01-19-2005, 08:20 PM
Et ce thread remonte...
Parce que j'ai écris des trucs que j'voulais pas perdre. Parce que ça fait longtemps que j'les avais pas vu. Parce que Kiouioui avait fait un bide, alors que ça n'aurait pas du. Parce que Kiouioui j'l'aime bien. Parce que desfois pas besoin de parce que ^^
Un inconnu
Je suis le poète Errance,
Le fils d'Agonie,
Maître des roses d'envies,
Amant de Souffrance
Je suis l’ignoré par les ignorants,
Le dictateur du faible et du violent,
Ma maîtresse est la Mort, et je suis son serviteur,
A jamais j’œuvre pour elle, infâme tueur.
Je vous offre une éternelle angoisse,
Vous mes moutons, mes inférieurs,
Toujours dominés par la peur,
J’avoue ma peine, cœur de glace…
L’on me nomme le Destructeur de cité,
L’on me nomme Créateur des ruinés,
Et pourtant, je ne vous ai pas toujours fauché,
Loin de là, un Temps j’étais votre aîné.
Je suis entré au service,
De celle qui met fin aux sévices,
Je suis le valet de la Dame Ethérée,
Je suis sa félicité.
Pourquoi ce titre ? Parce que le truc que j'ose appeller poème est de forme tellement classique qu'il mérite pas un titre plus " original/différencié "
Le Poète
Parle. Un murmure dans le vent comme l’ondée dans un
Lac. Grouille de puissance comme gronde la vie en ton corps,
ferme les yeux et laisse-toi prendre.
Simplement. Une inspiration. Apnée, tu plonges au plus profond,
un regard tu jaillis, triste mais peu déçu et
le torrent se déverse. Laisse ta main te guider,
laisse tes iris se voiler. Laisse-toi te désaccorder. Car un
instant au loin une ombre frémira, d’un geste tu l’écartes.
Et les couleurs t’aveuglent. Un muscle tressaille,
les lèvres s’étirent, longue et salée elle s’écoule.
Possède l’émotion. Un autre monde, mort le jour, il vit quand elle
t’éclaire. Doux et intense, heureux et triste, pourtant sans tension.
Un instant suffit à chaque fois, éphémère, éthérée, ébloui.
Ecris, meurs, détruis, aime, enfante, pleurs, libère. Vis.
Parce que malgré son incompréhensibilité notoire, si on fait attention, il représente ma vision personnelle du rôle d'un " poète " ( si ça vous intéresse vraiment, j'expliquerai les références obscurs à ma propre " mythologie " personnelle ( et complétement commune puisque formé à partir de bout d'culture trop connue ) )
Parce que j'ai écris des trucs que j'voulais pas perdre. Parce que ça fait longtemps que j'les avais pas vu. Parce que Kiouioui avait fait un bide, alors que ça n'aurait pas du. Parce que Kiouioui j'l'aime bien. Parce que desfois pas besoin de parce que ^^
Un inconnu
Je suis le poète Errance,
Le fils d'Agonie,
Maître des roses d'envies,
Amant de Souffrance
Je suis l’ignoré par les ignorants,
Le dictateur du faible et du violent,
Ma maîtresse est la Mort, et je suis son serviteur,
A jamais j’œuvre pour elle, infâme tueur.
Je vous offre une éternelle angoisse,
Vous mes moutons, mes inférieurs,
Toujours dominés par la peur,
J’avoue ma peine, cœur de glace…
L’on me nomme le Destructeur de cité,
L’on me nomme Créateur des ruinés,
Et pourtant, je ne vous ai pas toujours fauché,
Loin de là, un Temps j’étais votre aîné.
Je suis entré au service,
De celle qui met fin aux sévices,
Je suis le valet de la Dame Ethérée,
Je suis sa félicité.
Pourquoi ce titre ? Parce que le truc que j'ose appeller poème est de forme tellement classique qu'il mérite pas un titre plus " original/différencié "
Le Poète
Parle. Un murmure dans le vent comme l’ondée dans un
Lac. Grouille de puissance comme gronde la vie en ton corps,
ferme les yeux et laisse-toi prendre.
Simplement. Une inspiration. Apnée, tu plonges au plus profond,
un regard tu jaillis, triste mais peu déçu et
le torrent se déverse. Laisse ta main te guider,
laisse tes iris se voiler. Laisse-toi te désaccorder. Car un
instant au loin une ombre frémira, d’un geste tu l’écartes.
Et les couleurs t’aveuglent. Un muscle tressaille,
les lèvres s’étirent, longue et salée elle s’écoule.
Possède l’émotion. Un autre monde, mort le jour, il vit quand elle
t’éclaire. Doux et intense, heureux et triste, pourtant sans tension.
Un instant suffit à chaque fois, éphémère, éthérée, ébloui.
Ecris, meurs, détruis, aime, enfante, pleurs, libère. Vis.
Parce que malgré son incompréhensibilité notoire, si on fait attention, il représente ma vision personnelle du rôle d'un " poète "
( si ça vous intéresse vraiment, j'expliquerai les références obscurs à ma propre " mythologie " personnelle ( et complétement commune puisque formé à partir de bout d'culture trop connue ) )