05-30-2004, 02:53 PM
Voyant que l'ambiance se détend un peu et que le mobilier ne va pas etre détruit tout de suite, le barman decide de raconter son week-end à yoh. D'un ton timide, il entamme la conversation en lui servant son... Quoi déjà?.. Mais y'a pas d'alcool dans ce truc la !?!
Bien que chuchotées, ses paroles ne laissent personne indifférent:
C'était un jour pas comme les autres
'Commence par une chose extraordinaire
J'me suis réveillé la tête dans l'cul :
Ca m'était pas pas arrivé d'puis hier
Rien à faire : qu'est ce que je fais là ?
Un jour de plus d'ennui mon foie me pardonne plus
Je crois que c'était un...Samedi
Chuis rentré dans un église j'ai appelé Dieu comme Don Camillo
J'avais vu le film, mais rien à faire, il sortait rien d'là haut
Je me suis dit, un tel mégalo
Y a qu'une solution
Pour le faire sortir de la perfection
Alors j'l'ai traité d'tous les noms :
"Gros con ! enculé ! descends, si t'es un homme !
J'la prends dans le bain, Marie
J'lui parle toutes les langues de Babel
Et j'te maudis"
La terre a tremblé, bruit d'tonnerre
Deux mille ans qu'il avait pas mis les pieds sur Terre
Il a tapé une crise de nerfs.
J'ai tapé l'flip
Devant l'barracuda.
Il avait moins l'physique de Jésus Christ
Que celui d'Bouddha.
J'ai joué les martyrs et il m'a pardonné
Il a fait une croix sur l'embrouille et on a bu un demi
Accompagné de quelques olives
J'lui dis "c'est quoi l'art de vivre ?
Le monde moderne m'emmerde
J'ai pas l'esprit d'initiative
Qu'est ce que je fais là ?
Affalé, fou fêlé, un feignant, j'ai l'flow
Décontracté du gland, j'ai des relents d'buffet froid
Y en a qui rêvent de soirées Ferrero, de Ferrari
Moi j'voudrais finir comm' dans La Grande Bouffe de Marco Ferreri
Il voulait voir l'désastre
J'l'ai emmené à Pigalle
Surpris et naïf
Il a été choqué mais dans ses yeux
S'est allumée une lueur de vice
Il m'a dit :
"-J'veux voir des gens en transe, qui prient pour ma face.
- Une église ?
- Non, quelqu'chose de plus classe"
J'ai fait :
"Taxi ! Au palace !"
Dans la te-boi on etait en vrac
Que d'la tekno qui pète les roronnes
Un max de branchés du genre
"tu m'mates j'te mates"
Pas trop mon truc j'fais :
"-On s'arrache
-H'arrête, j'me lâche. T'as rien à m'mettre ?
- Tu veux du ... teu-shi ?
- Amène l'i cônes"
Et il a pris un ex-hostie
Il a fait la danse du Saint Guy
On s'est fini en after à l'Enfer
Il a croqué l'fruit défendu
Il est parti s'envoyer en l'air à l'hôtel
Avec une bombe sexy
Qu'avait l'diable au corps
Pêcher Les plaisirs de la vie
Et puis à onze heures du matin, j'l'ai r'pêché,
Gisant, tout en suaire,
Avec une bonne crise de foi
Il a bé-ger baptisant l'par-terre
Son souffle divin
Avait des relents d'outre-tombe,
Il m'a dit :
"-Ou est la lumière... je sombre.
Mais qu'est ce que je fais là ?
Affalé, croquant l'fruit défendu,
Tout c'qui est foireux m'fascine, il faut qu'j'me casse avant d'être foutu ...on est quel jour ?
- Dimanche.
- Le septième, 'faut qu'j'change le système."
Et Dieu créa la flemme
C'tait d'venu un frère
Un compagnon de galère
Pour moi il a fait un pact' avec Saint Pierre
J'ai l'droit d'mmener un pack avant ma mise en bière
Et puis il a voulu rentrer chez lui
On a pris l'premier RER de 5 heures et d'mie,
L'omnibus - route Paradis,
On a fait un arrêt à l'épicerie
On n'est arrivés à la gare, c't'ait la grève
Il voulait rentrer d'dans l'au-delà
Mais on était d'dans jusqu'au cou
Cherchant du rêve
On est restés sur l'banc
A r'garder les hommes brasser du vent
Qu'est ce que je fais là ?
Affalé, fou fêlé, un feignant, j'ai l'flow
Décontracté du gland, j'ai des relents d'buffet froid
Y en a qui rêvent de soirées Ferrero, de Ferrari
Moi j'voudrais finir comm' dans La Grande Bouffe de Marco Ferreri
Qu'est ce que je fais là ?
