12-15-2008, 10:54 AM
Amon mit plusieurs dizaines de secondes avant de réagir, avant de constater que Lahmi venait de lui parler. En fait, ce n’est que lorsqu’il voulut regarder une nouvelle fois Génocide qu’il put voir le visage interrogateur de l’Angelle, a cet instant seulement les mots lui revenaient. D’une main lourde, Herr Stern versa du Schnaps dans le verre de Lahmi, entreposé sur le comptoir.
« Veuillez pardonner mon inattention, vous voilà servie. »
La fin de la phrase venait juste d’être analysée par l’encéphale noyée d’alcool. Amon se mit a sourire, toujours aussi nerveusement.
« Les troupes du Seigneur. Bien sûr. Je l’ai toujours été, même quand j’abattais gratuitement de la main d’œuvre de mon balcon, une cigarette en bouche. Prier pour le Seigneur n’empêche pas de commettre les pires forfaits… Alors oui, je suis du Seigneur.
Mais dites moi, pourquoi avoir quitté les rangs maléfiques? »
Les propos de Génocide, notamment ses exploits militaires, le firent céder. Fier de partager ses connaissances, de parler de ses anciens collègues, de vrais soldats malgré tout. En se servant un autre verre, Amon parlait a haute voix afin de s’assurer d’être entendu par la succube.
« Cette virée vous la devez a un ancien ami, Heinz Guderian. Outre son plan génial que de briser le front belge en un point donné puis de les couper de tout ravitaillement, il aussi l’un des fondateurs des Panzers comme nous l’entendons, ainsi que de la Blitz Krieg. Imaginez, alors que les chars obsolètes français ne pouvaient pas communiquer entre eux, les Panzers Allemand, savaient par radio quelles cibles ils s’appropriaient respectivement. Et pour les ennemis qu’ils ne pouvaient avoir, un appel radio était lancé aux Stukas qui fondaient sur l’ennemi. Imaginez ce son strident, cette mort inéluctable et certaine qui va s’abattre sur l’un d’entre vous, vous avez quelques chances que ne soit pas votre tour, qu’a cet instant votre char ne sera pas votre tombeau de fer. Pourtant vous devez continuer le combat, continuer d’approvisionner, de viser, de faire feu, toujours avec cette menace de la mort. Une fois passée, si vous y avez survécu, alors vous savez que d’ici quelques minutes au mieux, un autre tour viendra avec son lot de morts… un vrai stratège… Pour la petite anecdote, ce plan génial concernant la Belgique, a failli ne jamais être mit sur pied. Il n’était alors qu’un simple officier supérieur, mais ne pouvait en aucun cas s’adresser directement au Chancelier. C’est un général qui participait alors aux réunions du Führer qui, lors qu’il croisa par hasard Herr Guderian, accepta de prendre son plan et de le transmettre. Le Chancelier l’approuva aussitôt.
Mes connaissances en la matières sont assez vastes, si vous voulez d’autres histoires du genre… »
D’un geste vif et rapide, Amon descendit un autre verre de Schnaps.
« A la vôtre Lahmi! »
« Veuillez pardonner mon inattention, vous voilà servie. »
La fin de la phrase venait juste d’être analysée par l’encéphale noyée d’alcool. Amon se mit a sourire, toujours aussi nerveusement.
« Les troupes du Seigneur. Bien sûr. Je l’ai toujours été, même quand j’abattais gratuitement de la main d’œuvre de mon balcon, une cigarette en bouche. Prier pour le Seigneur n’empêche pas de commettre les pires forfaits… Alors oui, je suis du Seigneur.
Mais dites moi, pourquoi avoir quitté les rangs maléfiques? »
Les propos de Génocide, notamment ses exploits militaires, le firent céder. Fier de partager ses connaissances, de parler de ses anciens collègues, de vrais soldats malgré tout. En se servant un autre verre, Amon parlait a haute voix afin de s’assurer d’être entendu par la succube.
« Cette virée vous la devez a un ancien ami, Heinz Guderian. Outre son plan génial que de briser le front belge en un point donné puis de les couper de tout ravitaillement, il aussi l’un des fondateurs des Panzers comme nous l’entendons, ainsi que de la Blitz Krieg. Imaginez, alors que les chars obsolètes français ne pouvaient pas communiquer entre eux, les Panzers Allemand, savaient par radio quelles cibles ils s’appropriaient respectivement. Et pour les ennemis qu’ils ne pouvaient avoir, un appel radio était lancé aux Stukas qui fondaient sur l’ennemi. Imaginez ce son strident, cette mort inéluctable et certaine qui va s’abattre sur l’un d’entre vous, vous avez quelques chances que ne soit pas votre tour, qu’a cet instant votre char ne sera pas votre tombeau de fer. Pourtant vous devez continuer le combat, continuer d’approvisionner, de viser, de faire feu, toujours avec cette menace de la mort. Une fois passée, si vous y avez survécu, alors vous savez que d’ici quelques minutes au mieux, un autre tour viendra avec son lot de morts… un vrai stratège… Pour la petite anecdote, ce plan génial concernant la Belgique, a failli ne jamais être mit sur pied. Il n’était alors qu’un simple officier supérieur, mais ne pouvait en aucun cas s’adresser directement au Chancelier. C’est un général qui participait alors aux réunions du Führer qui, lors qu’il croisa par hasard Herr Guderian, accepta de prendre son plan et de le transmettre. Le Chancelier l’approuva aussitôt.
Mes connaissances en la matières sont assez vastes, si vous voulez d’autres histoires du genre… »
D’un geste vif et rapide, Amon descendit un autre verre de Schnaps.
« A la vôtre Lahmi! »