11-03-2010, 09:28 PM
La fille de la bande
Présent, quelque part près du terrain d’aviation d’Ambri.
Le temps avait filé, dans 2 semaines, l’école de recrue prendrait fin. Et force était de constater que Tsevaot, malgré ses progrès et le soutien indéfectible de ses hommes, n’avait toujours pas retrouvé leur agent. Du coup, il était plutôt de mauvaise humeur ces derniers temps. Alors quand en plus, on l’avait collé de garde en pleine après-midi dans une zone où le risque était nul, avec une arme non-chargée, scotchée en blanc pour indiquer ce fait, ça l’agaçait prodigieusement.
Il prenait son mal en patience, près du cours d’eau local, le Ticino, qui était sans doute glacial. Alors qu’il observait la neige en prenant son mal en patience, il entendit des pas derrière lui. Faisant volte-face, il vit s’approcher le Major Zeffer, un suisse-allemand, anciennement en charge de la compagnie 1 et désormais Beruf Offizier (Officier de carrière) en charge de l’IFO. Le Baalite salue martialement, tâchant de le faire correctement, car ce n’est pas tous les jours qu’un major passe près de vous alors que vous faites une tâche de merde. Le major ne salue pas notre recrue, se contentant de lui foncer dessus, heurtant la jeune femme en plein ventre, lui coupant le souffle tandis qu’ils dévalent le talus vers le Ticino. Une fois au bord, Salomé tente de se dégager, mais elle sent la poigne de fer du Major. Ce salopard est fort, très fort. Il la retourne et lui plonge la tête dans l’eau avec violence. Le choc glacé de l’eau surprend Tseavot, le revigore, mais il sent qu’il n’est pas de taille. Dire que ce connard de Major aura attendu les derniers moments pour le tuer. Au moins, il rentrera en Enfer en sachant qui est derrière l’enlèvement de leur agent. Soudain, une voix se fait entendre, forte, claire :
Halte ou je tire !
Soudain, son calvaire s’interrompt. Le démon en profite pour reprendre son souffle et voir qui est son sauveur. Il s’agit de son pote Schlub, qui a levé son fusil, sans scotch, culasse engagée, vers le gradé.
Ce dernier se redresse doucement, levant les mains en disant, avec un lourd accent suisse-allemand :
Du calme soldat! C’est elle qui m’a agressé la première ! Je vous ordonne de baisser cette arme et d’arrêter cette femme.
Schlub semble hésiter, après tout, l’homme en face de lui est Major. Il ne prendrait pas le risque d’agresser un innocent, si ? Du coup, il baisse son arme. Fatale erreur, car le Major en profite pour dégainer un flingue. Sauf que là, c’est Tsevaot qui frappe. Fort, avec un caillou, à l’arrière du crâne du Major, qui pousse un grand cri se retourne et lui tire dessus, en plein ventre. Le bruit claque dans le vent, et le Baalite, titubant, choit dans l’eau glacée. Cette dernière vire au rouge, tandis que le démon est entraîné par le courant. Sur la rive, Schlub s’étant ressaisit, il s’est mis à couvert au moment où le second coup de feu claque. Très rapidement toutefois, une sirène se fait entendre tandis qu’une voiture de police déboule. Deux hommes en sortent, arme au poing et braque l’officier. Celui-ci semble hésiter un instant, puis se rend. Tsevaot, lui, ressort du cours d’eau, trempé, pissant le sang, puis choisit de courageusement s’effondrer, non sans avoir tenté de sortir son PPI.
Trou noir. Puis des voix, et enfin la lumière d’une lampe. Le démon ouvre les yeux. Il est dans un lit d’hôpital, tandis qu’un médecin, assez âgé, vêtu d’une blouse blanche, portant une moustache grise, comme ses cheveux, la regarde attentivement au travers de ses lunettes et lui dit :
Vous avez de la chance d’avoir survécu à une blessure de ce genre. Je crains que l’armée ce ne soit fini pour vous.
La jeune femme regarde le médecin et lui dit :
Monsieur, ce le sera quand je le déciderai. Quand puis-je sortir ?
Le médecin la regarde, surpris et répond :
Et bien dès aujourd’hui, mais je vous déconseille tout effort physique.
La soldate sourit et conclut :
Ne vous en faites pas docteur, je saurai rester tranquille…
Quelques formalités administratives plus tard, la voici en route pour les cantonnements, où elle devra rester toute la journée. En théorie, car notre démon a un plan, et pas des moindres. Il sait maintenant où est détenu l’agent. Car pendant son sommeil comateux, il a réalisé un truc, et pas des moindres : c’était trop compliqué de lui faire quitter la base, trop peu discret. Il y est donc encore. Et notre Baalite croit savoir où. Il ne lui reste donc plus qu’à se rendre à l’endroit auquel il pense, ce qui ne sera pas simple.
La 1ère photo donne une vue d’ensemble du terrain, les militaires sont en bas à droite, de l’autre côté du Ticino normalement.
