09-20-2007, 08:26 AM
Communiquer avec un dragon est une expérience que je ne regretterais pas. Aegir, comme il se prénomme lui-même, est le chef de file des dragons et leur plus puissant représentant. Normalement solitaires, ces derniers ont été contraints de se cacher pour éviter de finir sous les coups de lame de l’archange George qui, poussé par l’Archange Dominique, a décidé de mettre fin au petit peuple. Retranché à Durancum, en cette année 547 après le hippy en chef, les survivants ne doivent la vie qu’à Aegir et ses troupes. Ici donc, vivent les derniers êtres fées de la création.
Après avoir convaincu Aegir de ma non filiation avec les troupes du gateux, je me suis un peu promené dans le camp, sous la surveillance de trois elfes aussi sympathiques que peut l’être le sergent Longhorn quand il n’a pas eu sa dose de whisky quotidienne. Quel spectacle original que de voir nains, gnomes et fées partager leurs vies quotidiennes dans des conditions exécrables. Ici un satyre tente de séduire une nymphe désespérée loin de son arbre et finira par la violer. Ici une dragonne veille jalousement sur son œuf, croquant les imprudents qui ont fait fausses routes dans sa caverne. Ici, des lutins affamés finissent de se nourrir des restes d’une pauvre dryade, morte de chagrin.
J’ai du mal à dissimuler ma joie à voir ces troupes féeriques condamnées à agir de la façon la plus lâches et viles qui soit pour survivre. Le manque de confort, de nourriture et d’eau, ont plongé ces petits êtres délicats dans une détresse qui me revigore. Je prends plaisir à me dire que les anges sont responsables de cette déchéance, constatant que Dieu n’a aucune leçon à nous donner sur la façon de répartir la mort et la douleur sur Terre. L’hypocrite divin justifiera peut être cette extermination par une erreur de conception du Petit peuple, il n’empêche que ces forces auront décimés une race, sûrement plus efficace dans le respect de certaines valeurs dites chrétiennes que les troupes amassées devant les lourdes portes, avides du sang et de la souffrance des habitants forcés de ce lieu.
Je me renseigne, faussement compatissant, auprès des habitants dès que je le peux. Il me faut peu de temps pour voir que ces créatures serviraient Satan de façon fort acceptables. Menteurs, manipulateurs et vicieux, il n’y aurait guère que les services de Walther qui partagent cette vision de vie avec les pitoyables êtres qui me répondent. Seuls les dragons semblent avoir échappé à ce changement, restants les nobles créatures que Dieu a voulu qu’ils soient. Ils semblent d’ailleurs tous près à se sacrifier pour tenter de sauver le maximum de personne. Une jeune lutine m’affirme que certains des miens sont déjà venus avec un plan, et que leurs dirigeants seraient en train de comploter dans les cavernes inférieurs pour les sortir tous de la.
Je suis assez surpris de cette nouvelle. Il me semblait que nous n’avions été au courant que trop tard de cette attaque et que nous n’avions pu intervenir pour sauver le Petit Peuple. Savoir que des démons seraient sur place me trouble donc légèrement. Il faut se résoudre à l’évidence, ces démons ont échoués et le Petit Peuple n’existe plus dans mon présent. Sûrement est ce là la raison qui a poussé nos Princes à ne pas avouer leurs implications.
Pourtant … quelle force cela aurait été pour nous. Imaginez. Des dragons attaquant Notre Dame, des lutins infiltrant le Vatican, des fées répandant des cauchemars, des nymphes charmants les puissants pour les assassiner dans leur sommeil, insensibles à la détection du mal de leurs protecteurs.
Une corne de brume se met soudain à gémir. Des troupes angéliques semblent avoir passé la première enceinte. Le rugissement d’Aegir sonne le rassemblement des dragons devant la porte principale. Les quelques survivants des récentes purges se réunissent pour repousser les premiers assaillants. Je peste en moi-même, je n’aurais pas le temps d’aller à la rencontre des démons qui ont été dépêché ici et coincé dans la première « enceinte », je ne pourrais fuir le lieu du combat.
Des dizaines d’anges et de soldats de dieu pénètrent dans la petite cour ou le Petit Peuple est en partie réuni. Aegir et ses camarades les attendaient et c’est par une gerbe de feu géante qu’ils accueillent les assaillants. Plusieurs Plops accompagnent les cris des soldats de Dieu qui partent dans tous les sens comme autant de torches vivantes avant de tomber face contre terre dans un râle épouvantable. La chaleur dégagée par les souffles des dragons n’est pas sans me rappeler la chaleur de la zone d’influence de Bélial aux Enfers. Quelques rares anges suffisamment résistants ou immunisés parviennent cependant à entrer dans la cour, bardés de couche de pierre et d’halos protecteurs. Je suis néanmoins vite rassuré. Face aux dragons, ils ne font pas le poids et à peine arrivent t’ils à tuer la jeune femelle qui avait délaissé ses œufs.
