01-16-2007, 08:34 PM
Une lumière grisâtre entrait péniblement par l'unique fenêtre de la chambre miteuse. Le clocher de l'église d'Immac-sur-Sable sonna onze heures: Zardoz était toujours couché la tête pleine de flashbacks.
Il resentait encore cette impression d'impuissance et de perte de référence qui l'avait assailli alors qu'il était caché derrière le mur nord de la station service. Il se répéta tout haut la réflexion qui lui avait alors donné du courage :
- Allons ! tu as répondu à l'appel de ton ami Miguel, c'est l'occasion de prouver la force de ton amitié !
Il se rappèle aussi qu'à se moment là, l'enseigne de la station service s'était allumé dans un grésillement de néon. Seul éclairage à part les trés rares lampadaires du village; la nuit tombée, il ne servait plus à rien de se cacher.
Zardoz s'était donc dirigé vers l'entrée de la station service, faisant face au parking du trés petit supermercado sembant désert. Une seule voiture, dans un étât d'usure avancé, était là, sur le parking, semblant vide. L'enseigne bleu et rouge se reflètait dans les pompes à escence d'un autre age: au design courbe et aux affichages encore mécaniques. Inspectant l'intérieur du bâtiment, il trouva un garage ou il se permit d'emprunter du fil de fer, de la cordelette, une fiole d'alcool quasi pur et de la colle type super glue. Le reste semblait vide à part quelques factures et le mégot d'un cigare dans un cendriller.
Il resortit et, faisant le tour du halot projeté par l'enseigne afin de rester dans l'ombre, il pénétra sur le parking et s'approcha de la vielle voiture. Celle-ci n'avait que trois pneux, la roue arrière droite reposant sur des vieux parpaings. En revanche les portes étaient fermée et les fenêtres en parfait étât; accroupit, il se servit du fil de fer pour crocheter et ouvrir une des portes, cela ne posa pas de problème.
L'habitacle intérieur était en bon état, avec beaucoup de bois au vernis passé, semblait
vide car trés sombre. Zardoz craque une allumette et découvre un vieux journal ouvert
à la page des courses hipiques ou est griffoné un cercle au stylo rouge entourant l'inscription "JL22".
- JL22 ! fait il interloqué pendant un instant.
L'allumette se consumant le fait rapidement sortir de ses pensées lorsqu'elle atteint ses doigts. Zardoz fit vite la relation avec le chapitre 22 du manuel du Jean-Luc Junior : "Comment cacher quelque chose quelque part" ... réponse: "La meilleure cachette est celle exposée aux yeux de tous !". Il sort alors de l'habitacle et referme doucement la porte. S'éloignant un peu de la voiture il la regarde cherchant un indice évident. La voiture est couverte de poussière mais la lumière des néons s'y reflète. Zardoz tourne un peu pour que le reflêt lèche la carosserie et découvre une flèche en reflief indiquant le pare-choc arrière.
Fébrilement il glisse les doigts dans le replit de l'inox et en retire une enveloppe !
Il resentait encore cette impression d'impuissance et de perte de référence qui l'avait assailli alors qu'il était caché derrière le mur nord de la station service. Il se répéta tout haut la réflexion qui lui avait alors donné du courage :
- Allons ! tu as répondu à l'appel de ton ami Miguel, c'est l'occasion de prouver la force de ton amitié !
Il se rappèle aussi qu'à se moment là, l'enseigne de la station service s'était allumé dans un grésillement de néon. Seul éclairage à part les trés rares lampadaires du village; la nuit tombée, il ne servait plus à rien de se cacher.
Zardoz s'était donc dirigé vers l'entrée de la station service, faisant face au parking du trés petit supermercado sembant désert. Une seule voiture, dans un étât d'usure avancé, était là, sur le parking, semblant vide. L'enseigne bleu et rouge se reflètait dans les pompes à escence d'un autre age: au design courbe et aux affichages encore mécaniques. Inspectant l'intérieur du bâtiment, il trouva un garage ou il se permit d'emprunter du fil de fer, de la cordelette, une fiole d'alcool quasi pur et de la colle type super glue. Le reste semblait vide à part quelques factures et le mégot d'un cigare dans un cendriller.
Il resortit et, faisant le tour du halot projeté par l'enseigne afin de rester dans l'ombre, il pénétra sur le parking et s'approcha de la vielle voiture. Celle-ci n'avait que trois pneux, la roue arrière droite reposant sur des vieux parpaings. En revanche les portes étaient fermée et les fenêtres en parfait étât; accroupit, il se servit du fil de fer pour crocheter et ouvrir une des portes, cela ne posa pas de problème.
L'habitacle intérieur était en bon état, avec beaucoup de bois au vernis passé, semblait
vide car trés sombre. Zardoz craque une allumette et découvre un vieux journal ouvert
à la page des courses hipiques ou est griffoné un cercle au stylo rouge entourant l'inscription "JL22".
- JL22 ! fait il interloqué pendant un instant.
L'allumette se consumant le fait rapidement sortir de ses pensées lorsqu'elle atteint ses doigts. Zardoz fit vite la relation avec le chapitre 22 du manuel du Jean-Luc Junior : "Comment cacher quelque chose quelque part" ... réponse: "La meilleure cachette est celle exposée aux yeux de tous !". Il sort alors de l'habitacle et referme doucement la porte. S'éloignant un peu de la voiture il la regarde cherchant un indice évident. La voiture est couverte de poussière mais la lumière des néons s'y reflète. Zardoz tourne un peu pour que le reflêt lèche la carosserie et découvre une flèche en reflief indiquant le pare-choc arrière.
Fébrilement il glisse les doigts dans le replit de l'inox et en retire une enveloppe !