09-24-2010, 03:13 PM
Musique[sub], même si c'est Haram...[/sub]
Quote:L'Arabie Saoudite... Qui aurait cru que je m'y rendrais un jour?
Le sable sans la plage, le soleil sans la crème solaire. L'Enfer sur Terre, d'une beauté époustouflante. Terre de pétrole et de ferveur musulmane, où le génie d'une Religion toute entière côtoie le désert le plus total.
Un pays à l'image de ses habitants: étranges, distants, aussi intelligents pour les affaires que stupides pour une foule de petites choses. Des êtres humains comme les autres.
J'ai quitté Immac-sur-sable et ses bondieuseries, après avoir demandé ma mutation auprès des services de Ouikka. Je n'avais plus aucun intérêt pour Andréalphus, maintenant que j'avais réglé le compte de Semaëlon.
Ouikka, ou l'art de tout faire exploser sans en avoir l'air. Parfaitement dans mon état d'esprit. Depuis que j'avais appris que ma demande était acceptée, j'avais fêté cela dignement en m'attaquant au GIGN, décimant la section locale...
J'avais une soif de sang et de violence terribles, seules choses à même de calmer la douleur qui était encore mienne à l'époque.
Ils ne m'ont pas affectée tout de suite aux services de Ouikka. J'étais là en tant qu'observatrice, jeune recrue parmi les autres, le temps de voir si j'étais vraiment motivée pour basculer au service d'un autre Prince.
J'avais rejoint l'un des camps de "réadaptation" destinés aux Jihadistes repentis. J'écoutais les leçons de théologie subtilement détournées pour inciter les terroristes à reprendre les armes.
J'apprenais les préceptes islamistes en me rendant compte que nos services avaient fait un sacré chemin chez les musulmans, contrairement aux autres services chez les chrétiens et chez les juifs.
Pendant six mois, sous l'identité d'un irakien de 20 et quelques années, j'ai appris les préceptes que mettaient en œuvre les services de Ouikka en Arabie Saoudite. Je me suis totalement fondue dans mon personnage, avant de commencer à entrer en contact avec les récalcitrants.
En tant que recrue d'Andréalphus, j'étais chargée de mettre à profit mon savoir faire pour les ramener au bercail. C'était facile à faire, à vrai dire, même si les premiers temps, j'ai eu du mal à ne pas faire intervenir de sexe dans tout cela. Des Jihadistes Gays, c'était pas vraiment le but...
Nous étions financés par la famille Ben Laden. La vraie, celle d'Oussama. Nous l'étions par le biais de sociétés écrans et de fondations diverses, parfaitement fondus dans le paysage. Personne ne connaissait nos réelles motivations. Moi non plus, à vrai dire.
Beaucoup de choses me semblaient étranges, et même les démons mêlés aux humains recevaient des leçons, subissaient le bourrage de crâne quotidien. Aucune idée de ce qu'ils nous réservaient.
Mais au moins, j'étais loin d'Immac, de France, et de mon ancienne vie.
Puis le grand jour est venu. La fête de l'Aïd al-Kabir s'annonçait sanglante à Bagdad...