12-11-2008, 11:17 PM
Une à une, les femmes s’assirent aux chaises indiquées, et a chaque fois Amon prenait grand soin de les accompagner d’un geste souple et précis. A son tour il s’installa autour de la table et consomma derechef le verre de Schnaps que l’Ange reposa vide quelques secondes après. Cette fois-ci, les effets commençaient a se faire sentir. Bien que le regard de Amon était habituellement chimérique et semblait s’évader constamment, l’alcool accentuait considérablement cette impression.
« Danke… De conseils… Ja… Pourquoi pas, je serai ravi de profiter de vos connaissances car ce monde, ses règles, ses camps… tout ceci m’est inconnu et bien qu’il m’indiffère quelque peu, je vais tâcher d’y accorder un certains intérêt. »
Néanmoins des détails n’échappaient pas à l’attention de l’Ange, et c’est presque avec un certains plaisir, une curiosité taquine qu’il soulignait les faits qu’il observait.
« Vous savez, je suis peut être sous l’empire d’un état alcoolique… C’est bien ainsi que vous dites non? Vous savez, j’ai travaillé avec la gendarmerie française fut un temps, je connais vous savez… je connais. Oui donc, je remarque, Juge Nadir, que cette neutralité contrôlée, cette insipide réaction que vous vous forcez de montrer, m’amènent a deux conclusions plausibles. Soit cette femme ici présente vous a causé des torts, suffisamment pour… soit… »
Sur ces mots, Amon tapota doucement le torse du Juge avec son index avant de le laisser en suspend devant son interlocuteur.
« Soit son charme vous affecte au point que, par orgueil ou par peur de souffrir, vous ne voulez le montrer ».
Un énorme sourire aux lèvres, Herr Stern avait la certitude de viser juste. L’entêtement alcoolisé comme on disait par chez lui. Prise de conscience. Une fraction de seconde plus tard, Amon cessa de rire et embrassa le verre de sa main jusque là volatile. Les yeux plantés dans celui-ci, il avait l’air de méditer.
« Avec lui tu avais le confort, avec moi tu jouais avec mon corps. Demain tu te maries, il a de l’argent il est joli. Il a toutes les qualités, mon seul défaut c’est de t’aimer. »
Oubliant un instant l’environnement qui l’entourait, Stern remuait son marasme cérébrale.
« Danke… De conseils… Ja… Pourquoi pas, je serai ravi de profiter de vos connaissances car ce monde, ses règles, ses camps… tout ceci m’est inconnu et bien qu’il m’indiffère quelque peu, je vais tâcher d’y accorder un certains intérêt. »
Néanmoins des détails n’échappaient pas à l’attention de l’Ange, et c’est presque avec un certains plaisir, une curiosité taquine qu’il soulignait les faits qu’il observait.
« Vous savez, je suis peut être sous l’empire d’un état alcoolique… C’est bien ainsi que vous dites non? Vous savez, j’ai travaillé avec la gendarmerie française fut un temps, je connais vous savez… je connais. Oui donc, je remarque, Juge Nadir, que cette neutralité contrôlée, cette insipide réaction que vous vous forcez de montrer, m’amènent a deux conclusions plausibles. Soit cette femme ici présente vous a causé des torts, suffisamment pour… soit… »
Sur ces mots, Amon tapota doucement le torse du Juge avec son index avant de le laisser en suspend devant son interlocuteur.
« Soit son charme vous affecte au point que, par orgueil ou par peur de souffrir, vous ne voulez le montrer ».
Un énorme sourire aux lèvres, Herr Stern avait la certitude de viser juste. L’entêtement alcoolisé comme on disait par chez lui. Prise de conscience. Une fraction de seconde plus tard, Amon cessa de rire et embrassa le verre de sa main jusque là volatile. Les yeux plantés dans celui-ci, il avait l’air de méditer.
« Avec lui tu avais le confort, avec moi tu jouais avec mon corps. Demain tu te maries, il a de l’argent il est joli. Il a toutes les qualités, mon seul défaut c’est de t’aimer. »
Oubliant un instant l’environnement qui l’entourait, Stern remuait son marasme cérébrale.