11-20-2007, 07:02 PM
Une fois assuré d'avoir l'attention de son auditoire, Randall consulte ses notes et prend la parole
Hum.
Bien, Mêdême Ombrage, comme vous le savez, je vais à présent vous exposer, aussi objectivement que possible, la perception que votre humble serviteur a eu du Principe de discretion si cher à nos Maîtres.
Je me permettrai juste de rappeler l'ordre principal de notre mission :
De ce point de vue, et même si les méthodes parfois peu orthodoxes employées peuvent surprendre ou étonner, cette opération est, vous en conviendrez avec moi, une parfaite réussite.
Ce qu'on vu ou entendu les enfants, sans créer nécessairement de troubles graves de leur personnalité en devenir, les rapproche néanmoins un peu plus du gouffre séparant la normalité de la folie. C'est donc clairement un aperçu de l'Enfer, du moins celui qui est egayé par Kobal, que ces adorables enfants ont entrevu.
Cela suffira-t-il a en faire des supôts du Mal ? Certes non, mais le terrain est préparé, leur esprit encore peu formaté par les dogmes cartésiens et mathématiques de la Raison se sera abreuvé à la source de l'irréel, le temps d'un après-midi, pour goûter le nectar pernicieux de la déraison.
Laissons les, Mêdême, apprécier la folie et l'absurde, fléaux de Kobal votre Maître ; ils goûteront plus tard les fruits pourris de leur hygiène.
Vous vous impatientez déjà je le sens à l'idée de savoir si, oui ou non, le Principe qui régit nos actes fut respecté.
En vérité Mêdême, il le fut. Et je dois reconnaître à mes collègues temporaires qu'ils ont, dans les circonstances qui furent celles de cette mission, agit honorablement pour la cause des Enfers.
Ne nous leurrons pas ; le Pdd fut brisé, foulé aux pieds, violé à maintes reprises par des être barbares et brutaux, dont la consanguinité saute aux yeux, aux membres raides, turgescents, vigoureux et syphilisés. Mais pas par les notres.
Ils (mes vaillants compagnons) ont eu, au contraire, la lucidité et le professionalisme d'exploiter les ouvertures et les évenements pour accomplir leur occulte et ingrate besogne. Car oui, Mêdême, et quand bien même les conditions de la mission en eurent fait fuir plus d'un - et ce fut d'ailleurs le cas - mes valeureux camarades, en l'absence de Gradé susceptible d'assumer son rôle, s'en sont tiré avec les honneurs.
L'adversaire est rustre, savez-vous, et donne bien souvent l'impression de ne pas suivre les mêmes règles que nous. Nous savons pourtant tous que tel n'est pas le cas, et que malgré toute la haine que nous lui portons, Dieu malgré tous ses bons coté reste passablement honnête et que Sa loi est leur Verbe.
Non, à vrai dire je penche plutôt pour une alteration génético-magique, un cancer théogénique, une tare maligne forçant les anges de cette ville a adopter une vision étroite, tronquée, truquée et étriquée de la réalité ; ne voyant dans leur combat que l'expression de leurs fantasmes, ils en arrivent à associer leurs désirs et ce que leur transmettent leurs sens altérés par le Bon et le Bien adminitrés en trop hautes doses dés leur naissance.
Ou bien, éventuellement, une absorption massive de pulpe de ce cactus hallucinogène que ce chaman Navajo que j'ai connu autrefois savait si bien préparer. Mais, vu qu'il est mort pendu en 1876, j'en doute.
Foi de Gunslinger, et je peux le jurer sur le trone du Roi Cramoisi, les éventuelles bévues (comme la très ephémère armure de Metos lorsqu'il essuyait des attaques de gorets angéliques) ne sont que - comment dites vous en France déjà, vous avez cette expression qui... - Ah oui ! que de la roupie de sansonnet face aux attaques bestiales et purement hallucinées de nos ennemis.
Le Gunslinger salue, ramasse ses notes et retourne s'asseoir.
