03-06-2008, 07:25 AM
Fin mars 2008, peu après ça et ça.
L’opération est préparée avec minutie. La moindre erreur est exclue. Il a eu les meilleurs maitres stratèges, il doit leur faire honneur.
Il sort sa liste, pour vérifier encore qu’il n’a rien oublié.
Corps masculin style « Harrison Ford » en plus jeune : check.
Tenue classe mais pas tape-à-l’œil : check (enfin, il l’espérait…).
Hygiène : check.
Bouquet de roses : check.
Bague : check.
La cible est à portée, juste à l’angle du mur derrière lequel il se cache. Il jette un coup d’œil avant de se lancer.
Au coin de l’église se déploie un petit jardin qui sort à peine de sa torpeur en ce début de printemps. Les haies et les massifs sont en fleur.
Un jeune femme est accroupie et s’occupe de faire des boutures. C’est à peine une adulte, son visage a la fraicheur d’une existence à peine commencée. Un fichu de tissu retient ses cheveux, long et roux. Elle se redresse et essuie son front perlé de sueur de la manche de son gant plastique. Elle tient encore un sécateur et regarde le résultat de ses efforts.
Machinalement, elle pose une main sur le tablier qui protège son ventre. Celui-ci est bien arrondi, promesse d’une vie qui va naitre. Elle sourie.
Merci, mon Dieu, de ce cadeau béni. En un instant, toute la solitude, tous les doutes, tous les regrets sont dispersés. Mon Amour est là. Nous allons avoir un enfant. Il n’y a pas de plus belle chose. Rien qui n’ait plus de valeur.
Ar-Uriel fait quelques pas vers elle.
« Bonjour Gaëya. Je suis là maintenant. »
L’opération est préparée avec minutie. La moindre erreur est exclue. Il a eu les meilleurs maitres stratèges, il doit leur faire honneur.
Il sort sa liste, pour vérifier encore qu’il n’a rien oublié.
Corps masculin style « Harrison Ford » en plus jeune : check.
Tenue classe mais pas tape-à-l’œil : check (enfin, il l’espérait…).
Hygiène : check.
Bouquet de roses : check.
Bague : check.
La cible est à portée, juste à l’angle du mur derrière lequel il se cache. Il jette un coup d’œil avant de se lancer.
Au coin de l’église se déploie un petit jardin qui sort à peine de sa torpeur en ce début de printemps. Les haies et les massifs sont en fleur.
Un jeune femme est accroupie et s’occupe de faire des boutures. C’est à peine une adulte, son visage a la fraicheur d’une existence à peine commencée. Un fichu de tissu retient ses cheveux, long et roux. Elle se redresse et essuie son front perlé de sueur de la manche de son gant plastique. Elle tient encore un sécateur et regarde le résultat de ses efforts.
Machinalement, elle pose une main sur le tablier qui protège son ventre. Celui-ci est bien arrondi, promesse d’une vie qui va naitre. Elle sourie.
Merci, mon Dieu, de ce cadeau béni. En un instant, toute la solitude, tous les doutes, tous les regrets sont dispersés. Mon Amour est là. Nous allons avoir un enfant. Il n’y a pas de plus belle chose. Rien qui n’ait plus de valeur.
Ar-Uriel fait quelques pas vers elle.
« Bonjour Gaëya. Je suis là maintenant. »