04-22-2007, 01:25 PM
Rimelda entre dans le bar à Brian. C'était un choc. Et pour cause : aussi loin que l'humanité se souvienne, il n'a jamais été fait mention de "petit vieille" rentrant dans un bar. Un troquet oui. Une buvette à la limite. Mais un bar, non. Et encore moins celui de Brian. Imaginez que vous êtes enfermés dans un moule à tarte géant, qu'on vous force à tourner comme une toupie à 110km/h et que pendant ce temps là, on vous projette du gravier en plein visage. Vous voyez ? Et bien rajoutez des porcs fluorescents bourrés au LSD et vous arriverez peut-être à réaliser la frayeur que Rimelda vécue à ce moment là. Cette douleur insoutenable qui frappe son cerveau ne peut se résumer qu'en deux mots qui fusent hors de sa bouche.
"Oh. Charmant."
Au ton de sa voix, n'importe qui devine le mépris qu'elle a pour le bouge infâme qu'elle voit.
Le bar à Brian donc. Des Démons, des Anges et Brian. Difficile de savoir pour Rimelda ce qui est le plus dangereux pour elle dans le tas. Elle suppose - à juste titre - que c'est surement les consommations.
Elle commande un thé. Une fois servie, elle le goûte et dévisage longuement Brian. L'idée d'une tradition consistant à uriner dans les commandes des nouveaux venus lui traverse l'esprit. Grimaçant et repoussant son thé devant elle, elle pense qu'il est temps de faire connaissance avec la faune locale. Mais pas question de commencer la conversation par un "fais chaud hein ?" ou le sempiternel "comment vas-tu vieille couille de loup ?".
La démonne prend son air le plus distingué possible, et patiente.
"Oh. Charmant."
Au ton de sa voix, n'importe qui devine le mépris qu'elle a pour le bouge infâme qu'elle voit.
Le bar à Brian donc. Des Démons, des Anges et Brian. Difficile de savoir pour Rimelda ce qui est le plus dangereux pour elle dans le tas. Elle suppose - à juste titre - que c'est surement les consommations.
Elle commande un thé. Une fois servie, elle le goûte et dévisage longuement Brian. L'idée d'une tradition consistant à uriner dans les commandes des nouveaux venus lui traverse l'esprit. Grimaçant et repoussant son thé devant elle, elle pense qu'il est temps de faire connaissance avec la faune locale. Mais pas question de commencer la conversation par un "fais chaud hein ?" ou le sempiternel "comment vas-tu vieille couille de loup ?".
La démonne prend son air le plus distingué possible, et patiente.