09-21-2007, 04:30 PM
Ce train est à destination de Paris Montparnasse. Il desservira les gares de...
Je laisse le haut parleur débiter ses banalités, la tête posée contre la fenêtre alors que le paysage commence à défiler.
Nostalgie... et soulagement.
Enfin, je peux quitter un moment l'atmosphère délétère de cette ville.
Trois ans. Trois ans au service de Dieu dans une ville pareille. A se demander comment j'ai fais pour ne pas craquer plus tôt.
- Chef?
- Oui?
- Dites-moi... vous allez prendre des nouvelles de la folle?
Coup d'œil vers la femme qui tricote tranquillement en face de moi
- La folle?
- Oui, vous savez, la beauté au sens artistique déplorable que vous nous avez demandé de veiller...
- Ah... oui, je vais essayer. Je vous tiendrais au courant.
- Passez-lui notre amitié, si vous la voyez.
- Pas de problèmes.
Je soupire en retournant à la contemplation du paysage.
Chercher sa trace me fera penser à autre chose, le temps de rassembler mon courage. Il faudra que je demande des nouvelles d'Emy, aussi... et de Gear. De Jerubaal, Ponpon, Raoul, Joe et tous les autres...
Soupir.
On dirait bien que je ne vais pas avoir l'occasion de me sortir cette ville de la tête avant un bon bout de temps.
- L'un de vous à un diskman?
Un des plus jeunes quitte un instant sa partie de tarot pour m'en faire passer un alors que je sors le seul CD que je possède en propre. Pas sûr qu'entendre sa voix soit le meilleur moyen de lutter contre la nostalgie, mais ça fera passer le temps.
Quelques minutes plus tard, Claudine signifie par gestes à ses collègues de ménager une zone de calme autour de leur chef.
Leur soutien discret est tout ce qui accompagne la jeune fille qui pleure en silence, la tête posée contre la vitre, écoutant une voix nostalgique chanter le bonheur d'un temps révolu.
Ce n'es pas parce qu'ils ont un balai dans le cul qu'ils sont insensible...
Je laisse le haut parleur débiter ses banalités, la tête posée contre la fenêtre alors que le paysage commence à défiler.
Nostalgie... et soulagement.
Enfin, je peux quitter un moment l'atmosphère délétère de cette ville.
Trois ans. Trois ans au service de Dieu dans une ville pareille. A se demander comment j'ai fais pour ne pas craquer plus tôt.
- Chef?
- Oui?
- Dites-moi... vous allez prendre des nouvelles de la folle?
Coup d'œil vers la femme qui tricote tranquillement en face de moi
- La folle?
- Oui, vous savez, la beauté au sens artistique déplorable que vous nous avez demandé de veiller...
- Ah... oui, je vais essayer. Je vous tiendrais au courant.
- Passez-lui notre amitié, si vous la voyez.
- Pas de problèmes.
Je soupire en retournant à la contemplation du paysage.
Chercher sa trace me fera penser à autre chose, le temps de rassembler mon courage. Il faudra que je demande des nouvelles d'Emy, aussi... et de Gear. De Jerubaal, Ponpon, Raoul, Joe et tous les autres...
Soupir.
On dirait bien que je ne vais pas avoir l'occasion de me sortir cette ville de la tête avant un bon bout de temps.
- L'un de vous à un diskman?
Un des plus jeunes quitte un instant sa partie de tarot pour m'en faire passer un alors que je sors le seul CD que je possède en propre. Pas sûr qu'entendre sa voix soit le meilleur moyen de lutter contre la nostalgie, mais ça fera passer le temps.
Quelques minutes plus tard, Claudine signifie par gestes à ses collègues de ménager une zone de calme autour de leur chef.
Leur soutien discret est tout ce qui accompagne la jeune fille qui pleure en silence, la tête posée contre la vitre, écoutant une voix nostalgique chanter le bonheur d'un temps révolu.
Ce n'es pas parce qu'ils ont un balai dans le cul qu'ils sont insensible...