04-20-2007, 07:46 AM
Il parait qu'il existe une race de sous-hommes qu'on devrait enfermer dans des endroits clos et inconfortables.
Je veux bien entendu parler des joueurs de djembé du dimanche.
Il parait que bien qu'ayant atteint un certain niveau de pratique dans l'art de la percussion, je suis un etre bon et extremement tolérant vis-a-vis des jeunes joueurs, malgré leur mains pataudes et leur manque flagrant d'oreille et de sens du rythme.
Apres tout, nous avons tous commencé par la.
Mais le djembé, instrument percussif traditionnel, a le mérite d'etre l'un des instruments les plus abordables, tant par son prix que sa simplicité technique (3 sons de base que l'on obtient en 2 minutes si on n'est pas manchot).
Cette qualité est également son pire défaut.
En effet, elle autorise des créatures immondes a venir nous polluer les oreilles de leur vomi bruyant, j'ai nommé : les joueurs de djembé du dimanche
Classiquement vetu de vetements trop larges, un bonnet rouge-jaune-vert a rayures vissé sur des dread-locks dégoutantes, ou des cheveux longs et gras, le joueur de djembé du dimanche n'aime pas la musique.
Non, cet art délicat, ou il faut écouter les autres avant de s'écouter soi, échappe a son entendement.
Le joueur de djembé du dimanche n'est la que pour montrer que :
- il est bourré/défoncé dés 21h
- il a un djembé et ca fait de lui quelqu'un de cool
- il aime la musique, man.
Faux, faux, archi-faux.
Ces mains qui frappent la peau de chevre comme on bat un tapis poussiereux mériteraient d'etre tranchées avec une machette rouillée, ce regard torve d'alcoolique narcissique mériterait d'etre noyé dans un bain d'acide, ces oreilles impies mériteraient de figurer sur un collier de G.I américain.
Le but du joueurs de djembé du dimanche n'est pas de créer, avec les autres joueurs, grace a la combinaison subtile de sons percussifs, un ensemble harmonieux et entrainant, vous savez ce genre de rythme qui vous oblige a battre la mesure, bouger les hanches en rythme et (pour les meilleurs) rentrer dans une transe du corps et de l'esprit sans l'aide de produits psychotropes.
C'est juste de faire le plus de bordel possible, car "qui joue fort joue bien", pense son cerveau malade et rongé par l'égoisme le plus primaire.
Surtout, jouer plus fort que les autres, car le joueur de djembé du dimanche n'a pas compris que la musique se jouait avec des gens et non pas contre eux.
Le résultat, une cacophonie insoutenable ou l'on ne distingue plus ni tempo ni boucle rythmique, et qui n'empeche cependant pas les nanas au gros cul de se la jouer "danseuse africaine" car elles prennent des cours a la MJC le samedi midi. Bien sur, elle ne sont ni élegantes ni énergiques, et leur grotesque mimiques sont bien loin de la fougue qui anime les splendides femmes africaines en de telles occasions.
Le spectacle, qui a la base devait etre un hommage au son et aux forces de la nature nous ayant donné le Bois et la Peau (bénis soient-ils) se transforme en horrible sabbat, une bacchannale orgiaque de décibels improbables et de rythmes mutants.
Vous n'imaginez pas mon effroi lorsque j'ai découvert que certains etres pouvaient déclencher l'Enfer sur Terre en quelques minutes, avec 3 bieres et une percu.
Melé bien malgré moi a ce spectacle atroce, je bredouillais quelques excuses pour ne pas avoir a revenir la semaine prochaine, et rentrais chez moi dans un état second. une sale envie de vomir au fond de la gorge.
Apres une nuit hantée par de terribles cauchemars, il m'a bien fallu trouver un exutoire, et ca va mieux maintenant.
Jusqu'a ce que je rencontre un fils de pute essayant de jouer "No woman no cry" a la guitare en chantant faux...
Je veux bien entendu parler des joueurs de djembé du dimanche.
Il parait que bien qu'ayant atteint un certain niveau de pratique dans l'art de la percussion, je suis un etre bon et extremement tolérant vis-a-vis des jeunes joueurs, malgré leur mains pataudes et leur manque flagrant d'oreille et de sens du rythme.
Apres tout, nous avons tous commencé par la.
Mais le djembé, instrument percussif traditionnel, a le mérite d'etre l'un des instruments les plus abordables, tant par son prix que sa simplicité technique (3 sons de base que l'on obtient en 2 minutes si on n'est pas manchot).
Cette qualité est également son pire défaut.
En effet, elle autorise des créatures immondes a venir nous polluer les oreilles de leur vomi bruyant, j'ai nommé : les joueurs de djembé du dimanche
Classiquement vetu de vetements trop larges, un bonnet rouge-jaune-vert a rayures vissé sur des dread-locks dégoutantes, ou des cheveux longs et gras, le joueur de djembé du dimanche n'aime pas la musique.
Non, cet art délicat, ou il faut écouter les autres avant de s'écouter soi, échappe a son entendement.
Le joueur de djembé du dimanche n'est la que pour montrer que :
- il est bourré/défoncé dés 21h
- il a un djembé et ca fait de lui quelqu'un de cool
- il aime la musique, man.
Faux, faux, archi-faux.
Ces mains qui frappent la peau de chevre comme on bat un tapis poussiereux mériteraient d'etre tranchées avec une machette rouillée, ce regard torve d'alcoolique narcissique mériterait d'etre noyé dans un bain d'acide, ces oreilles impies mériteraient de figurer sur un collier de G.I américain.
Le but du joueurs de djembé du dimanche n'est pas de créer, avec les autres joueurs, grace a la combinaison subtile de sons percussifs, un ensemble harmonieux et entrainant, vous savez ce genre de rythme qui vous oblige a battre la mesure, bouger les hanches en rythme et (pour les meilleurs) rentrer dans une transe du corps et de l'esprit sans l'aide de produits psychotropes.
C'est juste de faire le plus de bordel possible, car "qui joue fort joue bien", pense son cerveau malade et rongé par l'égoisme le plus primaire.
Surtout, jouer plus fort que les autres, car le joueur de djembé du dimanche n'a pas compris que la musique se jouait avec des gens et non pas contre eux.
Le résultat, une cacophonie insoutenable ou l'on ne distingue plus ni tempo ni boucle rythmique, et qui n'empeche cependant pas les nanas au gros cul de se la jouer "danseuse africaine" car elles prennent des cours a la MJC le samedi midi. Bien sur, elle ne sont ni élegantes ni énergiques, et leur grotesque mimiques sont bien loin de la fougue qui anime les splendides femmes africaines en de telles occasions.
Le spectacle, qui a la base devait etre un hommage au son et aux forces de la nature nous ayant donné le Bois et la Peau (bénis soient-ils) se transforme en horrible sabbat, une bacchannale orgiaque de décibels improbables et de rythmes mutants.
Vous n'imaginez pas mon effroi lorsque j'ai découvert que certains etres pouvaient déclencher l'Enfer sur Terre en quelques minutes, avec 3 bieres et une percu.
Melé bien malgré moi a ce spectacle atroce, je bredouillais quelques excuses pour ne pas avoir a revenir la semaine prochaine, et rentrais chez moi dans un état second. une sale envie de vomir au fond de la gorge.
Apres une nuit hantée par de terribles cauchemars, il m'a bien fallu trouver un exutoire, et ca va mieux maintenant.
Jusqu'a ce que je rencontre un fils de pute essayant de jouer "No woman no cry" a la guitare en chantant faux...