08-06-2007, 01:49 PM
Little Rock, Arkansas, 11 janvier 2003
Rien ne l’excitait plus que le feu des projecteurs. La foule qui s’étendait devant elle et qui applaudissait à tout rompre n’était rien, un simple fond sonore, des anonymes. Pour elle, ce mot était la pire des insultes. Les projecteurs n’étaient pas braqués sur eux, ils ne valaient rien, ils n’existaient pas. Ils faisaient partie des insignifiants.
Ce qui n’était pas son cas.
Sourire, plaire, être séduisante.
Ce soir, elle était la reine. Cindy était couronnée Miss Arkansas. Elle avait travaillé dur pour ça, sachant allier un moral d’acier pour ne pas craquer dans les moments difficile, une détermination sans faille afin de ne jamais douter d’elle et une volonté impérieuse d’écraser toutes les autres.
Et elle les avait écrasées.
Sourire, plaire, être séduisante.
Les dauphines la félicitaient, elles ne montraient aucun signe de tristesse ou d’envie. Elles s’y étaient préparées. Savoir encaisser un choc pareil n’avait rien d’un don naturel. Mais se préparer à l’échec, se voir d’avance parmi les perdantes, car elles n’étaient rien d’autre, Cindy s’y était refusé.
C’était là toute la différence.
Sourire, plaire, être séduisante.
Au contraire, elle avait préparé et imaginé mille fois la scène de sa victoire. Savoir exprimer vigoureusement sa joie lors de l’annonce. Pleurer un peu, ensuite, pour marquer l’émotion mais pas trop, trop de larmes ennuie. Faire des signes à cette masse d’anonymes pleine de médiocrité qui la débectait.
Ce soir, elle n’en faisait plus partie.
Sourire, plaire, être séduisante.
Personne ne comprit jamais pourquoi un projecteur se détachât ce jour-là. Pourquoi celui-ci s’écrasa sur la Miss Arkansas nouvellement élue, broyant plusieurs os, mettant fin à sa vie et démarrant un petit incendie.
Elle s’appelait Cindy... Elle aimait tant être sous le feu des projecteurs...
Sourire, plaire, être séduisante.
Rien ne l’excitait plus que le feu des projecteurs. La foule qui s’étendait devant elle et qui applaudissait à tout rompre n’était rien, un simple fond sonore, des anonymes. Pour elle, ce mot était la pire des insultes. Les projecteurs n’étaient pas braqués sur eux, ils ne valaient rien, ils n’existaient pas. Ils faisaient partie des insignifiants.
Ce qui n’était pas son cas.
Sourire, plaire, être séduisante.
Ce soir, elle était la reine. Cindy était couronnée Miss Arkansas. Elle avait travaillé dur pour ça, sachant allier un moral d’acier pour ne pas craquer dans les moments difficile, une détermination sans faille afin de ne jamais douter d’elle et une volonté impérieuse d’écraser toutes les autres.
Et elle les avait écrasées.
Sourire, plaire, être séduisante.
Les dauphines la félicitaient, elles ne montraient aucun signe de tristesse ou d’envie. Elles s’y étaient préparées. Savoir encaisser un choc pareil n’avait rien d’un don naturel. Mais se préparer à l’échec, se voir d’avance parmi les perdantes, car elles n’étaient rien d’autre, Cindy s’y était refusé.
C’était là toute la différence.
Sourire, plaire, être séduisante.
Au contraire, elle avait préparé et imaginé mille fois la scène de sa victoire. Savoir exprimer vigoureusement sa joie lors de l’annonce. Pleurer un peu, ensuite, pour marquer l’émotion mais pas trop, trop de larmes ennuie. Faire des signes à cette masse d’anonymes pleine de médiocrité qui la débectait.
Ce soir, elle n’en faisait plus partie.
Sourire, plaire, être séduisante.
Personne ne comprit jamais pourquoi un projecteur se détachât ce jour-là. Pourquoi celui-ci s’écrasa sur la Miss Arkansas nouvellement élue, broyant plusieurs os, mettant fin à sa vie et démarrant un petit incendie.
Elle s’appelait Cindy... Elle aimait tant être sous le feu des projecteurs...
Sourire, plaire, être séduisante.