Je suis soudainement aveuglé. Un éclair surpuissant vient de frapper un dragon près de l’entrée. Son corps calciné par la puissance du choc est à peine au sol que son plus proche camarade est décapité par une hache géante entouré d’un halo bleu. La tête vient s’écraser en plein milieu du camp, tuant trois lutins sur le coup. L’archange Georges se dresse devant l’entrée, géant blond de plus de 2 mètres en armure, entouré d’une aura de puissance ne laissant aucun doute sur sa force. Trois dragons, aveuglés par la rage foncent sur lui. Je constate effaré la rapidité de l’Archange qui repousse les sauriens avec aisance, souriant dans les flammes, avant de les achever dans un cri de rage terrifiant.
Le chemin libéré, les troupes de l’Archange pénètrent en hurlant leur envie de sang dans la cour. Georges lève sa hache dans un signe d’encouragement, quand la queue d’Aegir vient fouetter l’air et le désarmer. Le puissant dragon, les yeux rouge sang, ailes tendues, se dresse devant les troupes à lui seul. Georges fait un signe de la main, semblant indiquer qu’il va s’occuper de ce problème et ses troupes continuent leur avancée. Aegir réussit à en croquer quelques uns, mais seul, il ne peut s’opposer à cette masse de guerrier.
Les deux chefs se regardent intensément. Ils savent que si le leader adverse tombe, la victoire ne sera qu’une formalité. Leurs regard sont tendus et leurs mâchoires serrées. La tension ne se libère que quand l’Archange éclate d’un rire dément, avant de plonger, désarmé, sur le dragon. Une gerbe de flamme accueille l’ange qui semble s’en moquer. Il frappe le dragon à la tête avec une violence telle, que certains combattants sont déséquilibrés par l’onde dégagée par le choc. La gueule en sang, le dragon mort sauvagement l’épaule de son adversaire et l’envoie valser contre un mur. L’Archange se relève indemne et re-fonce sur le dragon sans lui laisser le temps de récupérer. C’est un coup de queue magistral qui l’accueille, le projetant tel un boulet de mort sur les troupes qui continuait à rentrer, dans un déluge de Plop jouissif.
Dans la cour, la bataille aussi fait rage. L’armée de Dieu, impitoyable, continue son avancée, massacrant sans discernement toute les créatures rencontrées. Le Peuple fée, pacifiste et faible, ne peut résister à cette férocité et à cette haine. Moi-même, j’oscille entre la satisfaction de voir les troupes de Dieu agir comme les derniers des démons, et la crainte de ma propre disparition. Retourner en Enfer et ainsi montrer mon viol du temps risquerait de provoquer la colère de Kronos, et je ne tiens pas à finir dans le sablier sanglant qui décore son aire d’influence. Alors que deux anges surgissent d’un coin de mur, je glisse dans le temps pour atteindre un lieu encore non envahi par les féroces guerriers, abandonnant une pauvre nymphe à la fureur de ces sauvages. J’en tire une satisfaction personnelle. Dieu est une pourriture au même titre que ceux qu’il prétend combattre. Sa façon de faire porter la mort par ses ouailles en est la preuve. Je n’ose croire que cet être omniscient ignore ce que fait l’un de ses plus puissants lieutenants.
Près de la porte, l’archange, frère de Baal, s’est agrippé autour du cou du dragon qui se débat et tente de lui faire lâcher prise en se jetant violement contre les murs. Georges enroule ses bras autour de la gorge d’Aegir. Un Crac sonore et affreux met fin à la vie du dernier représentant de l’espèce des dragons. Le petit peuple meurt dans les cris de joie des fils de Dieu. Je vomis ces engeances qui appelle cela faire le Bien et leur hypocrisie. Je vomis Dieu à cet instant. Le petit peuple n’est plus.
WAAAAAAAAAAARP
En 547, un soldat raconte qu’un homme aurait disparu sous ses yeux dans un Warp sonore alors qu’il s’apprêtait à le frapper dans le dos. Dans les derniers retranchements de Durancum, une partie de la population féerique trouve un refuge sur une marche intermédiaire à l’insu de tous et nomme cette marche Faérie. L'archange Georges, venant de se faire un ennemi de l'Archange Yves, indigné par le massacre, trouve la direction du bureau des réclamations angéliques, cédant sa place de chef des armées angéliques à son bras droit, un certain Laurent. Quelque part sur Terre, une certaine France prend conscience qu’elle est la dernière de son espèce et mise son avenir sur l’unique œuf qu’elle a pu pondre. Elle pense déjà a un petit nom … Victor .