Hum.
Bien, Mêdême Ombrage, comme vous le savez, je vais à présent vous exposer, aussi objectivement que possible, la perception que votre humble serviteur a eu du Principe de discretion si cher à nos Maîtres.
Je me permettrai juste de rappeler l'ordre principal de notre mission :
Quote:Charge à vous de perturber ce spectacle pour que la magie se transforme en cauchemar.
De ce point de vue, et même si les méthodes parfois peu orthodoxes employées peuvent surprendre ou étonner, cette opération est, vous en conviendrez avec moi, une parfaite réussite.
Ce qu'on vu ou entendu les enfants, sans créer nécessairement de troubles graves de leur personnalité en devenir, les rapproche néanmoins un peu plus du gouffre séparant la normalité de la folie. C'est donc clairement un aperçu de l'Enfer, du moins celui qui est egayé par Kobal, que ces adorables enfants ont entrevu.
Cela suffira-t-il a en faire des supôts du Mal ? Certes non, mais le terrain est préparé, leur esprit encore peu formaté par les dogmes cartésiens et mathématiques de la Raison se sera abreuvé à la source de l'irréel, le temps d'un après-midi, pour goûter le nectar pernicieux de la déraison.
Laissons les, Mêdême, apprécier la folie et l'absurde, fléaux de Kobal votre Maître ; ils goûteront plus tard les fruits pourris de leur hygiène.
Vous vous impatientez déjà je le sens à l'idée de savoir si, oui ou non, le Principe qui régit nos actes fut respecté.
En vérité Mêdême, il le fut. Et je dois reconnaître à mes collègues temporaires qu'ils ont, dans les circonstances qui furent celles de cette mission, agit honorablement pour la cause des Enfers.
Ne nous leurrons pas ; le Pdd fut brisé, foulé aux pieds, violé à maintes reprises par des être barbares et brutaux, dont la consanguinité saute aux yeux, aux membres raides, turgescents, vigoureux et syphilisés. Mais pas par les notres.
Ils (mes vaillants compagnons) ont eu, au contraire, la lucidité et le professionalisme d'exploiter les ouvertures et les évenements pour accomplir leur occulte et ingrate besogne. Car oui, Mêdême, et quand bien même les conditions de la mission en eurent fait fuir plus d'un - et ce fut d'ailleurs le cas - mes valeureux camarades, en l'absence de Gradé susceptible d'assumer son rôle, s'en sont tiré avec les honneurs.
L'adversaire est rustre, savez-vous, et donne bien souvent l'impression de ne pas suivre les mêmes règles que nous. Nous savons pourtant tous que tel n'est pas le cas, et que malgré toute la haine que nous lui portons, Dieu malgré tous ses bons coté reste passablement honnête et que Sa loi est leur Verbe.
Non, à vrai dire je penche plutôt pour une alteration génético-magique, un cancer théogénique, une tare maligne forçant les anges de cette ville a adopter une vision étroite, tronquée, truquée et étriquée de la réalité ; ne voyant dans leur combat que l'expression de leurs fantasmes, ils en arrivent à associer leurs désirs et ce que leur transmettent leurs sens altérés par le Bon et le Bien adminitrés en trop hautes doses dés leur naissance.
Ou bien, éventuellement, une absorption massive de pulpe de ce cactus hallucinogène que ce chaman Navajo que j'ai connu autrefois savait si bien préparer. Mais, vu qu'il est mort pendu en 1876, j'en doute.
Foi de Gunslinger, et je peux le jurer sur le trone du Roi Cramoisi, les éventuelles bévues (comme la très ephémère armure de Metos lorsqu'il essuyait des attaques de gorets angéliques) ne sont que - comment dites vous en France déjà, vous avez cette expression qui... - Ah oui ! que de la roupie de sansonnet face aux attaques bestiales et purement hallucinées de nos ennemis.
Le Gunslinger salue, ramasse ses notes et retourne s'asseoir.