02-11-2008, 02:03 PM
Le Père Fritz venait de pénétrer dans la grande salle.
La taille de la pièce contrastait furieusement avec l'étroitesse des égouts parcourus jusque là.
Un sentiment déplaisant trottait dans l'esprit du prêtre depuis quelques minutes déjà, et le changement de décor ne faisait rien pour aider. Bien au contraire.
Il était fatigué.
(soupir)
Extenué même.
Et l'impression d'immensité aspira l'homme de foi.
Son corps, résigné à abandonner, ne pouvait plus soutenir son arme.
Son bras empli de faiblesse se baissa, laissant balloter son arme bêtement au gré des sursauts et des mouvements sporadiques du prêtre.
Sa vue se brouilla, et bientôt les membres du groupe ne furent plus que des tâches informes se débattant au loin, avant de disparaitre entièrement à ses yeux.
Les sons étaient chassés par le souffle de puanteur des lieux, et le seul sentiment qui s'empara du Père Fritz fut l'impression d'être étouffé par chaque bouffée d'air putride qu'il aspirait.
Sa force le quittait.
Sa force le quittait et il ne pouvait rien y faire. Bientôt il tomberait sur le sol, terrassé par des ténèbres trop noires pour lui.
Sa force le quittait...
Mais pas sa Foi.
La Foi éclata en lui.
Et chaque cellule de son corps fut emplie d'un vent de sainteté, d'un souffle nouveau.
Le Saint Esprit lui même s'empara de son être entier, et toute faiblesse fut balayée par l'énergie divine.
La lumière d'abord. Eclatante, l'aveuglant, et le baignant ensuite dans une sainte lumière.
Les ombres reculèrent à chacun de ses pas, et les ténèbres se dissipèrent.
Ses pupilles se dilatèrent étrangement, lui donnant un regard dur, empli de noirceur.
Sa vision perçait les abysses les plus profondes du Mal.
Les sons se firent plus forts, plus clairs, mais pas assourdissants. Au contraire. Ils étaient...mélodieux.
Une musique sainte parvenait aux oreilles de Fritz, et ce qu'il entendait, il ne le connaissait que trop bien. Mais il l'avait oublié.
Dieu invitait le Père Fritz dans une Danse Macabre, et c'était l'homme de foi qui menait le rythme et la danse.
Le Père Fritz s'engouffra parmi les colonnes, se dirigeant sans crainte vers le coeur de la pièce.
Il n'avait pas encore aperçu son adversaire diabolique, et pourtant, son arme se leva d'elle même, braquant les ténèbres.
Le chien de son arme entama son propre ballet, et le bruit de la détonation éclata, envahissant toute la salle.
La réponse se fit immédiate, et un cri de douleur lui vint aux oreilles.
Le chant de la douleur, et de la mort. Mais pour qui ?
La Danse Macabre avait commencé...
Et apparemment Toriah et le Colosse ne savaient pas danser. Surement à cause de quelques chaussures à talon.
La taille de la pièce contrastait furieusement avec l'étroitesse des égouts parcourus jusque là.
Un sentiment déplaisant trottait dans l'esprit du prêtre depuis quelques minutes déjà, et le changement de décor ne faisait rien pour aider. Bien au contraire.
Il était fatigué.
(soupir)
Extenué même.
Et l'impression d'immensité aspira l'homme de foi.
Son corps, résigné à abandonner, ne pouvait plus soutenir son arme.
Son bras empli de faiblesse se baissa, laissant balloter son arme bêtement au gré des sursauts et des mouvements sporadiques du prêtre.
Sa vue se brouilla, et bientôt les membres du groupe ne furent plus que des tâches informes se débattant au loin, avant de disparaitre entièrement à ses yeux.
Les sons étaient chassés par le souffle de puanteur des lieux, et le seul sentiment qui s'empara du Père Fritz fut l'impression d'être étouffé par chaque bouffée d'air putride qu'il aspirait.
Sa force le quittait.
Sa force le quittait et il ne pouvait rien y faire. Bientôt il tomberait sur le sol, terrassé par des ténèbres trop noires pour lui.
Sa force le quittait...
Mais pas sa Foi.
La Foi éclata en lui.
Et chaque cellule de son corps fut emplie d'un vent de sainteté, d'un souffle nouveau.
Le Saint Esprit lui même s'empara de son être entier, et toute faiblesse fut balayée par l'énergie divine.
La lumière d'abord. Eclatante, l'aveuglant, et le baignant ensuite dans une sainte lumière.
Les ombres reculèrent à chacun de ses pas, et les ténèbres se dissipèrent.
Ses pupilles se dilatèrent étrangement, lui donnant un regard dur, empli de noirceur.
Sa vision perçait les abysses les plus profondes du Mal.
Les sons se firent plus forts, plus clairs, mais pas assourdissants. Au contraire. Ils étaient...mélodieux.
Une musique sainte parvenait aux oreilles de Fritz, et ce qu'il entendait, il ne le connaissait que trop bien. Mais il l'avait oublié.
Dieu invitait le Père Fritz dans une Danse Macabre, et c'était l'homme de foi qui menait le rythme et la danse.
Le Père Fritz s'engouffra parmi les colonnes, se dirigeant sans crainte vers le coeur de la pièce.
Il n'avait pas encore aperçu son adversaire diabolique, et pourtant, son arme se leva d'elle même, braquant les ténèbres.
Le chien de son arme entama son propre ballet, et le bruit de la détonation éclata, envahissant toute la salle.
La réponse se fit immédiate, et un cri de douleur lui vint aux oreilles.
Le chant de la douleur, et de la mort. Mais pour qui ?
La Danse Macabre avait commencé...
Et apparemment Toriah et le Colosse ne savaient pas danser. Surement à cause de quelques chaussures à talon.