02-19-2007, 03:16 PM
Warp !!
La moindre des chose, c'est qu'on peut dire que mon précédent arrêt a été court. Je n'ai même pas eu le temps de m'approcher de la statue que déjà, j'étais reparti.
L'arrêt est plus sympathique aussi. je tombe sur un buisson qui est heureusement dépourvu d'épines ou d'occupants belliqueux. Une sorte de cerf s'est d'ailleurs enfui, surement très surpris de mon arrivée impromptue dans son assiette.
Je me relève en nettoyant de petits gestes rapides, la bure que je porte sur le dos. Ici encore, vibre la puissance de Dieu non ordonnée, me permettant d'être aussi puissant que je ne le serais en Enfer. Je pense brièvement à Kiel, me demandant ce qu'il est devenu, perdu dans sa chute, premier ange à connaitre la mort.
Au loin, la fumée d'un feu semble m'annoncer que je suis au moins a 800 000 ans avant le serveur de Chez Régis. Au mieux, je peux espérer que ca ne sois un incendie et que je suis enfin a une ère plus civilisée.
Je parcours la plaine devant moi comme une ombre vivante, nimbé de l'obscurité de ma bure et d'une aura sombre, semblant défier la réalité forgé par dieu, privé du Mal qui est censé me sustenter. Ici, je ne suis plus un ange mais je ne devrais pas être un démon, et la façon dont me fuit la lumière est encore une preuve que ma présence est une aberration pour l'histoire.
La nuit tombe quand j'arrive en vue du camp. Ce que je vois me rassure. Les êtres qui se dressent sont clairement des homo sapiens et ils semblent étonnement avancés. Je viens donc de faire un bond important dans le temps et au moins, je vais pouvoir croiser des être un peu civilisés, même si ce ne sont encore que des primates par rapport à ma condition d'aligné. Je reste la soirée a les observer de loin. Parfaitement invisible dans l'obscurité, je m'approche même pour tenter de copier leur traits. Je m'apprête à sortir de l'ombre pour tenter de les rejoindre quand je vois cette lumière dans le ciel. Les humains semblent joyeux et leurs mains se tendent vers ceux qui descendent vers eux avec de grandes ailes blanches. Un groupe d'une vingtaine d'anges se posent autour du feu sous la liesse des humains et je reste surpris, m'enfonçant plus profondément dans les ténèbres pour ne pas être remarqués. L'un d'eux, plus grand, est à peine posé que deux femmes viennent se pendre à son cou et celui ci les remercie d'un baiser plus que passionné. La vue de son visage me brule, comme s'il diffusait une lumière plus forte que celle du soleil et je dois détourner mon regard sous la souffrance que celui ci m'impose.
Les autres anges sont plus facile à regarder. D'aucun d'entre eux ne s'échappe autant d'amour et de charisme. Je prend conscience de la difficulté de la tâche qui m'attend. Je devrais surement tenter de trouver un autre village ou me poser et laisser celui la sous la coupe de ces emplumés mais un sentiment bizarre me retient.
Je me polymorphe en humain, espérant que l'absence de danger qui guette les anges de cette époque les rende moins méfiants.
Je reste la nuit a regarder de loin le spectacle qui m'est offert.
Quelque chose me force à rester ...
Un jour, ma curiosité me perdra ...
La moindre des chose, c'est qu'on peut dire que mon précédent arrêt a été court. Je n'ai même pas eu le temps de m'approcher de la statue que déjà, j'étais reparti.
L'arrêt est plus sympathique aussi. je tombe sur un buisson qui est heureusement dépourvu d'épines ou d'occupants belliqueux. Une sorte de cerf s'est d'ailleurs enfui, surement très surpris de mon arrivée impromptue dans son assiette.
Je me relève en nettoyant de petits gestes rapides, la bure que je porte sur le dos. Ici encore, vibre la puissance de Dieu non ordonnée, me permettant d'être aussi puissant que je ne le serais en Enfer. Je pense brièvement à Kiel, me demandant ce qu'il est devenu, perdu dans sa chute, premier ange à connaitre la mort.
Au loin, la fumée d'un feu semble m'annoncer que je suis au moins a 800 000 ans avant le serveur de Chez Régis. Au mieux, je peux espérer que ca ne sois un incendie et que je suis enfin a une ère plus civilisée.
Je parcours la plaine devant moi comme une ombre vivante, nimbé de l'obscurité de ma bure et d'une aura sombre, semblant défier la réalité forgé par dieu, privé du Mal qui est censé me sustenter. Ici, je ne suis plus un ange mais je ne devrais pas être un démon, et la façon dont me fuit la lumière est encore une preuve que ma présence est une aberration pour l'histoire.
La nuit tombe quand j'arrive en vue du camp. Ce que je vois me rassure. Les êtres qui se dressent sont clairement des homo sapiens et ils semblent étonnement avancés. Je viens donc de faire un bond important dans le temps et au moins, je vais pouvoir croiser des être un peu civilisés, même si ce ne sont encore que des primates par rapport à ma condition d'aligné. Je reste la soirée a les observer de loin. Parfaitement invisible dans l'obscurité, je m'approche même pour tenter de copier leur traits. Je m'apprête à sortir de l'ombre pour tenter de les rejoindre quand je vois cette lumière dans le ciel. Les humains semblent joyeux et leurs mains se tendent vers ceux qui descendent vers eux avec de grandes ailes blanches. Un groupe d'une vingtaine d'anges se posent autour du feu sous la liesse des humains et je reste surpris, m'enfonçant plus profondément dans les ténèbres pour ne pas être remarqués. L'un d'eux, plus grand, est à peine posé que deux femmes viennent se pendre à son cou et celui ci les remercie d'un baiser plus que passionné. La vue de son visage me brule, comme s'il diffusait une lumière plus forte que celle du soleil et je dois détourner mon regard sous la souffrance que celui ci m'impose.
Les autres anges sont plus facile à regarder. D'aucun d'entre eux ne s'échappe autant d'amour et de charisme. Je prend conscience de la difficulté de la tâche qui m'attend. Je devrais surement tenter de trouver un autre village ou me poser et laisser celui la sous la coupe de ces emplumés mais un sentiment bizarre me retient.
Je me polymorphe en humain, espérant que l'absence de danger qui guette les anges de cette époque les rende moins méfiants.
Je reste la nuit a regarder de loin le spectacle qui m'est offert.
Quelque chose me force à rester ...
Un jour, ma curiosité me perdra ...