04-27-2007, 02:55 PM
La naïveté des anges les perdra. J'ai fini par squatter une hutte du village légèrement excentrée afin de ne pas trop côtoyer les ailés. Je dois rester constamment sur mes gardes afin de ne pas dévoiler ma nature mais l'absence de "prédateurs" les rend de toute façon insouciants. A peine si je me suis permis d'égorger la vielle peau solitaire dont je vole l'apparence. Vu la taille des canines de chats de l'époque, nul doute qu'on ne retrouvera pas grand chose d'elle. J'ai d'ailleurs été surpris de cette pulsion qui m'a poussé a laper le sang qui s'écoulait de sa vieille gorge ... comme si j'avais eu besoin de me confirmer que cette bonté ambiante ne me touchait pas.
J'ai le malheur d'habiter à coté de la jeune fille de l'autre soir. Elle est quasiment tous le temps en compagnie de cet ange, Cheleguiel, un pitre fini sans aucune crédibilité et visiblement le frère du promis de la pauvre fille. Je sais quand il arrive le matin quand je l'entend, elle, qui rit comme une enfant au moindre de ces pitreries grotesques. C'est insupportable pour une vieille femme comme moi.
Ce soir, je rentre après avoir espionné le cours de Dariel quand mon oreille est attirée par des pleurs discret. C'est ma petite voisine. Elle est assise dehors avec l'ange qui semble la consoler. Je reste à bonne distance mais j'écoute leur conversation.
- Allons, ne pleure pas, mon flocon de neige.
- Tu te rend compte de ce que nous faisons ... tu es son frère ... et je l'aime ...
- Je le sais mais .. je t'aime ...
Elle reste silencieuse un moment, pris dans des tourments intérieurs qui l'effraye.
- Je l'aime ...
Il semble se résigner un instant.
- Mais je t'aime aussi.
Je sens remonter le morceau de Mammouth de ce midi. La dernière fois que ça m'avait fait cela, c'est quand j'ai vu un épisode des " Feux de l'amour" . Si j'avais su que c'était déjà si chiant plusieurs siècles avant, je me serais abstenu d'écouter ce qui se racontait ... Je pense a Malback qui doit s'imaginer que le trip de l'époque , c'est de se faire tirer par les cheveux après avoir été assommé avec une massue...
- Avec lui .. Je brule d'une passion sans faille. Ses yeux brulent d'amour quand il me regarde et j'ai l'impression de me consumer quand je suis dans ces bras ... Mais toi .. tu sais me faire frissonner comme personne. J'ai besoin de ta fraicheur et de ton souffle glacé qui court le long de mon cou.
Ca y est ... ca remonte ... Tenter d'éviter les parodies de chaussures que je porte au pied pour éviter d'avoir a re-tuer moi même un ragondin géant ....
- Je dois lui dire ...
- Je te soutiendrais ma belle .. nous lui dirons ensemble ... J'assumerais de la même façon que pour ma descente sur terre avec Samaël ..
Samaêl ... Samaêl ... Samaël ? Ou ai je déjà entendu ce nom déjà ...
J'ai le malheur d'habiter à coté de la jeune fille de l'autre soir. Elle est quasiment tous le temps en compagnie de cet ange, Cheleguiel, un pitre fini sans aucune crédibilité et visiblement le frère du promis de la pauvre fille. Je sais quand il arrive le matin quand je l'entend, elle, qui rit comme une enfant au moindre de ces pitreries grotesques. C'est insupportable pour une vieille femme comme moi.
Ce soir, je rentre après avoir espionné le cours de Dariel quand mon oreille est attirée par des pleurs discret. C'est ma petite voisine. Elle est assise dehors avec l'ange qui semble la consoler. Je reste à bonne distance mais j'écoute leur conversation.
- Allons, ne pleure pas, mon flocon de neige.
- Tu te rend compte de ce que nous faisons ... tu es son frère ... et je l'aime ...
- Je le sais mais .. je t'aime ...
Elle reste silencieuse un moment, pris dans des tourments intérieurs qui l'effraye.
- Je l'aime ...
Il semble se résigner un instant.
- Mais je t'aime aussi.
Je sens remonter le morceau de Mammouth de ce midi. La dernière fois que ça m'avait fait cela, c'est quand j'ai vu un épisode des " Feux de l'amour" . Si j'avais su que c'était déjà si chiant plusieurs siècles avant, je me serais abstenu d'écouter ce qui se racontait ... Je pense a Malback qui doit s'imaginer que le trip de l'époque , c'est de se faire tirer par les cheveux après avoir été assommé avec une massue...
- Avec lui .. Je brule d'une passion sans faille. Ses yeux brulent d'amour quand il me regarde et j'ai l'impression de me consumer quand je suis dans ces bras ... Mais toi .. tu sais me faire frissonner comme personne. J'ai besoin de ta fraicheur et de ton souffle glacé qui court le long de mon cou.
Ca y est ... ca remonte ... Tenter d'éviter les parodies de chaussures que je porte au pied pour éviter d'avoir a re-tuer moi même un ragondin géant ....
- Je dois lui dire ...
- Je te soutiendrais ma belle .. nous lui dirons ensemble ... J'assumerais de la même façon que pour ma descente sur terre avec Samaël ..
Samaêl ... Samaêl ... Samaël ? Ou ai je déjà entendu ce nom déjà ...