Veuillez vous présenter chacun votre tour. Une remarque cependant: je sais qui vous êtes, mais ce n'est peut être pas le cas du reste du personnel. En conséquence votre nature ne sera connue que des gens présents dans cette pièce. J'espère que c'est assez clair.
L'homme qui les toise, yeux vifs, barbe grisonnante, veste impeccable, bon vivant à en juger son ventre éminent, est un mélange improbable de sérieux et d'amabilité. Il jette un regard circulaire face au groupe restreint d'anges qui ont été tous convoqués pour l'occasion. Certains volontairement ... d'autres par la force des choses.
Assis confortablement sur sa chaise devant un bureau fort encombré, il tasse une pile de papiers devant lui afin de les aligner, ajuste ses lunettes, regarde brièvement en direction d'une infirmière qui hoche de la tête et se retire dans une annexe. Elle revient peu de temps après pour distribuer à chacun un fascicule ainsi qu'un crayon bille. Il s'agit d'un questionnaire. Et pas n'importe lequel. Il est rédigé en angélique et le sceau de l'Administration atteste de sa véracité. Pas le genre de truc que l'on falsifie ou récupère facilement.
Un formulaire de 4 lignes: inutile d'en ajouter, le reste il le sait déjà ... n'empêche que cela soulève tout de même des questions chez l'ange curieuse de profession:
- Hmm, monsieur ?
- Houèle. Docteur Maxime Houèle. Ne vous inquiétez pas, tout sera bientôt plus clair. Quelqu'un désire un café ?
- Non merci.
- Je vois. Traitement de choc pour mademoiselle !
- ...
- Et vous, un café ?
Il désigne une autre personne assise 2 chaises plus loin. L'homme semble être un genre d'ouvrier qui a oublié de se changer voire de se laver. Il s'essuie gauchement le nez avec le revers de sa main avant de mater le docteur avec un air méfiant. Il finit par répondre
- Oui. On n'a pas le choix si je comprends bien.
- Je vois, traitement de choc pour vous aussi !
- Mais, mais ... je vous dis que je voulais un café !
- Pas convaincant. Suivant !
C'est vers une femme en tablier de cuisinière qu'il se tourne. Décidément, ils sont tous revenant du boulot ma parole ! Beretta n'avait pas encore fait attention à ce détail, mais il semble effectivement que la plupart sont habillés comme à leur habitude. D'ailleurs elle même est venue en tailleur. La femme interrogée répond du tac au tac au médecin, en prenant un air sûr d'elle et en souriant de toutes ses dents, impeccables au demeurant
- Avec grand plaisir !
- Vous n'avez pas besoin de moi, virez là.
- Euh ... c'est une plaisanterie j'espère, j'étais venue pour ...
- Sortez. Sinon je lâche mes clients sur vous, j'ai un ange de Joseph que je n'ai pas fini de soigner. Vous voulez voir ce que ça donne un repris des croisades ?
La femme pâlit, se lève et sort en claquant la porte
Salopards de concurrents, toujours à essayer de faire de l'espionnage industriel. Où en étions nous ? Ah oui, vous l'avez compris la question ne m'intéressait pas, par contre votre réaction beaucoup plus. Vous et vous, vous rejoignez Beretta et Praise-Purée dans la salle de formation intensive. Ce n'est pas négociable. Les autres nous allons poursuivre l'entretien en groupe, ne vous inquiétez pas ils vous rejoindront plus tard.
Les 4 frères dans la souffrance sont orientés vers une autre pièce concomitante. Au moment d'allumer la lumière, l'infirmière ricane tandis que les stagiaires en plein désarroi font face à la réalité qui allait être prochainement la leur.
L'homme qui les toise, yeux vifs, barbe grisonnante, veste impeccable, bon vivant à en juger son ventre éminent, est un mélange improbable de sérieux et d'amabilité. Il jette un regard circulaire face au groupe restreint d'anges qui ont été tous convoqués pour l'occasion. Certains volontairement ... d'autres par la force des choses.
Assis confortablement sur sa chaise devant un bureau fort encombré, il tasse une pile de papiers devant lui afin de les aligner, ajuste ses lunettes, regarde brièvement en direction d'une infirmière qui hoche de la tête et se retire dans une annexe. Elle revient peu de temps après pour distribuer à chacun un fascicule ainsi qu'un crayon bille. Il s'agit d'un questionnaire. Et pas n'importe lequel. Il est rédigé en angélique et le sceau de l'Administration atteste de sa véracité. Pas le genre de truc que l'on falsifie ou récupère facilement.
Quote:Identifiant du dossier de formation:
Etat civil de l'incarnation:
Motif de la formation:
Objectif à atteindre:
Un formulaire de 4 lignes: inutile d'en ajouter, le reste il le sait déjà ... n'empêche que cela soulève tout de même des questions chez l'ange curieuse de profession:
- Hmm, monsieur ?
- Houèle. Docteur Maxime Houèle. Ne vous inquiétez pas, tout sera bientôt plus clair. Quelqu'un désire un café ?
- Non merci.
- Je vois. Traitement de choc pour mademoiselle !
- ...
- Et vous, un café ?
Il désigne une autre personne assise 2 chaises plus loin. L'homme semble être un genre d'ouvrier qui a oublié de se changer voire de se laver. Il s'essuie gauchement le nez avec le revers de sa main avant de mater le docteur avec un air méfiant. Il finit par répondre
- Oui. On n'a pas le choix si je comprends bien.
- Je vois, traitement de choc pour vous aussi !
- Mais, mais ... je vous dis que je voulais un café !
- Pas convaincant. Suivant !
C'est vers une femme en tablier de cuisinière qu'il se tourne. Décidément, ils sont tous revenant du boulot ma parole ! Beretta n'avait pas encore fait attention à ce détail, mais il semble effectivement que la plupart sont habillés comme à leur habitude. D'ailleurs elle même est venue en tailleur. La femme interrogée répond du tac au tac au médecin, en prenant un air sûr d'elle et en souriant de toutes ses dents, impeccables au demeurant
- Avec grand plaisir !
- Vous n'avez pas besoin de moi, virez là.
- Euh ... c'est une plaisanterie j'espère, j'étais venue pour ...
- Sortez. Sinon je lâche mes clients sur vous, j'ai un ange de Joseph que je n'ai pas fini de soigner. Vous voulez voir ce que ça donne un repris des croisades ?
La femme pâlit, se lève et sort en claquant la porte
Salopards de concurrents, toujours à essayer de faire de l'espionnage industriel. Où en étions nous ? Ah oui, vous l'avez compris la question ne m'intéressait pas, par contre votre réaction beaucoup plus. Vous et vous, vous rejoignez Beretta et Praise-Purée dans la salle de formation intensive. Ce n'est pas négociable. Les autres nous allons poursuivre l'entretien en groupe, ne vous inquiétez pas ils vous rejoindront plus tard.
Les 4 frères dans la souffrance sont orientés vers une autre pièce concomitante. Au moment d'allumer la lumière, l'infirmière ricane tandis que les stagiaires en plein désarroi font face à la réalité qui allait être prochainement la leur.