07-16-2007, 03:37 PM
L’africaine marchait en tête du groupe et avait distancé son confrère blond, occupé qu’il était à répandre la parole de Jésus, notre sauveur, aux rares ouvriers qui traînaient encore dans le quartier en cette saison.
Ayant partiellement déssoulé, elle avait recommencer à donner des ordres aux deux vieux basanés qui la suivaient sans mots dire. Ils étaient petits, bronzés, et surtout, assez vieux, mais semblaient toutefois encore fort vigoureux, malgré les cheveux grisonnants qui parsemaient désormais leur chevelure, signe du poids des années.
Et des années, ils en avaient vu passer. Brieuc et Godefroid, engagés dans la légion étrangère pour d’obscures raisons une trentaine d’années auparavant, avaient passés leur temps à trancher des gorges pour la France avant de finir désoeuvrés dans la nature, une dizaine d’années après leur période de folie dans le corps d’élite.
Ils n’avaient cependant pas errés bien longtemps, fervents catholiques qu’ils étaient, et avaient finis enrôlés dans l’armée de dieu, la vraie, celle qui sent des aisselles et qui a pas peur de botter les fesses du démon.
Vingt années de plus leur avaient permis d’atteindre le rang de soldat lourd. Et ils s’étaient montrés redoutables dans leur domaine.
On les avait récemment assignés au service d’un Ange alcoolique et porté sur la baston dans un patelin pourri, mais ils n’en avaient cure, leur patron était un type plutôt cool qui ne les laissait jamais s’emmerder.
Et ils avaient toujours détesté ça, l’ennui.
L’africaine devant eux s’immobilisa soudainement pour sortir un portable de sa poche et le porter à son oreille.
Une voix grésilla par le téléphone tandis que la femme hochait la tête de temps en temps.
« Ouais…Ils arrivent par ici ? On fait quoi ? Rue de Tilante et toi Rue de Hée Verlor ? Ok. »
Se retournant vers les deux hommes, elle eut un sourire carnassier.
« On se fout en position à trente mètres d’ici les gars. On va avoir de la putain de compagnie »
Brieuc et Godefroid obtempérèrent avec célérité et se mirent promptement en position, presque en gambadant. Ils avaient presque commencé à se faire chier.
Ayant partiellement déssoulé, elle avait recommencer à donner des ordres aux deux vieux basanés qui la suivaient sans mots dire. Ils étaient petits, bronzés, et surtout, assez vieux, mais semblaient toutefois encore fort vigoureux, malgré les cheveux grisonnants qui parsemaient désormais leur chevelure, signe du poids des années.
Et des années, ils en avaient vu passer. Brieuc et Godefroid, engagés dans la légion étrangère pour d’obscures raisons une trentaine d’années auparavant, avaient passés leur temps à trancher des gorges pour la France avant de finir désoeuvrés dans la nature, une dizaine d’années après leur période de folie dans le corps d’élite.
Ils n’avaient cependant pas errés bien longtemps, fervents catholiques qu’ils étaient, et avaient finis enrôlés dans l’armée de dieu, la vraie, celle qui sent des aisselles et qui a pas peur de botter les fesses du démon.
Vingt années de plus leur avaient permis d’atteindre le rang de soldat lourd. Et ils s’étaient montrés redoutables dans leur domaine.
On les avait récemment assignés au service d’un Ange alcoolique et porté sur la baston dans un patelin pourri, mais ils n’en avaient cure, leur patron était un type plutôt cool qui ne les laissait jamais s’emmerder.
Et ils avaient toujours détesté ça, l’ennui.
L’africaine devant eux s’immobilisa soudainement pour sortir un portable de sa poche et le porter à son oreille.
Une voix grésilla par le téléphone tandis que la femme hochait la tête de temps en temps.
« Ouais…Ils arrivent par ici ? On fait quoi ? Rue de Tilante et toi Rue de Hée Verlor ? Ok. »
Se retournant vers les deux hommes, elle eut un sourire carnassier.
« On se fout en position à trente mètres d’ici les gars. On va avoir de la putain de compagnie »
Brieuc et Godefroid obtempérèrent avec célérité et se mirent promptement en position, presque en gambadant. Ils avaient presque commencé à se faire chier.