Après avoir convaincu Aegir de ma non filiation avec les troupes du gateux, je me suis un peu promené dans le camp, sous la surveillance de trois elfes aussi sympathiques que peut l’être le sergent Longhorn quand il n’a pas eu sa dose de whisky quotidienne. Quel spectacle original que de voir nains, gnomes et fées partager leurs vies quotidiennes dans des conditions exécrables. Ici un satyre tente de séduire une nymphe désespérée loin de son arbre et finira par la violer. Ici une dragonne veille jalousement sur son œuf, croquant les imprudents qui ont fait fausses routes dans sa caverne. Ici, des lutins affamés finissent de se nourrir des restes d’une pauvre dryade, morte de chagrin.
J’ai du mal à dissimuler ma joie à voir ces troupes féeriques condamnées à agir de la façon la plus lâches et viles qui soit pour survivre. Le manque de confort, de nourriture et d’eau, ont plongé ces petits êtres délicats dans une détresse qui me revigore. Je prends plaisir à me dire que les anges sont responsables de cette déchéance, constatant que Dieu n’a aucune leçon à nous donner sur la façon de répartir la mort et la douleur sur Terre. L’hypocrite divin justifiera peut être cette extermination par une erreur de conception du Petit peuple, il n’empêche que ces forces auront décimés une race, sûrement plus efficace dans le respect de certaines valeurs dites chrétiennes que les troupes amassées devant les lourdes portes, avides du sang et de la souffrance des habitants forcés de ce lieu.
Je me renseigne, faussement compatissant, auprès des habitants dès que je le peux. Il me faut peu de temps pour voir que ces créatures serviraient Satan de façon fort acceptables. Menteurs, manipulateurs et vicieux, il n’y aurait guère que les services de Walther qui partagent cette vision de vie avec les pitoyables êtres qui me répondent. Seuls les dragons semblent avoir échappé à ce changement, restants les nobles créatures que Dieu a voulu qu’ils soient. Ils semblent d’ailleurs tous près à se sacrifier pour tenter de sauver le maximum de personne. Une jeune lutine m’affirme que certains des miens sont déjà venus avec un plan, et que leurs dirigeants seraient en train de comploter dans les cavernes inférieurs pour les sortir tous de la.
Je suis assez surpris de cette nouvelle. Il me semblait que nous n’avions été au courant que trop tard de cette attaque et que nous n’avions pu intervenir pour sauver le Petit Peuple. Savoir que des démons seraient sur place me trouble donc légèrement. Il faut se résoudre à l’évidence, ces démons ont échoués et le Petit Peuple n’existe plus dans mon présent. Sûrement est ce là la raison qui a poussé nos Princes à ne pas avouer leurs implications.
Pourtant … quelle force cela aurait été pour nous. Imaginez. Des dragons attaquant Notre Dame, des lutins infiltrant le Vatican, des fées répandant des cauchemars, des nymphes charmants les puissants pour les assassiner dans leur sommeil, insensibles à la détection du mal de leurs protecteurs.
Une corne de brume se met soudain à gémir. Des troupes angéliques semblent avoir passé la première enceinte. Le rugissement d’Aegir sonne le rassemblement des dragons devant la porte principale. Les quelques survivants des récentes purges se réunissent pour repousser les premiers assaillants. Je peste en moi-même, je n’aurais pas le temps d’aller à la rencontre des démons qui ont été dépêché ici et coincé dans la première « enceinte », je ne pourrais fuir le lieu du combat.
Des dizaines d’anges et de soldats de dieu pénètrent dans la petite cour ou le Petit Peuple est en partie réuni. Aegir et ses camarades les attendaient et c’est par une gerbe de feu géante qu’ils accueillent les assaillants. Plusieurs Plops accompagnent les cris des soldats de Dieu qui partent dans tous les sens comme autant de torches vivantes avant de tomber face contre terre dans un râle épouvantable. La chaleur dégagée par les souffles des dragons n’est pas sans me rappeler la chaleur de la zone d’influence de Bélial aux Enfers. Quelques rares anges suffisamment résistants ou immunisés parviennent cependant à entrer dans la cour, bardés de couche de pierre et d’halos protecteurs. Je suis néanmoins vite rassuré. Face aux dragons, ils ne font pas le poids et à peine arrivent t’ils à tuer la jeune femelle qui avait délaissé ses œufs.
