05-16-2004, 11:14 PM
Je ne suis point eunuque,
C'est là tout mon malheur.
Mon sexe je l'éduque
N'importe où, à toute heure.
Je ne suis point aigri,
Loin s'en faut mon ami
Car quand mon ciel est gris,
J'en parle et puis j'en rie.
Ma rancoeur, voyez-vous,
N'est point que vous sachiez,
Mieux que moi après tout,
Aux femmes vous confier.
C'est qu'il vous soit permis
De croire un seul instant
Que je sois pour ceci
Plus risible qu'aimant.
Quant à votre promise,
Il était bien aisé
De savoir, qu'à ma guise,
Lui plaire je ne sais.
Moi et votre âme soeur,
Sans jamais rien lui faire.
Vous, seul avec mon coeur,
Le piétinez à terre.
C'est là que le bas blesse,
Que vous n'avez point vu
Que votre humour en liesse
Frappe sans retenue.
J'avais cru plaisanter
Sur des faits anodins.
Vous avez pris le soin
De bien me fustiger.
Etre adulte, monsieur,
Ce n'est point de l'esprit
Mais savoir qu'il vaut mieux
Eviter le mépris.
Vous attaquer alors
A une plaie béante
Démontre sans efforts
Les démons qui vous hantent.
Quant à ce doux en-tête,
Il m'est venu ainsi :
Vous comprendrez peut-être
Qu'au fond de ma cuvette
C'est vos plaisanteries
Que j'ai cru reconnaître.
C'est là tout mon malheur.
Mon sexe je l'éduque
N'importe où, à toute heure.
Je ne suis point aigri,
Loin s'en faut mon ami
Car quand mon ciel est gris,
J'en parle et puis j'en rie.
Ma rancoeur, voyez-vous,
N'est point que vous sachiez,
Mieux que moi après tout,
Aux femmes vous confier.
C'est qu'il vous soit permis
De croire un seul instant
Que je sois pour ceci
Plus risible qu'aimant.
Quant à votre promise,
Il était bien aisé
De savoir, qu'à ma guise,
Lui plaire je ne sais.
Moi et votre âme soeur,
Sans jamais rien lui faire.
Vous, seul avec mon coeur,
Le piétinez à terre.
C'est là que le bas blesse,
Que vous n'avez point vu
Que votre humour en liesse
Frappe sans retenue.
J'avais cru plaisanter
Sur des faits anodins.
Vous avez pris le soin
De bien me fustiger.
Etre adulte, monsieur,
Ce n'est point de l'esprit
Mais savoir qu'il vaut mieux
Eviter le mépris.
Vous attaquer alors
A une plaie béante
Démontre sans efforts
Les démons qui vous hantent.
Quant à ce doux en-tête,
Il m'est venu ainsi :
Vous comprendrez peut-être
Qu'au fond de ma cuvette
C'est vos plaisanteries
Que j'ai cru reconnaître.