04-05-2009, 01:43 PM
La femme de l’est au carré rouge avait juste adressé un signe de tête à Francette quand elle avait embarqué l’ange à la suite de sa fornication avec la blondinette. Le démon en elle se sentait légèrement frustré, mais le bon déroulement des opérations passaient avant ses caprices. Au moins pour ce soir.
Un autre ange semblait en proie à la luxure et avait l’air bien réveillé tandis que roucoulait contre lui... Maël ?!
La femme cligna des yeux plusieurs fois.
Cet ange, sa tête lui était familière. Où est-ce qu’il l’avait vu déjà ? Ouuiiii… il avait joué dans ce film là… le Faucheur… ou le Rédempteur, elle ne savait plus trop, cela datait d’il y a plus de dix ans. Par l’enfer, elle comprenait que Maël n’ait pas pu résister.
Encore un dilemme, la tentation d’ébruiter les petites habitudes de backroom de Scholtens et sa romance avec le fougueux Maël ou bien se taire pour protéger la réputation du jeune politicien catholique.
Le démon aurait tout le temps d’y réfléchir plus tard si l’acteur arrivait à sortir d’ici. Pour le moment, il fallait s’occuper du plus d’urgent.
La mafieuse reprit le chemin en direction de l’entrée de la discothèque. Il y avait de l’agitation là-bas, et il serait bon de calmer un peu le jeu. Pas vraiment qu’il y avait quoi que ce soit à craindre mais pour le principe.
Elle s'empara des bras de deux types à la peau un rien blafarde et au regard ne brillant pas franchement d’intelligence. Des goules attachées à la sécurité. Le genre à s’appeler Igor et Hector.
- Okay, mes grRrands. Vous allez me RrécupérRRer les badges. HectoRr… tu iRras ensuite vérRRifier les vidéos de suRrveillance. Je ne veux pas de trRraces.
- Biiien, maitreeesse.
- Oui, m- maitresse.
Elle les laissa pour allerprendre des mains d’un humain l’un des fameux badge coloré. Cela suscitait sa curiosité. Le démon de l'embrouille, des échecs, et des plans à dix tiroirs qu'il était au tréfond de ce corps de bombe de l'est ne pouvait pas se satisfaire de la vacuité apparente des actes des anges. Il fallait qu'il y ait un sens. Une annonce de guerre, d'apocalypse, n'importe quoi pouvant lui faire échapper à l'ennui d'une existence facile tirant sur la longueur.
- Heeeey, t’abuses, rends le moi !
Le regard qu’elle lui lança suffit à le faire taire. Ses tripes s’étaient nouées d’un seul coup comme si un instinct de survie primaire lui hurlait de ne pas s’y frotter. Il recula de quelques pas et se cogna contre quelqu’un. Il se sentit blêmir d’un coup quand il se rendit compte que c’était une autre russkof habillée de manière similaire à la première. Celle-ci lui adressa un sourire indulgent avant de le laisser filer.
- Eh bien, Colonel, cela ne te ressemble pas de faire peur à la piétaille.
- Rregarrde plutôt ceci, Capitaine !
- De la propa-gang du Tecktonik Motus Club? dit-elle en examinant sous toutes les coutures le petit badge.
- Ils jouent suRr un terRrrain où ils ne peuvent pas gagner.
La « russkof » n’était pas vraiment sûre de quel terrain voulait parler son colonel. Ce démon en maîtrisait tellement ! Elle se contenta de hocher la tête d’un air entendu.
- Tu as un plan ?
Le sourire offert en réponse était plein de promesses. Bien sûr qu’il avait un plan !
Un autre ange semblait en proie à la luxure et avait l’air bien réveillé tandis que roucoulait contre lui... Maël ?!
La femme cligna des yeux plusieurs fois.
Cet ange, sa tête lui était familière. Où est-ce qu’il l’avait vu déjà ? Ouuiiii… il avait joué dans ce film là… le Faucheur… ou le Rédempteur, elle ne savait plus trop, cela datait d’il y a plus de dix ans. Par l’enfer, elle comprenait que Maël n’ait pas pu résister.
Encore un dilemme, la tentation d’ébruiter les petites habitudes de backroom de Scholtens et sa romance avec le fougueux Maël ou bien se taire pour protéger la réputation du jeune politicien catholique.
Le démon aurait tout le temps d’y réfléchir plus tard si l’acteur arrivait à sortir d’ici. Pour le moment, il fallait s’occuper du plus d’urgent.
La mafieuse reprit le chemin en direction de l’entrée de la discothèque. Il y avait de l’agitation là-bas, et il serait bon de calmer un peu le jeu. Pas vraiment qu’il y avait quoi que ce soit à craindre mais pour le principe.
Elle s'empara des bras de deux types à la peau un rien blafarde et au regard ne brillant pas franchement d’intelligence. Des goules attachées à la sécurité. Le genre à s’appeler Igor et Hector.
- Okay, mes grRrands. Vous allez me RrécupérRRer les badges. HectoRr… tu iRras ensuite vérRRifier les vidéos de suRrveillance. Je ne veux pas de trRraces.
- Biiien, maitreeesse.
- Oui, m- maitresse.
Elle les laissa pour allerprendre des mains d’un humain l’un des fameux badge coloré. Cela suscitait sa curiosité. Le démon de l'embrouille, des échecs, et des plans à dix tiroirs qu'il était au tréfond de ce corps de bombe de l'est ne pouvait pas se satisfaire de la vacuité apparente des actes des anges. Il fallait qu'il y ait un sens. Une annonce de guerre, d'apocalypse, n'importe quoi pouvant lui faire échapper à l'ennui d'une existence facile tirant sur la longueur.
- Heeeey, t’abuses, rends le moi !
Le regard qu’elle lui lança suffit à le faire taire. Ses tripes s’étaient nouées d’un seul coup comme si un instinct de survie primaire lui hurlait de ne pas s’y frotter. Il recula de quelques pas et se cogna contre quelqu’un. Il se sentit blêmir d’un coup quand il se rendit compte que c’était une autre russkof habillée de manière similaire à la première. Celle-ci lui adressa un sourire indulgent avant de le laisser filer.
- Eh bien, Colonel, cela ne te ressemble pas de faire peur à la piétaille.
- Rregarrde plutôt ceci, Capitaine !
- De la propa-gang du Tecktonik Motus Club? dit-elle en examinant sous toutes les coutures le petit badge.
- Ils jouent suRr un terRrrain où ils ne peuvent pas gagner.
La « russkof » n’était pas vraiment sûre de quel terrain voulait parler son colonel. Ce démon en maîtrisait tellement ! Elle se contenta de hocher la tête d’un air entendu.
- Tu as un plan ?
Le sourire offert en réponse était plein de promesses. Bien sûr qu’il avait un plan !