07-07-2008, 10:06 PM
Poème de Charybde à Scylla.
« Ö Morne Plaine, Horizon Cimetière,
L'insipide Domaine d'Eaux et de Lierres,
Lande à Capitaines, vous, Dame des Mers,
Aux Pitres Haines, Amère entre les Mères. »
« Combien d'Hommes et d'Epoux, de Capitaines ?
Que l'Aventure poussa en des épopées vaines,
De par les Abysses, sans coordonnées, ni abscisses,
Goutèrent aux eaux salées d'un sans fond Calice. »
« Combien de fiers Marins, de si jeunes Matelots ?
Sensibles et fébriles face au miroitement des Flots,
Finirent au fond des Eaux, bien seuls ou par Lots
Ou dans les Entrailles du Livide Cachalot. »
« Combien de rêves noyés, d'inaudibles sanglots ?
De derniers adieux à Dieu, assourdis par l'Eau,
Ne connurent nulles oreilles, nulles ententes,
D'un défi soit disant fait à tes vagues défiantes. »
« Combien de Pères et de Mères dans leurs Rêves ?
Et d'Amis se noyèrent dans de mousseuses Bières.
De n'avoir mis Corps en Bière et donner l'Oraison,
L'absence apparaissant d'entre toutes, sans Raison. »
« Combien de pas sur les plages, inscrits dans le sable ?
Délaissèrent les rues passantes et les terres arables,
Que d'Amis, que d'Aimants n'eûrent qu'un seul Rêve,
De voir les leurs un matin se tremper sur la Grève. »
« Combien trompent ces Temps d'Histoires d'Enfants ?
De pièges trouvés entre les bras de femmes Graciles,
De récits fait de panache, de cabales ou de Bravades,
Ayant fait d'eux les heureux drilles de la Belle-île.
Sous le Ciel Bleu des Marins, la Terrible Barbade. »
« Ö Morne Plaine, Horizon Cimetière,
L'insipide Domaine d'Eaux et de Lierres,
Lande à Capitaines, vous, Dame des Mers,
Aux Pitres Haines, Amère entre les Mères. »
« Combien d'Hommes et d'Epoux, de Capitaines ?
Que l'Aventure poussa en des épopées vaines,
De par les Abysses, sans coordonnées, ni abscisses,
Goutèrent aux eaux salées d'un sans fond Calice. »
« Combien de fiers Marins, de si jeunes Matelots ?
Sensibles et fébriles face au miroitement des Flots,
Finirent au fond des Eaux, bien seuls ou par Lots
Ou dans les Entrailles du Livide Cachalot. »
« Combien de rêves noyés, d'inaudibles sanglots ?
De derniers adieux à Dieu, assourdis par l'Eau,
Ne connurent nulles oreilles, nulles ententes,
D'un défi soit disant fait à tes vagues défiantes. »
« Combien de Pères et de Mères dans leurs Rêves ?
Et d'Amis se noyèrent dans de mousseuses Bières.
De n'avoir mis Corps en Bière et donner l'Oraison,
L'absence apparaissant d'entre toutes, sans Raison. »
« Combien de pas sur les plages, inscrits dans le sable ?
Délaissèrent les rues passantes et les terres arables,
Que d'Amis, que d'Aimants n'eûrent qu'un seul Rêve,
De voir les leurs un matin se tremper sur la Grève. »
« Combien trompent ces Temps d'Histoires d'Enfants ?
De pièges trouvés entre les bras de femmes Graciles,
De récits fait de panache, de cabales ou de Bravades,
Ayant fait d'eux les heureux drilles de la Belle-île.
Sous le Ciel Bleu des Marins, la Terrible Barbade. »