04-02-2008, 11:31 AM
Le matin se lève avec paresse sur la banlieue d'Immac sur Sables. Le petit pavillon où réside Arielle Cocagne depuis la mort de son père 17 ans auparavant semble rayonner dans le voisinage. Les murs extérieurs sont décorés de graffitis élégants, d'étranges statues faites de bric et de broc se contorsionnent dans le jardin fleuri et bien entretenu.
Bienvenue au Refuge.
Ce n'est pas la propriétaire du lieu qui est à l'origine de ces oeuvres éphémères et de leur entretien mais les pauvres âmes qu'elle a accueilli pendant ces 17 années, comme toutes récompenses pour la largesse de son coeur.
Des petits pas se font entendre. Une main d'enfant pousse la porte de la cuisine et la frimousse de Mano, 6 ans, apparaît dans l'encadrure. Arielle est debout devant la table et c'est l'odeur des gaufres qu'elle prépare pour le petit déjeuner qui a attiré le dernier et le plus jeune de ses protégés. Eliane, sa mère, doit encore dormir à l'étage dans un lit confortable, enfin à l'abri des vicissitudes du monde extérieur. Dans quelques semaines ou quelques mois ils partiront, Arielle le sait. Mais en attendant tout ce qui compte c'est le sourire plein de miettes de Mano, une gaufre toute chaude entre les mains.
Dans quelques semains ou quelques mois, un nouveau dessin sera punaisé au mur de la petite chambre de la maîtresse des lieux. Un dessin qui lui réchauffera le coeur jusqu'au jour du grand départ.
Bienvenue au Refuge.
Ce n'est pas la propriétaire du lieu qui est à l'origine de ces oeuvres éphémères et de leur entretien mais les pauvres âmes qu'elle a accueilli pendant ces 17 années, comme toutes récompenses pour la largesse de son coeur.
Des petits pas se font entendre. Une main d'enfant pousse la porte de la cuisine et la frimousse de Mano, 6 ans, apparaît dans l'encadrure. Arielle est debout devant la table et c'est l'odeur des gaufres qu'elle prépare pour le petit déjeuner qui a attiré le dernier et le plus jeune de ses protégés. Eliane, sa mère, doit encore dormir à l'étage dans un lit confortable, enfin à l'abri des vicissitudes du monde extérieur. Dans quelques semaines ou quelques mois ils partiront, Arielle le sait. Mais en attendant tout ce qui compte c'est le sourire plein de miettes de Mano, une gaufre toute chaude entre les mains.
Dans quelques semains ou quelques mois, un nouveau dessin sera punaisé au mur de la petite chambre de la maîtresse des lieux. Un dessin qui lui réchauffera le coeur jusqu'au jour du grand départ.