04-03-2007, 09:17 AM
« Hey mec ! Jésus, c'est ton pote!”
Ouais, Jésus, c’est l’ami des grands et des petits, de 7 à 77 ans. Tout le monde l’aime, il est trop sympa.
Et tenir un discours contraire face aux deux masses vaguement humaine d’environ 90 kilos de muscles et de poils, probablement descendant en ligne droite du puissant Chewbacca, c’est courir le risque probable de se faire casser en deux.
Sur le parking de l’église, le taux d’athée commença soudain à fondre pour atteindre subitement le fin fond du néant.
Et pour cause, l’étrange spectacle qui s’y produisait avait tout l’air de tenir du surnaturel, tant la scène était étrange.
Il y avait d’abord un bus, tellement improbable qu’on croyait d’abord à une illusion d’optique, et un énorme Jésus qui semblait adresser un clin d’œil de séducteur à toute les femmes d’Immac sur Sable, et aux hommes aussi.
Ensuite, il y avait les conducteurs. On aurait attendu de vieux prêcheurs tordus et aigris, du genre intégriste réchappé du régime de Vichy, avec leurs vieux sermons poussiéreux et leurs vieilles soutanes de corbeau.
Mais c’était bien pire.
Une bande de bikers, en rangers et blousons de cuirs, était rassemblée autour du bus, et alpaguait les passants pour leur fourrer des bibles en main, avant de leur donner des grandes tapes sur l’épaule tout en parlant de Jésus, Vous savez celui qui marchait sur l’eau au lieu d’en boire, le saint homme, qu’avait un vignoble à la place des veines, putain, sacré nom d’une pute borgne, ça c’était un mec qui en avait dans le slibard !
Le manège dura assez longtemps pour que la vieille ville sache enfin que Dieu avait inventé la moto, la bière, Jésus, les églises, et que putain, c’était fort, qu’il fallait trop l’adorer, parce que merde, même Copperfield, il faisait pas mieux.
Et pendant ce temps, on chargeait des caisses mystérieuses dans le bus, et des palettes des binouzes par centaines.
Immac ne s’en doutait pas, mais c’était le début d’une grande aventure…
Ouais, Jésus, c’est l’ami des grands et des petits, de 7 à 77 ans. Tout le monde l’aime, il est trop sympa.
Et tenir un discours contraire face aux deux masses vaguement humaine d’environ 90 kilos de muscles et de poils, probablement descendant en ligne droite du puissant Chewbacca, c’est courir le risque probable de se faire casser en deux.
Sur le parking de l’église, le taux d’athée commença soudain à fondre pour atteindre subitement le fin fond du néant.
Et pour cause, l’étrange spectacle qui s’y produisait avait tout l’air de tenir du surnaturel, tant la scène était étrange.
Il y avait d’abord un bus, tellement improbable qu’on croyait d’abord à une illusion d’optique, et un énorme Jésus qui semblait adresser un clin d’œil de séducteur à toute les femmes d’Immac sur Sable, et aux hommes aussi.
Ensuite, il y avait les conducteurs. On aurait attendu de vieux prêcheurs tordus et aigris, du genre intégriste réchappé du régime de Vichy, avec leurs vieux sermons poussiéreux et leurs vieilles soutanes de corbeau.
Mais c’était bien pire.
Une bande de bikers, en rangers et blousons de cuirs, était rassemblée autour du bus, et alpaguait les passants pour leur fourrer des bibles en main, avant de leur donner des grandes tapes sur l’épaule tout en parlant de Jésus, Vous savez celui qui marchait sur l’eau au lieu d’en boire, le saint homme, qu’avait un vignoble à la place des veines, putain, sacré nom d’une pute borgne, ça c’était un mec qui en avait dans le slibard !
Le manège dura assez longtemps pour que la vieille ville sache enfin que Dieu avait inventé la moto, la bière, Jésus, les églises, et que putain, c’était fort, qu’il fallait trop l’adorer, parce que merde, même Copperfield, il faisait pas mieux.
Et pendant ce temps, on chargeait des caisses mystérieuses dans le bus, et des palettes des binouzes par centaines.
Immac ne s’en doutait pas, mais c’était le début d’une grande aventure…