04-04-2009, 11:08 AM
Soudain, le son lourd, ambiance indus, tombe. Le DJ ne fait pourtant aucun appel.
Dans ses mains, un épais 33 tours glisse depuis une étagère et sa boîte, jusque sur sa platine.
Impassible, le casque sur une oreille, il met en route ses instruments, et le son lourd envahit l’atmosphère.
http://www.deezer.com/track/1583045
Ce changement soudain d’ambiance, interpelle les habitués, comme les nouveaux. C’est une musique sur laquelle on ne danse guère et qui prête plus à l’écoute.
Alors que le premier violon se met à vibrer : une voix surgit. Cette dernière vient de la discothèque.
Puissante et asexuée.
Elle ne vient ni d’une scène, ni du système de son de la salle.
Ce chant vient bel et bien de la salle elle-même, perdu dans l’infinité d’échos qu’offre la disposition de la discothèque, la voix provient de partout.
Et donc de nulle part.
Ce chant parfois grave et profond se dénote des autres non par son caractère mystérieux, mais bien par sa fluidité et sa grâce.
Même parmi les plus grands maîtres du chant, on compte très peu d’artiste capable d’une telle performance vocale. Ce timbre approche la perfection.
Et sa voix monte crescendo alors que sa chanson commence…
Ma voix vient du fond des abysses, issue du chœur des déchus,
Mon âme est l’instigatrice , mon appétit jamais repu,
Je ne suis ni Eternel, ni l’enfant des plus belles étoiles,
Honnis soit le ciel, appelez moi l’amorale.
Je sais ma fin certaine, et cesse d’en souffrir,
Je me repais de chaque instant, peu importe de mourir,
Car ils ne m’attendent pas de l’autre côté,
Les anges, Dieu et toute leur bonté…
C’est aujourd’hui que je veux vivre !
Maintenant que gorger de vie, je peux sourire !
Qu’ils me brûlent, m’abattent ou m’égorgent…
Je vis pour moi, c’est mon destin que je forge !
Je sais ma fin certaine, et cesse d’en souffrir,
Je me repais de chaque instant, peu importe de mourir,
Car ils ne m’attendent pas de l’autre côté,
Les anges, Dieu et toute leur pitié…
De violence, de rage et de sauvagerie,
J’arrache, je me bats, et m’abreuve de vie,
On me dit rouge de haine, on me dit lâche,
Honnis soit le ciel, c’est sur les anges que je crache !
Je sais ma fin certaine, et cesse d’en souffrir,
Je me repais de chaque instant, peu importe de mourir,
Car ils ne m’attendent pas de l’autre côté,
Les anges, Dieu et leur ressuscité…
Alors dis-moi ton nom,
Haut et clair, affranchis-toi des sermons,
Là haut, ils ne t’écoutent plus alors viens,
Je te promets sang, sueur et rires sur mon chemin…
Je sais ma fin certaine, et cesse d’en souffrir,
Je me repais de chaque instant, peu importe de mourir,
Car ils ne m’attendent pas de l’autre côté,
Les anges, Dieu…et tous leurs mensonges éhontés !
La voix s’apaise…Alors que la mélodie cesse.
Puis elle reprend sur un ton dénué de mélodie.
- Assez. Qu’elles cessent les humiliations. Assez. C’est notre fierté qu’ils piétinent. Frères et sœurs, que tout soit consommé. Qu’elle cesse cette maudite absolution !
--
[ Chant +3, volonté 5 ]
Dans ses mains, un épais 33 tours glisse depuis une étagère et sa boîte, jusque sur sa platine.
Impassible, le casque sur une oreille, il met en route ses instruments, et le son lourd envahit l’atmosphère.
http://www.deezer.com/track/1583045
Ce changement soudain d’ambiance, interpelle les habitués, comme les nouveaux. C’est une musique sur laquelle on ne danse guère et qui prête plus à l’écoute.
Alors que le premier violon se met à vibrer : une voix surgit. Cette dernière vient de la discothèque.
Puissante et asexuée.
Elle ne vient ni d’une scène, ni du système de son de la salle.
Ce chant vient bel et bien de la salle elle-même, perdu dans l’infinité d’échos qu’offre la disposition de la discothèque, la voix provient de partout.
Et donc de nulle part.
Ce chant parfois grave et profond se dénote des autres non par son caractère mystérieux, mais bien par sa fluidité et sa grâce.
Même parmi les plus grands maîtres du chant, on compte très peu d’artiste capable d’une telle performance vocale. Ce timbre approche la perfection.
Et sa voix monte crescendo alors que sa chanson commence…
Ma voix vient du fond des abysses, issue du chœur des déchus,
Mon âme est l’instigatrice , mon appétit jamais repu,
Je ne suis ni Eternel, ni l’enfant des plus belles étoiles,
Honnis soit le ciel, appelez moi l’amorale.
Je sais ma fin certaine, et cesse d’en souffrir,
Je me repais de chaque instant, peu importe de mourir,
Car ils ne m’attendent pas de l’autre côté,
Les anges, Dieu et toute leur bonté…
C’est aujourd’hui que je veux vivre !
Maintenant que gorger de vie, je peux sourire !
Qu’ils me brûlent, m’abattent ou m’égorgent…
Je vis pour moi, c’est mon destin que je forge !
Je sais ma fin certaine, et cesse d’en souffrir,
Je me repais de chaque instant, peu importe de mourir,
Car ils ne m’attendent pas de l’autre côté,
Les anges, Dieu et toute leur pitié…
De violence, de rage et de sauvagerie,
J’arrache, je me bats, et m’abreuve de vie,
On me dit rouge de haine, on me dit lâche,
Honnis soit le ciel, c’est sur les anges que je crache !
Je sais ma fin certaine, et cesse d’en souffrir,
Je me repais de chaque instant, peu importe de mourir,
Car ils ne m’attendent pas de l’autre côté,
Les anges, Dieu et leur ressuscité…
Alors dis-moi ton nom,
Haut et clair, affranchis-toi des sermons,
Là haut, ils ne t’écoutent plus alors viens,
Je te promets sang, sueur et rires sur mon chemin…
Je sais ma fin certaine, et cesse d’en souffrir,
Je me repais de chaque instant, peu importe de mourir,
Car ils ne m’attendent pas de l’autre côté,
Les anges, Dieu…et tous leurs mensonges éhontés !
La voix s’apaise…Alors que la mélodie cesse.
Puis elle reprend sur un ton dénué de mélodie.
- Assez. Qu’elles cessent les humiliations. Assez. C’est notre fierté qu’ils piétinent. Frères et sœurs, que tout soit consommé. Qu’elle cesse cette maudite absolution !
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[ Chant +3, volonté 5 ]