face à lui. Au vu de sa précision, il utilise une arme munie d’une lunette et ne doit pas se trouver à plus de… 300 mètres. Restait un problème de taille : en hauteur ou non ? Le démon se doit de bien choisir son prochain mouvement. Finalement, voyant l’espace entre les arbres, il opte pour la tactique suicidaire : courir dans la direction du tir, le plus vite possible.
Tandis qu’il fait cela, un autre coup de feu claque et une balle lui frôle l’oreille. Cette fois, son assassin semble vouloir se rapprocher de la fin. Et il ne le voit toujours pas, mais il continue sa course.
Soudain, il ressent quelque chose au bras droit. Oh, trois fois rien, juste le picotement d’une balle qui vous fait un méchant trou quoi. Le temps lui était donc compté, la prochaine pouvait le tuer, mais il tablait sur deux balles dans les jambes d’abord. Continuant sa course, il scrute désespérément devant lui, tentant d’apercevoir si sa cible est sur un arbre.
Un nouveau coup de feu résonne dans les bois déserts et Tsevaot sent que sa jambe droite ne répond plus si bien. Mais il s’en fout, car il a repéré depuis où ce petit con l’allume : depuis le sommet d’un arbre, 50 mètres devant lui. Le démon, malgré ses trous, redouble donc ses efforts et voit sa deuxième jambe lui devenir inutile au pied de l’arbre. Il sait dès lors qu’il va falloir être très fort. Mais il a prévu le coup et a déjà sorti ses griffes. Le Baalite commence donc l’ascension du repaire de sa désormais proie, qui risque d’avoir du mal à l’allumer du fait de sa position, sans doute précaire dans un tel cas de figure. Malgré les dégâts qui commencent à se voir salement sur son bras, le démon finit par atteindre la plateforme en bois, à 5 mètres du sol.
Là, l’homme qui lui fait face ne sourit pas, il semble même agacé. Soupirant, il épaule et tire. *Clic* est la seule réponse de son arme. Le Baalite se marre grassement et lui dit :
-Toujours compter ses coups et vérifier son magasin, ptit con !
Avant de lui arracher un bras d’un coup de griffes bien senti. Son bourreau recule, la surprise se lit sur son visage tandis qu’il dit :
-De toute façon, il est trop tard. Tout est déjà prêt, tu n’arriveras jamais à temps pour empêcher la réalisation de notre grand projet !
Tsevaot est un peu troublé par ce discours, mais pas assez pour hésiter. D’un geste rapide, il déchiquète la gorge de son adversaire, qui disparaît dans un *Plop* sonore.
Fatigué par tant d’efforts, le démon s’assied un moment. Soudain il remarque une tache rouge au niveau de son abdomen, qui commence à grossir doucement. Sa blessure par balle semble s’être rouverte, il ne sait pas où il est, mais il est sûr d’une seule chose : il a échoué. Il ferme les yeux et attend, tranquillement, que la Mort vienne lui ravir son corps d’accueil…
Finalement, il y était parvenu. Cela n’avait pas été simple, non, vraiment pas. Le Baalite avait du attendre un moment bien précis, le seul lui permettant ce tour de force. Notre démon était resté pépère à l’infirmerie, discutant un peu avec les gens en service long, toujours eux. Du coup, la gentille Salomé, la malheureuse fille avait pu fixer le meilleur moment pour son plan.
Le jeudi après son « accident », elle avait donc agit. Profitant de la distraction des soldats qui tiraient au stand situé juste à côté de l’infirmerie, elle avait volé 2 boîtes de 50 cartouches. Puis, l’air de rien, elle était allé chercher un gradé, et était tombé sur un adjudant, le redoutable Solardi, grand, les cheveux noirs coupés courts, avec un peu de gel quand il ne porte pas sa casquette, des yeux bleus qui vous transperce, parlant parfaitement français, allemand et italien bien sûr. Très gentiment, la soldate lui explique qu’elle a trouvé une boîte par terre, et qu’il faudrait surement la ramener au mag’ mun. Le gradé hoche gravement de la tête, va chercher une clef, puis s’y rend avec elle. Le lieu est désert pour l’instant, nous sommes en pleine journée, il n’y a que des service long sur la place d’armes, bref, personne.
