01-18-2007, 05:40 PM
La ville de Guantanamo, située à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de la base américaine s'éveillait à peine lorsque Zardoz s'arrêta à une station service remettre du carburant dans le ventre de la vieille Oldsmobile. Dans un espagnol volontairement teinté d'un accent anglophone il demanda au pompiste la direction de la base américaine.
Celui-ci, dans la cinquantaine, un vieux megot rivé entre les trois dents saines lui restant dans la bouche lui indiqua vaguement le sud de la ville tout en crachant par terre. Une cigarette blonde et un billet de 10 euro plus tard, ils avaient fait ami ami et Zardoz s'était présenté comme un journaliste Anglais. Il apprit qu'il n'existe qu'une entrée sur le territoire de la base Américaine gardé par un checkpoint et que tout le périmètre est entrouré de fils de fer barbelés, de miradors et autres radars de haute technologie.
Il fit dériver la conversation sur les terrains d'aviation et appris qu'il existe deux pistes, à l'est et à l'ouest de Guantanamo Bay. Il se fit également indiquer un magasin de surplus de l'US army pour qui il n'existe pas de petite économies.
Une heure plus tard, aprés avoir été obligé de gouter le rhum artisanal de Pipo, le pompiste, c'est de trés bonne humeur que Zardoz reprend le volant. Il se dirige vers l'est de la base, et bientôt la route de terre suit un impressionnant mur protégé par trois rangée de barbelés. Comme sentant que la fonction qu'elle devait remplir est terminée, la vieille Oldsmobile produit tout à coup un nuage de fumée noire et serre une bielle dans un bruit sec comme un obus qui éclate !
- J'espère que personne ne va croire à une attaque ! commente sarcastiquement Zardoz.
Rapidement il descend de la voiture habillé en treillis de l'US marines corp qu'orne, mal cousu, un écusson de la 4eme Division basée à la Nouvelle-Orléans.
Il ramasse un sac de l'armée dans le coffre et à l'aide de petites jumelles, trés utiles, il inspecte le terrain derrière la frontière vers les Etats-Unis et disparait. Il ré-apparait immédiatement prés du mur du premier bâtiment, ayant éclipsé un bon kilomètre de terrain à découvert. Puis, d'un pas lent mais assuré il se dirige vers l'entrée de la base,
vers le poste de contrôle plus exactement, tout en chaussant la paire de lunettes noires qui va bien sous un tel soleil matinal.
- Soldier, what's the hell is that mess ... there'd be a bus of my guys right here, fuckin right now ! beugla t il aux oreilles du planton.
- Sergeant ! Are you talking about the scheduled rooky bus this morning ?
- Yes soldier ! It should be there ! Do you understand me !?
- Ayeaie Yes Sergeant ! Le planton cours au registre.
Il revient tout aussi vite au garde à vous pour ajouter:
- It'd be there within twenty minutes sergeant.
Zardoz, qui à pris le temps de s'allumer une cigarette, tire une bouffée et la recrache doucement à quelques centimètres du visage du soldat toujours au garde à vous. Puis il tourne des talons et retourne vers la piste aprés un vague salut.
Celui-ci, dans la cinquantaine, un vieux megot rivé entre les trois dents saines lui restant dans la bouche lui indiqua vaguement le sud de la ville tout en crachant par terre. Une cigarette blonde et un billet de 10 euro plus tard, ils avaient fait ami ami et Zardoz s'était présenté comme un journaliste Anglais. Il apprit qu'il n'existe qu'une entrée sur le territoire de la base Américaine gardé par un checkpoint et que tout le périmètre est entrouré de fils de fer barbelés, de miradors et autres radars de haute technologie.
Il fit dériver la conversation sur les terrains d'aviation et appris qu'il existe deux pistes, à l'est et à l'ouest de Guantanamo Bay. Il se fit également indiquer un magasin de surplus de l'US army pour qui il n'existe pas de petite économies.
Une heure plus tard, aprés avoir été obligé de gouter le rhum artisanal de Pipo, le pompiste, c'est de trés bonne humeur que Zardoz reprend le volant. Il se dirige vers l'est de la base, et bientôt la route de terre suit un impressionnant mur protégé par trois rangée de barbelés. Comme sentant que la fonction qu'elle devait remplir est terminée, la vieille Oldsmobile produit tout à coup un nuage de fumée noire et serre une bielle dans un bruit sec comme un obus qui éclate !
- J'espère que personne ne va croire à une attaque ! commente sarcastiquement Zardoz.
Rapidement il descend de la voiture habillé en treillis de l'US marines corp qu'orne, mal cousu, un écusson de la 4eme Division basée à la Nouvelle-Orléans.
Il ramasse un sac de l'armée dans le coffre et à l'aide de petites jumelles, trés utiles, il inspecte le terrain derrière la frontière vers les Etats-Unis et disparait. Il ré-apparait immédiatement prés du mur du premier bâtiment, ayant éclipsé un bon kilomètre de terrain à découvert. Puis, d'un pas lent mais assuré il se dirige vers l'entrée de la base,
vers le poste de contrôle plus exactement, tout en chaussant la paire de lunettes noires qui va bien sous un tel soleil matinal.
- Soldier, what's the hell is that mess ... there'd be a bus of my guys right here, fuckin right now ! beugla t il aux oreilles du planton.
- Sergeant ! Are you talking about the scheduled rooky bus this morning ?
- Yes soldier ! It should be there ! Do you understand me !?
- Ayeaie Yes Sergeant ! Le planton cours au registre.
Il revient tout aussi vite au garde à vous pour ajouter:
- It'd be there within twenty minutes sergeant.
Zardoz, qui à pris le temps de s'allumer une cigarette, tire une bouffée et la recrache doucement à quelques centimètres du visage du soldat toujours au garde à vous. Puis il tourne des talons et retourne vers la piste aprés un vague salut.