Présent, quelque part près du terrain d’aviation d’Ambri.
Le temps avait filé, dans 2 semaines, l’école de recrue prendrait fin. Et force était de constater que Tsevaot, malgré ses progrès et le soutien indéfectible de ses hommes, n’avait toujours pas retrouvé leur agent. Du coup, il était plutôt de mauvaise humeur ces derniers temps. Alors quand en plus, on l’avait collé de garde en pleine après-midi dans une zone où le risque était nul, avec une arme non-chargée, scotchée en blanc pour indiquer ce fait, ça l’agaçait prodigieusement.
Il prenait son mal en patience, près du cours d’eau local, le Ticino, qui était sans doute glacial. Alors qu’il observait la neige en prenant son mal en patience, il entendit des pas derrière lui. Faisant volte-face, il vit s’approcher le Major Zeffer, un suisse-allemand, anciennement en charge de la compagnie 1 et désormais Beruf Offizier (Officier de carrière) en charge de l’IFO. Le Baalite salue martialement, tâchant de le faire correctement, car ce n’est pas tous les jours qu’un major passe près de vous alors que vous faites une tâche de merde. Le major ne salue pas notre recrue, se contentant de lui foncer dessus, heurtant la jeune femme en plein ventre, lui coupant le souffle tandis qu’ils dévalent le talus vers le Ticino. Une fois au bord, Salomé tente de se dégager, mais elle sent la poigne de fer du Major. Ce salopard est fort, très fort. Il la retourne et lui plonge la tête dans l’eau avec violence. Le choc glacé de l’eau surprend Tseavot, le revigore, mais il sent qu’il n’est pas de taille. Dire que ce connard de Major aura attendu les derniers moments pour le tuer. Au moins, il rentrera en Enfer en sachant qui est derrière l’enlèvement de leur agent. Soudain, une voix se fait entendre, forte, claire :
Halte ou je tire !
Soudain, son calvaire s’interrompt. Le démon en profite pour reprendre son souffle et voir qui est son sauveur. Il s’agit de son pote Schlub, qui a levé son fusil, sans scotch, culasse engagée, vers le gradé.
Ce dernier se redresse doucement, levant les mains en disant, avec un lourd accent suisse-allemand :
Du calme soldat! C’est elle qui m’a agressé la première ! Je vous ordonne de baisser cette arme et d’arrêter cette femme.
Schlub semble hésiter, après tout, l’homme en face de lui est Major. Il ne prendrait pas le risque d’agresser un innocent, si ? Du coup, il baisse son arme. Fatale erreur, car le Major en profite pour dégainer un flingue. Sauf que là, c’est Tsevaot qui frappe. Fort, avec un caillou, à l’arrière du crâne du Major, qui pousse un grand cri se retourne et lui tire dessus, en plein ventre. Le bruit claque dans le vent, et le Baalite, titubant, choit dans l’eau glacée. Cette dernière vire au rouge, tandis que le démon est entraîné par le courant. Sur la rive, Schlub s’étant ressaisit, il s’est mis à couvert au moment où le second coup de feu claque. Très rapidement toutefois, une sirène se fait entendre tandis qu’une voiture de police déboule. Deux hommes en sortent, arme au poing et braque l’officier. Celui-ci semble hésiter un instant, puis se rend. Tsevaot, lui, ressort du cours d’eau, trempé, pissant le sang, puis choisit de courageusement s’effondrer, non sans avoir tenté de sortir son PPI.
Trou noir. Puis des voix, et enfin la lumière d’une lampe. Le démon ouvre les yeux. Il est dans un lit d’hôpital, tandis qu’un médecin, assez âgé, vêtu d’une blouse blanche, portant une moustache grise, comme ses cheveux, la regarde attentivement au travers de ses lunettes et lui dit :
Vous avez de la chance d’avoir survécu à une blessure de ce genre. Je crains que l’armée ce ne soit fini pour vous.
La jeune femme regarde le médecin et lui dit :
Monsieur, ce le sera quand je le déciderai. Quand puis-je sortir ?
Le médecin la regarde, surpris et répond :
Et bien dès aujourd’hui, mais je vous déconseille tout effort physique.
La soldate sourit et conclut :
Ne vous en faites pas docteur, je saurai rester tranquille…
Quelques formalités administratives plus tard, la voici en route pour les cantonnements, où elle devra rester toute la journée. En théorie, car notre démon a un plan, et pas des moindres. Il sait maintenant où est détenu l’agent. Car pendant son sommeil comateux, il a réalisé un truc, et pas des moindres : c’était trop compliqué de lui faire quitter la base, trop peu discret. Il y est donc encore. Et notre Baalite croit savoir où. Il ne lui reste donc plus qu’à se rendre à l’endroit auquel il pense, ce qui ne sera pas simple.
La 1ère photo donne une vue d’ensemble du terrain, les militaires sont en bas à droite, de l’autre côté du Ticino normalement.