Lorsqu’ils pénètrent dans le bunker, à côté de la caserne, il fait encore un peu sombre. La soldate demande au gradé quelle est la taille du lieu. Celui-ci lui répond que ce bunker comporte plusieurs étages, mais que c’est surtout le rez-de-chaussée, où ils se trouvent, qui est utilisé. La jeune femme acquiesce, puis sans prévenir, attrape l’adjudant lui cogne violemment la tête contre le mur avant de le mettre KO d’un direct en pleine face. Tranquillement, elle sort des PPI, l’attache avec, le bâillonne même, puis s’empare de ses clefs.
Tsevaot l’abandonne là, puis se rend dans la caserne, au sous-sol, où il ouvre la porte d’une chambre d’arme et prend son fusil. Ceci fait, il le munitionne, charge l’arme, puis retourne au bunker sans croiser personne. Là, après plusieurs essais, Salomé finit par réussir à faire fonctionner l’ascenseur, et choisit le moins 2, soit le dernier sous-sol accessible, du moins depuis cet ascenseur. Là, elle sort dans un couloir taillé à même la roche, humide, éclairé par des lampes grillagées. La jeune femme fait quelques pas, tous ses sens en alerte, tandis qu’elle observe les portes. Finalement, après avoir bien écouté, il lui semble entendre quelqu’un derrière la porte sur laquelle est marquée « Etat-major ». Sans hésiter, la soldate lève son fusil, et ouvre la porte, métallique, d’un coup de pied bien senti. Au milieu de la pièce, près d’une carte, deux hommes discutent. Tous deux portent un uniforme de la police militaire, avec des grades différent. Le premier est plutôt grand, élancé, avec des cheveux blonds très courts. Le second, un peu plus petit, et plus baraqué, a le crâne rasé. Ils se retournent, surpris pas l’irruption de cette soldate, tandis qu’elle leur crie :
Ne bougez pas ou je vous descend !
Les deux hommes semblent hésiter un moment, puis l’air résigné, lèvent les bras. La jeune femme sourit, l’air confiante. Presque trop facile. Un bruit derrière elle attire son attention. Salomé se retourne et se mange un méchant coup de crosse en pleine face. Sous la force du coup, elle tombe et se cogne la tête contre la table, s’ouvrant méchamment et sombrant dans une demie inconscience. Elle peut toutefois entendre les hommes discuter avec un troisième individu :
-On a failli attendre, c’est pas trop tôt.
- Ouais, désolé, je revérifiais notre matos au premier quand j’ai entendu l’ascenseur. Elle serait presque douée cette conne. Et pour le Major ?
- Il est retourné d’où il venait, non sans m’avoir dit qu’il servait Laurent, ce petit saligaud. Ce n’est donc plus un problème.
- Bien, parfait. Je crois qu’elle ne va pas se réveiller de sitôt, mais pour en être sûr, on pourrait un peu l’aider. Il serait regrettable que notre expérience pour l’Ordre Nouveau subisse un contre-temps, voire soit contrée à cause de cette garce.
- Ouais, je vais me charger de son cas, mais sportivement, comme il se doit.
On peut presque entendre le sourire du flic lorsqu’il dit cela, les deux autres se marrent, puis le nouvel arrivant conclut, en disant :
- Bien, je vais aller voir où en est la troupe, car le jour J approche, encore une semaine messieurs et l’air sera plus pur sur cette planète.
Puis, Tsevaot perd connaissance.
Lorsque notre démon se réveille, il fait nuit. Les étoiles illuminent le ciel, tandis qu’il sent le froid qui l’enveloppe. Se redressant douloureusement, il ne peut que constater qu’il est en pleine forêt, dans la neige, sans arme.