Affalé, fou fêlé, un feignant, j'ai l'flow
Décontracté du gland, j'ai des relents, puis 'fait froid
Y en a qui rêvent de soirées Ferrero, de Ferrari
"-Moi j'voudrais finir...
-Mais tu peux pas, t'es infini."
Bien que chuchotées, ses paroles ne laissent personne indifférent:
C'était un jour pas comme les autres
'Commence par une chose extraordinaire
J'me suis réveillé la tête dans l'cul :
Ca m'était pas pas arrivé d'puis hier
Rien à faire : qu'est ce que je fais là ?
Un jour de plus d'ennui mon foie me pardonne plus
Je crois que c'était un...Samedi
Chuis rentré dans un église j'ai appelé Dieu comme Don Camillo
J'avais vu le film, mais rien à faire, il sortait rien d'là haut
Je me suis dit, un tel mégalo
Y a qu'une solution
Pour le faire sortir de la perfection
Alors j'l'ai traité d'tous les noms :
"Gros con ! enculé ! descends, si t'es un homme !
J'la prends dans le bain, Marie
J'lui parle toutes les langues de Babel
Et j'te maudis"
La terre a tremblé, bruit d'tonnerre
Deux mille ans qu'il avait pas mis les pieds sur Terre
Il a tapé une crise de nerfs.
J'ai tapé l'flip
Devant l'barracuda.
Il avait moins l'physique de Jésus Christ
Que celui d'Bouddha.
J'ai joué les martyrs et il m'a pardonné
Il a fait une croix sur l'embrouille et on a bu un demi
Accompagné de quelques olives
J'lui dis "c'est quoi l'art de vivre ?
Le monde moderne m'emmerde
J'ai pas l'esprit d'initiative
Qu'est ce que je fais là ?
Affalé, fou fêlé, un feignant, j'ai l'flow
Décontracté du gland, j'ai des relents d'buffet froid
Y en a qui rêvent de soirées Ferrero, de Ferrari
Moi j'voudrais finir comm' dans La Grande Bouffe de Marco Ferreri
Il voulait voir l'désastre
J'l'ai emmené à Pigalle
Surpris et naïf
Il a été choqué mais dans ses yeux
S'est allumée une lueur de vice
Il m'a dit :
"-J'veux voir des gens en transe, qui prient pour ma face.
- Une église ?
- Non, quelqu'chose de plus classe"
J'ai fait :
"Taxi ! Au palace !"
Dans la te-boi on etait en vrac
Que d'la tekno qui pète les roronnes
Un max de branchés du genre
"tu m'mates j'te mates"
Pas trop mon truc j'fais :
"-On s'arrache
-H'arrête, j'me lâche. T'as rien à m'mettre ?
- Tu veux du ... teu-shi ?
- Amène l'i cônes"
Et il a pris un ex-hostie
Il a fait la danse du Saint Guy
On s'est fini en after à l'Enfer
Il a croqué l'fruit défendu
Il est parti s'envoyer en l'air à l'hôtel
Avec une bombe sexy
Qu'avait l'diable au corps
Pêcher Les plaisirs de la vie
Et puis à onze heures du matin, j'l'ai r'pêché,
Gisant, tout en suaire,
Avec une bonne crise de foi
Il a bé-ger baptisant l'par-terre
Son souffle divin
Avait des relents d'outre-tombe,
Il m'a dit :
"-Ou est la lumière... je sombre.
Mais qu'est ce que je fais là ?
Affalé, croquant l'fruit défendu,
Tout c'qui est foireux m'fascine, il faut qu'j'me casse avant d'être foutu ...on est quel jour ?
- Dimanche.
- Le septième, 'faut qu'j'change le système."
Et Dieu créa la flemme
C'tait d'venu un frère
Un compagnon de galère
Pour moi il a fait un pact' avec Saint Pierre
J'ai l'droit d'mmener un pack avant ma mise en bière
Et puis il a voulu rentrer chez lui
On a pris l'premier RER de 5 heures et d'mie,
L'omnibus - route Paradis,
On a fait un arrêt à l'épicerie
On n'est arrivés à la gare, c't'ait la grève
Il voulait rentrer d'dans l'au-delà
Mais on était d'dans jusqu'au cou
Cherchant du rêve
On est restés sur l'banc
A r'garder les hommes brasser du vent
Qu'est ce que je fais là ?
Affalé, fou fêlé, un feignant, j'ai l'flow
Décontracté du gland, j'ai des relents d'buffet froid
Y en a qui rêvent de soirées Ferrero, de Ferrari
Moi j'voudrais finir comm' dans La Grande Bouffe de Marco Ferreri
Qu'est ce que je fais là ?
Affalé, fou fêlé, un feignant, j'ai l'flow
Décontracté du gland, j'ai des relents, puis 'fait froid
Y en a qui rêvent de soirées Ferrero, de Ferrari
"-Moi j'voudrais finir...
-Mais tu peux pas, t'es infini."