04-26-2007, 03:40 PM
Chicago, années 30.
Fin fond d'un speakeasy des plus crades, à siroter de la soi-disante bière qui sentait son alcool de charbon à plein nez. A l'extérieur, on pouvait parfois entendre des rafales de Thompson crépiter. Sans doute encore des comptes à régler entre Bug Morane et Al Capone.
Joe avait crié. Malgré toute sa retenue, tout ce qu'il avait déjà enduré, il a avait crié. Mais pas avant d'avouer, en pleurant, toute honte envolée, où il avait caché ces "documents". Puis il était mort. Salement, en contemplant ce qui lui servait autrefois de boyaux. Et sa rencontre "là-bas", avec son supérieur, n'avait pas du être plus agréable. Sans doute pire, même si Mike avait déployé une bonne partie de ses talents.
Mike n'y avait même pas jeté un oeil aux documents. Il avait tout rendu, la cigarette au bec, toujours aussi calme, indifférent aux efforts qu'il avait du déployer pour les récuperer. Son patron semblait satisfait.
Mais qu'est ce qu'il fichait là? Il se posait la question. il se souvennait lui-même d'avoir marché, perdu dans ses pensées, les mains dans les poches, tête baissée. La fille sur l'affiche de l'entrée avait l'air plutôt jolie. Et puis, rien de tel qu'un verre après la mission. Pendant, il se l'interdisait, mais après... Rien n'interdisait le réconfort après l'effort.
Il était satisfait, de son rôle de juge et bourreau. Y'avait de vrais enfants de putains parmi les démons. les traquer était juste, ils nuisaient à la toute puissance de Satan et de ses Seigneurs.
Il était connu, dans le "milieu". Surtout par ceux qui n'étaient pas qu'humains. Les Anges l'ignoraient, et il le leur rendait bien. Mais les démons, il n'était aps dupe de leurs airs douceureux avec lui. Bien qu'il n'avait rien contre une bonne partie de poker et un vrai Whisky de temps à autre.
Sa couverture de psychologue n'était pas qu'illusoire. bien qu'à sa manière, et de façon plutot bourrue, il aimait analyser ceux dont il devait s'occuper. La psychologie du traqué révélait souvent où il se cacherait, comment il se déplacerait... et surtout, ce qui le mettrait à genoux une fois retrouvé. Joe, comme les autres.
Là, il regardait, interessé, la jeune stip-teaseuse enlever ses effets. Elle aurait mérité sa place chez Andréalphus, celle-là. Elle savait se tortiller.
Il envisageait même un "après stip-tease" quand il entendit la voix de son supérieur dans sa tête. Discuter, c'est fatal, souvent. Et faire attendre un grade 3 d'Andromalius, c'est suicidaire.
En soupirant, il se leva, grimaça un instant, à cause de l'arthrite de son incarnation, bu d'un trait ce qu'il restait au fond de son verre, et donna à la danseuse un billet.
Et une nouvelle traque allait commencer. Et à nouveau, au nom de son Seigneur et Maître, il allait rétablir l'ordre parmi les renégats, ou ceux qui oubliaient d'être discret. C'était peut-être un des gars du "Jazzy Club", avec qui il jouait parfois au poker. Voire même Franky, ce Baalite aux ordres de l'Irlandais. Mais quoiqu'il en soit, il serait... impitoyable.
L'Ordre et la Victoire sotn à ce prix. Et il ne trouvait pas ça cher.
Fin fond d'un speakeasy des plus crades, à siroter de la soi-disante bière qui sentait son alcool de charbon à plein nez. A l'extérieur, on pouvait parfois entendre des rafales de Thompson crépiter. Sans doute encore des comptes à régler entre Bug Morane et Al Capone.
Joe avait crié. Malgré toute sa retenue, tout ce qu'il avait déjà enduré, il a avait crié. Mais pas avant d'avouer, en pleurant, toute honte envolée, où il avait caché ces "documents". Puis il était mort. Salement, en contemplant ce qui lui servait autrefois de boyaux. Et sa rencontre "là-bas", avec son supérieur, n'avait pas du être plus agréable. Sans doute pire, même si Mike avait déployé une bonne partie de ses talents.
Mike n'y avait même pas jeté un oeil aux documents. Il avait tout rendu, la cigarette au bec, toujours aussi calme, indifférent aux efforts qu'il avait du déployer pour les récuperer. Son patron semblait satisfait.
Mais qu'est ce qu'il fichait là? Il se posait la question. il se souvennait lui-même d'avoir marché, perdu dans ses pensées, les mains dans les poches, tête baissée. La fille sur l'affiche de l'entrée avait l'air plutôt jolie. Et puis, rien de tel qu'un verre après la mission. Pendant, il se l'interdisait, mais après... Rien n'interdisait le réconfort après l'effort.
Il était satisfait, de son rôle de juge et bourreau. Y'avait de vrais enfants de putains parmi les démons. les traquer était juste, ils nuisaient à la toute puissance de Satan et de ses Seigneurs.
Il était connu, dans le "milieu". Surtout par ceux qui n'étaient pas qu'humains. Les Anges l'ignoraient, et il le leur rendait bien. Mais les démons, il n'était aps dupe de leurs airs douceureux avec lui. Bien qu'il n'avait rien contre une bonne partie de poker et un vrai Whisky de temps à autre.
Sa couverture de psychologue n'était pas qu'illusoire. bien qu'à sa manière, et de façon plutot bourrue, il aimait analyser ceux dont il devait s'occuper. La psychologie du traqué révélait souvent où il se cacherait, comment il se déplacerait... et surtout, ce qui le mettrait à genoux une fois retrouvé. Joe, comme les autres.
Là, il regardait, interessé, la jeune stip-teaseuse enlever ses effets. Elle aurait mérité sa place chez Andréalphus, celle-là. Elle savait se tortiller.
Il envisageait même un "après stip-tease" quand il entendit la voix de son supérieur dans sa tête. Discuter, c'est fatal, souvent. Et faire attendre un grade 3 d'Andromalius, c'est suicidaire.
En soupirant, il se leva, grimaça un instant, à cause de l'arthrite de son incarnation, bu d'un trait ce qu'il restait au fond de son verre, et donna à la danseuse un billet.
Et une nouvelle traque allait commencer. Et à nouveau, au nom de son Seigneur et Maître, il allait rétablir l'ordre parmi les renégats, ou ceux qui oubliaient d'être discret. C'était peut-être un des gars du "Jazzy Club", avec qui il jouait parfois au poker. Voire même Franky, ce Baalite aux ordres de l'Irlandais. Mais quoiqu'il en soit, il serait... impitoyable.
L'Ordre et la Victoire sotn à ce prix. Et il ne trouvait pas ça cher.