01-18-2007, 06:24 PM
Dieu reconnaîtra les siens.
Autre temps, autre lieu, autre époque, autre servante du seigneur, autre conception de la vie.
Même vitesse.
Nyrielle ne pense plus, sur la route des Justes, bercée par le rugissement du moteur et le souffle du vent.
Une flèche qui traverse l’espace dans un hurlement strident.
Le monde est un roc. Et elle aussi, car elle est inébranlable, dans sa foi facile dénuée de questionnement.
A quoi bon l'interrogation?
A quoi bon le tourment?
A quoi bon le doute?
A quoi bon, quand on a dans son cœur la certitude de ceux qui ont la foi véritable? La simple, la vraie, sans code, sans étiquette, sans jugement, sans rites. La foi, et rien d’autre.
Ceux la, ils ne pouvaient connaître la Chute. Et la Servante de Daniel en était, assurément.
Quand je marche dans la vallée de l’Ombre et de la Mort, je ne crains aucun mal.
Mais il y avait les autres. Enfants perdus du Paradis, ou serviteurs du Mal.
Ceux qui avaient des doutes.
Ceux qui s’étaient perdus dans la vallée de l’ombre.
Et l’autre, en particulier. Une pauvre alcolique désoeuvrée qui tirait au Famas sur tout ce qui avait le malheur de bouger pour une quelconque histoire bidon dont le monde se battait les valseuses un soir de grand vent, une chiure de mouche sur l’immaculée conception.
Un grain de sable sur les plages de Paradise Beach.
Mais il fallait s’en occuper.
Et on allait le faire, bien sur, même si il était impossible de déterminer à l’avance la méthode la plus efficace à employer. Les hasards de la destinée, les voies du seigneur, et tout le baratin qui va avec.
Mais Nyrielle ne pouvait pas douter de la justesse de sa mission et de la grâce divine.
Elle n’aurait même pas su.
********************************
Quinze minutes plus tard.
L’eternité en version miniature, sur un terrain vague, une voiture voit son moteur coupé, et son conducteur, un jeune wesh wesh quasi trentenaire, s’en extirper avec calme.
Il se dirige vers un autre homme, qui l’attend dans l’herbe fraîche.
Cet autre homme est peut être bien l’incarnation d’une tueuse désaxée, mais douter de soi, c’est déjà douter de Dieu.
Alors Nyrielle avance. Tout simplement.
« Qu’est ce qui t’as fait douter, au point d’en arriver la, Nag Jash… »
La question s’envole dans les airs.
De la réponse dépend beaucoup de choses. Et si peu pourtant.
Aide toi, le ciel t’aidera.
Autre temps, autre lieu, autre époque, autre servante du seigneur, autre conception de la vie.
Même vitesse.
Nyrielle ne pense plus, sur la route des Justes, bercée par le rugissement du moteur et le souffle du vent.
Une flèche qui traverse l’espace dans un hurlement strident.
Le monde est un roc. Et elle aussi, car elle est inébranlable, dans sa foi facile dénuée de questionnement.
A quoi bon l'interrogation?
A quoi bon le tourment?
A quoi bon le doute?
A quoi bon, quand on a dans son cœur la certitude de ceux qui ont la foi véritable? La simple, la vraie, sans code, sans étiquette, sans jugement, sans rites. La foi, et rien d’autre.
Ceux la, ils ne pouvaient connaître la Chute. Et la Servante de Daniel en était, assurément.
Quand je marche dans la vallée de l’Ombre et de la Mort, je ne crains aucun mal.
Mais il y avait les autres. Enfants perdus du Paradis, ou serviteurs du Mal.
Ceux qui avaient des doutes.
Ceux qui s’étaient perdus dans la vallée de l’ombre.
Et l’autre, en particulier. Une pauvre alcolique désoeuvrée qui tirait au Famas sur tout ce qui avait le malheur de bouger pour une quelconque histoire bidon dont le monde se battait les valseuses un soir de grand vent, une chiure de mouche sur l’immaculée conception.
Un grain de sable sur les plages de Paradise Beach.
Mais il fallait s’en occuper.
Et on allait le faire, bien sur, même si il était impossible de déterminer à l’avance la méthode la plus efficace à employer. Les hasards de la destinée, les voies du seigneur, et tout le baratin qui va avec.
Mais Nyrielle ne pouvait pas douter de la justesse de sa mission et de la grâce divine.
Elle n’aurait même pas su.
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Quinze minutes plus tard.
L’eternité en version miniature, sur un terrain vague, une voiture voit son moteur coupé, et son conducteur, un jeune wesh wesh quasi trentenaire, s’en extirper avec calme.
Il se dirige vers un autre homme, qui l’attend dans l’herbe fraîche.
Cet autre homme est peut être bien l’incarnation d’une tueuse désaxée, mais douter de soi, c’est déjà douter de Dieu.
Alors Nyrielle avance. Tout simplement.
« Qu’est ce qui t’as fait douter, au point d’en arriver la, Nag Jash… »
La question s’envole dans les airs.
De la réponse dépend beaucoup de choses. Et si peu pourtant.
Aide toi, le ciel t’aidera.