01-17-2007, 06:15 PM
Dans la nuit sans lune, la route pousièreuse de Punto de la Rosa se révèle être un véritable gruyère pour roues de voiture à la faible lueur des phares. Lorsque Zardoz arrive à la route goudronnée, il a toujours les sourcils froncés et le front soucieux. Avant d'entrer sur la route il s'arrête et allume le plafonnier, qui par chance fonctionne, pour examiner la carte.
- En fait, l'aéroport le plus proche ou je peux trouver un vol international c'est celui de Guantanamo Bay ... fit il remarquer pour lui même aprés que son doigt ait localisé sa position.
Il pris donc à droite et commença les quelques centaines de kilomètres vers la base Américaine. Les routes cubaines ne sont pas se que l'on pourrait appeler de mauvaises routes: un trou dans le bitume est à prévoir environ tous les cinq kilomètres. Cependant le tas de tôle qui lui sert de moyen de locomotion ne peut raisonnablement pas dépasser les 70 km/h. C'est donc le visage toujours fermé et les sourcils froncés qu'il conduit depuis plus d'une heure quand tout à coup il pile, debout sur les freins, arrêtant la voiture dans un crissement et la faisant légèrement chasser du cul.
- Merde ! Quel idiot je fait ! hurle t il en se frappant le front du plat de la main.
- Il n'y avait pas d'église ! Un village sans église en plein milieu de Cuba et je réagis même pas !!
Abassourdit par la découverte que Punta de la Rosa doit être le seul village Cubain sans trace de la trés sainte église catholique: il reste de longues minutes immobiles à fixer le pinceau des phares devant lui.
Il est soudain sortit de son marrasme par un camion manquant de le percuter et lui adressant son mécontantement par l'intermédiaire de son klakson tonitruant. Zardoz remet doucement le tas de boulon en route vers l'Est de l'ile. Toujours perplexe sur la conduite à tenir il parle tout haut, certainement pour tenter de fixer les idées :
- Bon résumons nous, nous sommes arrivé dans ce pays à 10000 km d'Immac par ce que Miguel, ton vieil ami Mig', le pistoléro de l'école de Jean-Luc, capable d'arrêter un semi-remorque avec son Magnum Cal 44 ! t'a appelé à l'aide ... enfin non ... t'as donné rendez-vous à Punta de la Rosa à la tombée de la nuit.
Il s'allume une cigarette.
- Segundo on débarque sur l'ile, on trouve tant bien que mal le bled, sacrément désert à par quelques chiens, un néon bleu et rouge et une vieile bagnole sur des cales.
- Tercio un code, a priori connu des anges de Jean-Luc uniquement, nous permet de trouver une enveloppe. La flèche étant dessinée sur le Nord de la voiture elle ne pouvait être vue que la nuit, grâce au néon ! Bon trés malin !
- Enfin, cette putain d'envellope qui contient 1000 dollards, une adresse à Dakar, une date, dans deux jours, et une heure: 19h59 ! Il se fout de moi ce connard que je croyais mon ami !
Il frappe le volant de son poing.
- Ou alors quelqu'un d'autre se fout de moi ... dans tous les cas j'aime pas ça !
Et il appuya sur l'accélérateur, repoussant les limites mécaniques de la vieille voiture, fonçant dans la nuit.
- En fait, l'aéroport le plus proche ou je peux trouver un vol international c'est celui de Guantanamo Bay ... fit il remarquer pour lui même aprés que son doigt ait localisé sa position.
Il pris donc à droite et commença les quelques centaines de kilomètres vers la base Américaine. Les routes cubaines ne sont pas se que l'on pourrait appeler de mauvaises routes: un trou dans le bitume est à prévoir environ tous les cinq kilomètres. Cependant le tas de tôle qui lui sert de moyen de locomotion ne peut raisonnablement pas dépasser les 70 km/h. C'est donc le visage toujours fermé et les sourcils froncés qu'il conduit depuis plus d'une heure quand tout à coup il pile, debout sur les freins, arrêtant la voiture dans un crissement et la faisant légèrement chasser du cul.
- Merde ! Quel idiot je fait ! hurle t il en se frappant le front du plat de la main.
- Il n'y avait pas d'église ! Un village sans église en plein milieu de Cuba et je réagis même pas !!
Abassourdit par la découverte que Punta de la Rosa doit être le seul village Cubain sans trace de la trés sainte église catholique: il reste de longues minutes immobiles à fixer le pinceau des phares devant lui.
Il est soudain sortit de son marrasme par un camion manquant de le percuter et lui adressant son mécontantement par l'intermédiaire de son klakson tonitruant. Zardoz remet doucement le tas de boulon en route vers l'Est de l'ile. Toujours perplexe sur la conduite à tenir il parle tout haut, certainement pour tenter de fixer les idées :
- Bon résumons nous, nous sommes arrivé dans ce pays à 10000 km d'Immac par ce que Miguel, ton vieil ami Mig', le pistoléro de l'école de Jean-Luc, capable d'arrêter un semi-remorque avec son Magnum Cal 44 ! t'a appelé à l'aide ... enfin non ... t'as donné rendez-vous à Punta de la Rosa à la tombée de la nuit.
Il s'allume une cigarette.
- Segundo on débarque sur l'ile, on trouve tant bien que mal le bled, sacrément désert à par quelques chiens, un néon bleu et rouge et une vieile bagnole sur des cales.
- Tercio un code, a priori connu des anges de Jean-Luc uniquement, nous permet de trouver une enveloppe. La flèche étant dessinée sur le Nord de la voiture elle ne pouvait être vue que la nuit, grâce au néon ! Bon trés malin !
- Enfin, cette putain d'envellope qui contient 1000 dollards, une adresse à Dakar, une date, dans deux jours, et une heure: 19h59 ! Il se fout de moi ce connard que je croyais mon ami !
Il frappe le volant de son poing.
- Ou alors quelqu'un d'autre se fout de moi ... dans tous les cas j'aime pas ça !
Et il appuya sur l'accélérateur, repoussant les limites mécaniques de la vieille voiture, fonçant dans la nuit.