05-06-2007, 09:38 AM
Il parait que, ce matin :
En fait il parait que ce qui s'est vraiment passé :
Rimelda.
Oui, je sais.
Quote:Chronique et Histoire Bretonne, Terre Viking.
Le soleil se lève. Les Dieux nous offrent une nouvelle journée avant le Ragnarok. J'embrasse ma mère et ma soeur avant d'embarquer avec mon père le grand Jarl Erik le Borgne, sur notre drakkar. Dans un contrée lointaine, de l'autre côté de la mer, l'élection d'un chef de tribu Franc a lieu, et nous sommes conviés pour prodiguer nos conseils, symbolysant l'union fraternel de nos deux peuples aux origines communes. Remontant les fleuves comme nos ancêtres jadis, nous atteignons peu à peu les rivages où aura lieu le rituel. Nombreux sont les sages venant de toutes parts. Les druides et les magiciens ont apportés avec eux leur familier. Un vent mystique souffle sur nous, alors que les Cerfs, les Chiens de chasse et les Reptiles de cette étrange contrée se tiennent près de leur maître. Un Aigle survole la vallée nous indiquant le chemin à suivre. Un bon présage en perspective. Des jours et des semaines d'incantation et de dialogue seront nécessaires, mais je sais que le peuple Franc a besoin d'un chef fort, et de conseils de la part de notre tribu Viking. C'est un honneur d'être ici. Mais horreur ! Un vieux Troll surgit, attaquant dans le dos mon père. Mes reflexes aiguisés par des années de combat et de haine envers ces monstres, me permettent de sauter sur l'atrocité géante. Des coups de haches et de boucliers pleuvent mais la créature ne faiblit pas. Un cri. Du sang. Mon père. Sur son buste fier et musclé, une large plaies s'est ouverte. L'Appel de la Vengeance s'empare de moi, et d'un puissant revers de marteau, je pulvérise la tête de la bête. Aidant mon père a marcher, nous nous dirigeons vers le lieu du conseil, où nous trouverons réconfort, hydromel et chaleur."
En fait il parait que ce qui s'est vraiment passé :
Quote:Du courrier ce matin. Le visage des deux affreux dans une enveloppe pour me rappeler que ma journée est déja gachée. Et merde, c'est jour d'élection. Pas le temps de bouffer, juste celui de se faire gueuler dessus par ma mère et de se faire exploser les tympans par les cris de la petite soeur. Je prends l'AX avec mon père. Voter ! Non mais quelle connerie... Et puis qu'est ce qu'ils en ont a foutre de notre avis ? Bordel, c'est pas possible, sur le chemin on a l'impression que tous les hospices et les maisons de retraite du coin vomissent leurs vieux séniles. Et évidemment ils sont accompagnés. Entre les mouflets trimballant fièrement leur morve au nez, et les clébards hurleurs, je sais pas ce que je préfère. Apparement les pigeons sont au rendez vous aussi. Ils arrosent la zone de leur colis piègé avec minutie, les salauds. Je vois pas comment ça peut être pire. Mon père me dit : "tiens y'a une vieille qui prend encore son temps. Elle a du être coincé avec son déambulateur dans l'isoloir." Ca me fait sourire. Le con. Mais evidemment, la vieille, je la connais. Une vieille prof de Français. Joie et bonheur. Forcément elle veut tapper la discute. Savoir ce que je fais, ce que je deviens. Mon père se laisse avoir : il parle alors qu'il ne l'a jamais rencontré. Bon, j'insiste qu'on est pressé, que notre famille nous attend et puis zou, de retour dans l'AX. La maison enfin. Ca caille... l'isolation déconne et le chauffage est en panne. Et bonus, le repas est pas prêt, et même pas une ptite bibine pour se consoler. Bordel.
Rimelda.
Oui, je sais.