07-07-2008, 11:50 AM
Chapitre 3 - Les portugais vendent aussi du pain
Arrivé à grand peine à la maison, Le daron pleurait à chaude larme. Moumouche tentait depuis près de 15 kilomètres de lui changer les idées mais nan, rien. Il était l’ignoble auteur de ces quadruple désélections.
Bah oui désélections. On dit malaimé pour une personne que personne n’aime, on dit incompris bah pour quelqu’un qu’on n’comprend pas et on dit désélectionner pour quelqu’un qui meurt dans d’atroces souffrances par qu’il est con et qu’en fait c’est très bien qu’il meurt parce qu’il ne pourra pas engendrer une descendance excessivement conne comme son père.
Une histoire de gène, quoi.
Darwin avait tranché. Ils étaient cons comme des ballons, y a eu désélection. Facile.
Putain mais merde c’est simple, y a la sélection naturelle et la désélection naturelle. Bah là,… Ah bah voilà tu vois quand tu veux…
Donc Moumouche tentait d’apaiser ce bon vieux Murray le daron.
Lorsque des jeunes comme ça sont promis à un brillant avenir, on se doit d’intervenir. Ca parait évident comme ça, mais tomber sur les êtres les plus cons de la planète, ça se détecte pas au premier coup d’œil voyez-vous ?
Encore fallait déterminer le potentiel tout ça, tout ça.
Il fallut 2 heures à Moumouche pour sécher les larmes de son pote Le daron.
Le lendemain, ils décidèrent d’aller à l’école pour noyer leur chagrin. Rien de tel que des équations d’ordre zéro sans inconnu pour se r’quinquer. Ouais juste les apprendre par cœur.
Des tables de multiplications qu’ils appellent ça. C’est marrant et très con mais ça détend bien.
Sur le retour, Moumouche et lui passèrent devant la boulangerie « Bubbles ». « La boulangerie Bubbles ? La boulangerie des boules et des Bulls »
La boulangère : Boumyour bounhoummeche, Q’estch quech t’é sertche ?
Le daron : J’voudrais des trucs qui piquent.
La boulangère pas habituée à servir des trucs qui piquent : Desch troucs qui pichent ?
Le daron : Oui des trucs qui piquent …
La boulangère avec l’œil de la boulangère interloquée se retourne pour parler à son mari
: Hey Jizuche ? Oun faitche desche troucs qui pichent nouche ?
Jésus le mari de la boulangère avec l’œil de la boulangère interloquée qui s’était retournée pour parler à son mari : Nonche.
La boulangère : Nonche désoléeche missiouche.
Le daron : Arff… C’est bien ma veine.
La boulangère toujours un peu interloquée mais façon un peu moins interloquée quoi : Coummentch tu t’appellesche ?
Moumouche : Il s’appelle « Le daron » M’dame… non sans un sourire
La Boulangère : Lledarrow ?
La daron et Moumouche opinent du chef en cœur afin d’exprimer par l’affirmative leur désir de voir écourter cette magnifique discussion des plus courtoises…
La boulangère, appuyée par un ultime clin d’œil combo de ouf, leur tendit un p’tit paquet de bonbons dans lequel se battait un vingtaine de bonbons amoureusement appelés « Tête brulée ». Elle les regarda partir l’air amusé…
Et l’enfer se déchaina…
Arrivé à grand peine à la maison, Le daron pleurait à chaude larme. Moumouche tentait depuis près de 15 kilomètres de lui changer les idées mais nan, rien. Il était l’ignoble auteur de ces quadruple désélections.
Bah oui désélections. On dit malaimé pour une personne que personne n’aime, on dit incompris bah pour quelqu’un qu’on n’comprend pas et on dit désélectionner pour quelqu’un qui meurt dans d’atroces souffrances par qu’il est con et qu’en fait c’est très bien qu’il meurt parce qu’il ne pourra pas engendrer une descendance excessivement conne comme son père.
Une histoire de gène, quoi.
Darwin avait tranché. Ils étaient cons comme des ballons, y a eu désélection. Facile.
Putain mais merde c’est simple, y a la sélection naturelle et la désélection naturelle. Bah là,… Ah bah voilà tu vois quand tu veux…
Donc Moumouche tentait d’apaiser ce bon vieux Murray le daron.
Lorsque des jeunes comme ça sont promis à un brillant avenir, on se doit d’intervenir. Ca parait évident comme ça, mais tomber sur les êtres les plus cons de la planète, ça se détecte pas au premier coup d’œil voyez-vous ?
Encore fallait déterminer le potentiel tout ça, tout ça.
Il fallut 2 heures à Moumouche pour sécher les larmes de son pote Le daron.
Le lendemain, ils décidèrent d’aller à l’école pour noyer leur chagrin. Rien de tel que des équations d’ordre zéro sans inconnu pour se r’quinquer. Ouais juste les apprendre par cœur.
Des tables de multiplications qu’ils appellent ça. C’est marrant et très con mais ça détend bien.
Sur le retour, Moumouche et lui passèrent devant la boulangerie « Bubbles ». « La boulangerie Bubbles ? La boulangerie des boules et des Bulls »
La boulangère : Boumyour bounhoummeche, Q’estch quech t’é sertche ?
Le daron : J’voudrais des trucs qui piquent.
La boulangère pas habituée à servir des trucs qui piquent : Desch troucs qui pichent ?
Le daron : Oui des trucs qui piquent …
La boulangère avec l’œil de la boulangère interloquée se retourne pour parler à son mari
: Hey Jizuche ? Oun faitche desche troucs qui pichent nouche ?
Jésus le mari de la boulangère avec l’œil de la boulangère interloquée qui s’était retournée pour parler à son mari : Nonche.
La boulangère : Nonche désoléeche missiouche.
Le daron : Arff… C’est bien ma veine.
La boulangère toujours un peu interloquée mais façon un peu moins interloquée quoi : Coummentch tu t’appellesche ?
Moumouche : Il s’appelle « Le daron » M’dame… non sans un sourire
La Boulangère : Lledarrow ?
La daron et Moumouche opinent du chef en cœur afin d’exprimer par l’affirmative leur désir de voir écourter cette magnifique discussion des plus courtoises…
La boulangère, appuyée par un ultime clin d’œil combo de ouf, leur tendit un p’tit paquet de bonbons dans lequel se battait un vingtaine de bonbons amoureusement appelés « Tête brulée ». Elle les regarda partir l’air amusé…
Et l’enfer se déchaina…