Il se lève, titubant un peu, encore désorienté quand une détonation retentit et qu’une balle se fiche dans l’arbre à deux mètres de lui, tandis qu’on peut entendre un rire dans le noir. Non seulement, ce connard va l’abattre, ça c’est clair, mais il prend du plaisir à jouer avec lui. Sauf que Tsevaot n’aime pas du tout ce jeu. Mais comment faire pour s’en sortir alors qu’il est au milieu de nulle part ? Réfléchir vite, réfléchir bien, c’est là sa seule chance. La première chose à faire, c’est de repérer depuis où ce salopard l’arrose, ce qui est loin d’être évident. Repérant un rocher, le démon va se planquer derrière.
Un coup de feu claque, déchirant l'air glacé de la nuit et ricoche juste à côté de sa tête.
Le tireur est donc au Sud, face à lui. Au vu de sa précision, il utilise une arme munie d’une lunette et ne doit pas se trouver à plus de… 300 mètres. Restait un problème de taille : en hauteur ou non ? Le démon se doit de bien choisir son prochain mouvement. Finalement, voyant l’espace entre les arbres, il opte pour la tactique suicidaire : courir dans la direction du tir, le plus vite possible.
Tandis qu’il fait cela, un autre coup de feu claque et une balle lui frôle l’oreille. Cette fois, son assassin semble vouloir se rapprocher de la fin. Et il ne le voit toujours pas, mais il continue sa course.
Soudain, il ressent quelque chose au bras droit. Oh, trois fois rien, juste le picotement d’une balle qui vous fait un méchant trou quoi. Le temps lui était donc compté, la prochaine pouvait le tuer, mais il tablait sur deux balles dans les jambes d’abord. Continuant sa course, il scrute désespérément devant lui, tentant d’apercevoir si sa cible est sur un arbre.
Un nouveau coup de feu résonne dans les bois déserts et Tsevaot sent que sa jambe droite ne répond plus si bien. Mais il s’en fout, car il a repéré depuis où ce petit con l’allume : depuis le sommet d’un arbre, 50 mètres devant lui. Le démon, malgré ses trous, redouble donc ses efforts et voit sa deuxième jambe lui devenir inutile au pied de l’arbre. Il sait dès lors qu’il va falloir être très fort. Mais il a prévu le coup et a déjà sorti ses griffes. Le Baalite commence donc l’ascension du repaire de sa désormais proie, qui risque d’avoir du mal à l’allumer du fait de sa position, sans doute précaire dans un tel cas de figure. Malgré les dégâts qui commencent à se voir salement sur son bras, le démon finit par atteindre la plateforme en bois, à 5 mètres du sol.
Là, l’homme qui lui fait face ne sourit pas, il semble même agacé. Soupirant, il épaule et tire. *Clic* est la seule réponse de son arme. Le Baalite se marre grassement et lui dit :
-Toujours compter ses coups et vérifier son magasin, ptit con !
Avant de lui arracher un bras d’un coup de griffes bien senti. Son bourreau recule, la surprise se lit sur son visage tandis qu’il dit :
-De toute façon, il est trop tard. Tout est déjà prêt, tu n’arriveras jamais à temps pour empêcher la réalisation de notre grand projet !
Tsevaot est un peu troublé par ce discours, mais pas assez pour hésiter. D’un geste rapide, il déchiquète la gorge de son adversaire, qui disparaît dans un *Plop* sonore.
Fatigué par tant d’efforts, le démon s’assied un moment. Soudain il remarque une tache rouge au niveau de son abdomen, qui commence à grossir doucement. Sa blessure par balle semble s’être rouverte, il ne sait pas où il est, mais il est sûr d’une seule chose : il a échoué. Il ferme les yeux et attend, tranquillement, que la Mort vienne lui ravir son corps d’accueil…