Je suis soudainement aveuglé. Un éclair surpuissant vient de frapper un dragon près de l’entrée. Son corps calciné par la puissance du choc est à peine au sol que son plus proche camarade est décapité par une hache géante entouré d’un halo bleu. La tête vient s’écraser en plein milieu du camp, tuant trois lutins sur le coup. L’archange Georges se dresse devant l’entrée, géant blond de plus de 2 mètres en armure, entouré d’une aura de puissance ne laissant aucun doute sur sa force. Trois dragons, aveuglés par la rage foncent sur lui. Je constate effaré la rapidité de l’Archange qui repousse les sauriens avec aisance, souriant dans les flammes, avant de les achever dans un cri de rage terrifiant.
Le chemin libéré, les troupes de l’Archange pénètrent en hurlant leur envie de sang dans la cour. Georges lève sa hache dans un signe d’encouragement, quand la queue d’Aegir vient fouetter l’air et le désarmer. Le puissant dragon, les yeux rouge sang, ailes tendues, se dresse devant les troupes à lui seul. Georges fait un signe de la main, semblant indiquer qu’il va s’occuper de ce problème et ses troupes continuent leur avancée. Aegir réussit à en croquer quelques uns, mais seul, il ne peut s’opposer à cette masse de guerrier.
Les deux chefs se regardent intensément. Ils savent que si le leader adverse tombe, la victoire ne sera qu’une formalité. Leurs regard sont tendus et leurs mâchoires serrées. La tension ne se libère que quand l’Archange éclate d’un rire dément, avant de plonger, désarmé, sur le dragon. Une gerbe de flamme accueille l’ange qui semble s’en moquer. Il frappe le dragon à la tête avec une violence telle, que certains combattants sont déséquilibrés par l’onde dégagée par le choc. La gueule en sang, le dragon mort sauvagement l’épaule de son adversaire et l’envoie valser contre un mur. L’Archange se relève indemne et re-fonce sur le dragon sans lui laisser le temps de récupérer. C’est un coup de queue magistral qui l’accueille, le projetant tel un boulet de mort sur les troupes qui continuait à rentrer, dans un déluge de Plop jouissif.
Dans la cour, la bataille aussi fait rage. L’armée de Dieu, impitoyable, continue son avancée, massacrant sans discernement toute les créatures rencontrées. Le Peuple fée, pacifiste et faible, ne peut résister à cette férocité et à cette haine. Moi-même, j’oscille entre la satisfaction de voir les troupes de Dieu agir comme les derniers des démons, et la crainte de ma propre disparition. Retourner en Enfer et ainsi montrer mon viol du temps risquerait de provoquer la colère de Kronos, et je ne tiens pas à finir dans le sablier sanglant qui décore son aire d’influence. Alors que deux anges surgissent d’un coin de mur, je glisse dans le temps pour atteindre un lieu encore non envahi par les féroces guerriers, abandonnant une pauvre nymphe à la fureur de ces sauvages. J’en tire une satisfaction personnelle. Dieu est une pourriture au même titre que ceux qu’il prétend combattre. Sa façon de faire porter la mort par ses ouailles en est la preuve. Je n’ose croire que cet être omniscient ignore ce que fait l’un de ses plus puissants lieutenants.
Près de la porte, l’archange, frère de Baal, s’est agrippé autour du cou du dragon qui se débat et tente de lui faire lâcher prise en se jetant violement contre les murs. Georges enroule ses bras autour de la gorge d’Aegir. Un Crac sonore et affreux met fin à la vie du dernier représentant de l’espèce des dragons. Le petit peuple meurt dans les cris de joie des fils de Dieu. Je vomis ces engeances qui appelle cela faire le Bien et leur hypocrisie. Je vomis Dieu à cet instant. Le petit peuple n’est plus.
WAAAAAAAAAAARP
En 547, un soldat raconte qu’un homme aurait disparu sous ses yeux dans un Warp sonore alors qu’il s’apprêtait à le frapper dans le dos. Dans les derniers retranchements de Durancum, une partie de la population féerique trouve un refuge sur une marche intermédiaire à l’insu de tous et nomme cette marche Faérie. L'archange Georges, venant de se faire un ennemi de l'Archange Yves, indigné par le massacre, trouve la direction du bureau des réclamations angéliques, cédant sa place de chef des armées angéliques à son bras droit, un certain Laurent. Quelque part sur Terre, une certaine France prend conscience qu’elle est la dernière de son espèce et mise son avenir sur l’unique œuf qu’elle a pu pondre. Elle pense déjà a un petit nom … Victor .