Scox

[Vik]

Une étude française sur les sectes épingle les psy. Certains feraient naître de faux souvenirs d’abus dans la tête de leurs patients.

Comment peut-on, de bonne foi, se dire victime d’abus sexuels nés de sa seule imagination et accuser ses parents, innocents?

En France, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires s’est penchée sur cette question. Elle a rendu hier son rapport annuel. Selon ce document, les sectes se sont aujourd’hui «engouffrées» dans le domaine de l’accomplissement de soi et des techniques de «recherche de son moi profond». Exemple de dérive sectaire psychothérapeutique: les faux souvenirs induits, rapporte Le Figaro.

Grâce à des techniques d’autosuggestion (hypnose, sophrologie), des thérapeutes incompétents ou qui désirent manipuler des êtres fragiles, amènent leurs patients à se rappeler d’abus imaginaires – souvent à caractère sexuel – subis dans la petite enfance.

Cette forme de manipulation mentale, similaire à celle des sectes, «progresserait de manière inquiétante» en France. Elle touche à 80% des jeunes femmes vulnérables. Ces «souvenirs», qui incriminent la plupart du temps des proches, se terminent souvent par de véritables drames familiaux.