07-17-2007, 11:57 AM
Le philosophe s'évente avec le chapeau de paille qui le protege du soleil.
Les yeux fixés sur l'horizon, il semble réflechir, chercher l'inspiration. Un sourire vient alors illuminer son visage respirant la sagesse et l'auto-satisfaction.
Rapidement, il couche les derniers mots de son Introduction a l'Etude des Populations Paysannes Endémiques de la France Consanguine :
"... et des lors, le Lecteur ne s'offusquera point de la liberté dont le génial auteur s'est emparé, tel Hercule terrassant le Lion de Némée ; par respect, par pudeur, mais également par souci de ne point dénaturer l'aspect primitif de ces populations qui hantent encore notre belle Patrie en en dévoilant de trop nombreux détails permettant a la masse ethnico-touristique de venir s'assurer par elle-meme de la véracité de ces pages, les noms des protagonistes et sujets d'étude, ainsi que celui de cette bourgade ont été changés.
Le Lecteur se contentera donc pieusement de la grace que l'auteur dépose sur son chaste front en lui dévoilant les mysteres de la Vie Cammicienne, ou la raison vacille et ou l'Homme de Science se retrouve, tel Livingstone pénétrant l'Afrique Noire, face a sa propre psyché, a ses joies et a ses peurs, et ou, finalement, il ne fait que se découvrir lui-meme".
Le philosophe se saisit alors prestement d'une petite saucisse knacky, et se retourne vers son opulent compagnon.
"Frederic, je ne sais si je dois expliquer au Vulgus Plebus qui fort heureusement se ruera sur cet ouvrage dés sa parution les circonstances exactes de notre départ.
Apres tout, que la seule puissance de ma pensée aient pu contraindre ces étranges personnes a cesser de nous importuner ne m'étonne guere, mais je crains les conséq..."
"Tssss ! Mon cher Amadeus, tu ne vas pas remettre ma théorie a nouveau en doute ! Il est bien évident que seule une breche quantique dans notre micro-espace de réalité subjective peut expliquer notre si rapide départ. Théorie que je formulais il y a bien des années sans pouvoir en déceler alors d'applications pratiques. Voici qui est chose faite, et ces ignobles imbéciles de l'Académie des Sciences de Roeschtigraben seront bien forcés d'admettre que..."
"Ah non ! Assez d'inepties ! Ces affabulations pataphysiques ne m'amusent plus, et je te saurais gré de bien vouloir preté plus d'attention a l'Oeuvre que je m'apprete a commettre au nom de la Connaissance et du Savoir !"
"Mmmh, tu ne changeras donc jamais, Amadeus. Repasse moi donc une saucisse, au lieu de raconter n'importe quoi..."
Les yeux fixés sur l'horizon, il semble réflechir, chercher l'inspiration. Un sourire vient alors illuminer son visage respirant la sagesse et l'auto-satisfaction.
Rapidement, il couche les derniers mots de son Introduction a l'Etude des Populations Paysannes Endémiques de la France Consanguine :
"... et des lors, le Lecteur ne s'offusquera point de la liberté dont le génial auteur s'est emparé, tel Hercule terrassant le Lion de Némée ; par respect, par pudeur, mais également par souci de ne point dénaturer l'aspect primitif de ces populations qui hantent encore notre belle Patrie en en dévoilant de trop nombreux détails permettant a la masse ethnico-touristique de venir s'assurer par elle-meme de la véracité de ces pages, les noms des protagonistes et sujets d'étude, ainsi que celui de cette bourgade ont été changés.
Le Lecteur se contentera donc pieusement de la grace que l'auteur dépose sur son chaste front en lui dévoilant les mysteres de la Vie Cammicienne, ou la raison vacille et ou l'Homme de Science se retrouve, tel Livingstone pénétrant l'Afrique Noire, face a sa propre psyché, a ses joies et a ses peurs, et ou, finalement, il ne fait que se découvrir lui-meme".
Le philosophe se saisit alors prestement d'une petite saucisse knacky, et se retourne vers son opulent compagnon.
"Frederic, je ne sais si je dois expliquer au Vulgus Plebus qui fort heureusement se ruera sur cet ouvrage dés sa parution les circonstances exactes de notre départ.
Apres tout, que la seule puissance de ma pensée aient pu contraindre ces étranges personnes a cesser de nous importuner ne m'étonne guere, mais je crains les conséq..."
"Tssss ! Mon cher Amadeus, tu ne vas pas remettre ma théorie a nouveau en doute ! Il est bien évident que seule une breche quantique dans notre micro-espace de réalité subjective peut expliquer notre si rapide départ. Théorie que je formulais il y a bien des années sans pouvoir en déceler alors d'applications pratiques. Voici qui est chose faite, et ces ignobles imbéciles de l'Académie des Sciences de Roeschtigraben seront bien forcés d'admettre que..."
"Ah non ! Assez d'inepties ! Ces affabulations pataphysiques ne m'amusent plus, et je te saurais gré de bien vouloir preté plus d'attention a l'Oeuvre que je m'apprete a commettre au nom de la Connaissance et du Savoir !"
"Mmmh, tu ne changeras donc jamais, Amadeus. Repasse moi donc une saucisse, au lieu de raconter n'importe quoi..."