12-22-2008, 10:17 PM
~~Une sensation de déjà-vu ?~~
Etait-ce une tente ? Un rideau de douche ? Un fantôme old-school ? Presque, mais non. Ce qui entra dans la pièce quelque peu après l'intrusion fracassante d'Elkhadar et de son singe de compagnie fut une ample burka full option, de celles qui pourraient cacher un boing 747 sous leurs enrobages et qui enverrait la pudeur elle-même aller se couvrir de honte (et de voiles, sale pute !). Lavage à sec, 100% satin.
Yasmine était une poupée russe arabe, impossible de savoir sous combien de couches exactement se cachait la femme. A quoi ressemblait-elle ? Personne ne le savait mis à part ses maîtres. On la disait belle, on la disait brûlée, on la disait éblouissante, on la disait défigurée ; certains prétendaient avoir aperçu ses chevilles et se vidaient chaque nuit en y pensant, d'autres avaient juré l'avoir surprise en habits d'Eve (cette catin d'exhib') et ce fut leur dernier péché de musulman.
Pour la plupart des anges Yasmine était un mystère, un rubis de foi pure qu'on avait du cacher sous les tissus pour qu'il ne leur brule pas les yeux.
Les yeux : la seule chose que laissait entrevoir son accoutrement, et quel regard mes aïeux, quel regard ! A vous tuer un mouton sur place !
Plus éclatant qu'une tour d'un pays développé.
Plus bouillant qu'un désert durant l'été.
Plus pénétrant qu'on ne voudrait la pénétrer...
Elle entra dans la pièce à petits pas, prostrée, afin de nettoyez la table à laquelle l'Homme s'était installé et lui resservir du thé. Les gestes étaient fluides, simples, gracieux, des gestes répétés des milliers de fois depuis sa plus tendre enfance. "Depuis la Nuit des Temps" diront certains, et à la voir on les croirait sur paroles : tout ça devait être inscrit dans son ADN, comment en aurait-il été autrement ? Son service était beaucoup trop parfait pour qu'il ne lui ait pas été insufflé par Dieu lors de sa conception.
Sa tâche millénaire accomplie, Yasmine salua l'Homme en silence et se plaça debout derrière lui, tête baissée, sourde et muette à tout ce qui se passerait devant elle jusqu'à ce que la voix de son maître se fasse entendre.
Etait-ce une tente ? Un rideau de douche ? Un fantôme old-school ? Presque, mais non. Ce qui entra dans la pièce quelque peu après l'intrusion fracassante d'Elkhadar et de son singe de compagnie fut une ample burka full option, de celles qui pourraient cacher un boing 747 sous leurs enrobages et qui enverrait la pudeur elle-même aller se couvrir de honte (et de voiles, sale pute !). Lavage à sec, 100% satin.
Yasmine était une poupée russe arabe, impossible de savoir sous combien de couches exactement se cachait la femme. A quoi ressemblait-elle ? Personne ne le savait mis à part ses maîtres. On la disait belle, on la disait brûlée, on la disait éblouissante, on la disait défigurée ; certains prétendaient avoir aperçu ses chevilles et se vidaient chaque nuit en y pensant, d'autres avaient juré l'avoir surprise en habits d'Eve (cette catin d'exhib') et ce fut leur dernier péché de musulman.
Pour la plupart des anges Yasmine était un mystère, un rubis de foi pure qu'on avait du cacher sous les tissus pour qu'il ne leur brule pas les yeux.
Les yeux : la seule chose que laissait entrevoir son accoutrement, et quel regard mes aïeux, quel regard ! A vous tuer un mouton sur place !
Plus éclatant qu'une tour d'un pays développé.
Plus bouillant qu'un désert durant l'été.
Plus pénétrant qu'on ne voudrait la pénétrer...
Elle entra dans la pièce à petits pas, prostrée, afin de nettoyez la table à laquelle l'Homme s'était installé et lui resservir du thé. Les gestes étaient fluides, simples, gracieux, des gestes répétés des milliers de fois depuis sa plus tendre enfance. "Depuis la Nuit des Temps" diront certains, et à la voir on les croirait sur paroles : tout ça devait être inscrit dans son ADN, comment en aurait-il été autrement ? Son service était beaucoup trop parfait pour qu'il ne lui ait pas été insufflé par Dieu lors de sa conception.
Sa tâche millénaire accomplie, Yasmine salua l'Homme en silence et se plaça debout derrière lui, tête baissée, sourde et muette à tout ce qui se passerait devant elle jusqu'à ce que la voix de son maître se fasse entendre.