01-25-2007, 05:47 PM
Le voyage est long .. je reconnait les trames du temps, ses déformations et cela me rassure. je traverse parfois des zones de turbulence qui me font souffrir, synomynes des verrous que Dieu a posé sur certains époques. En face de moi , un mur. Et je sent très bien que je ne pourrais pas l'éviter. Je me prépare à l'impact et ....
Warp !!
Totalement déboussolé, je tombe dans une immense étendue d'eau salée. La mer ...
Je remonte avec peine à la surface. Je n'ai pas peur de me noyer, respirer ne m'est pas indispensable. Quand j'emerge, il me faut quelques secondes avant que ma vue ne s'adapte a la luminosité et à la brulure du sel. Rien a l'horizon ... Sauf la fumée d'un volcan surement.
Je sais que j'ai mon temps, que je ne me noierait pas et l'eau est relativement chaude , alors je me met doucement à nager vers le cône de fumée .. C'est sans compter sur le courant ... Je m'éloigne ... Je me met à craindre la fatigue. Ce corps humain est très faible et je risquerait de me laisser couler pour mourrir de froid à plusieurs mètres de profondeur.
Je me surprend a éspérer avoir des nageoires quand ,soudain , je me sens avancer enfin ... J'économise mes forces pour nager doucement et tenter d'arriver le plus proches du cône. Je nage ainsi toute la nuit et une partie de la journée, plutot étonné que ce corps ne m'ai pas laché plus tôt.
Quand j'arrive enfin sur la plage, je suis affamé mais nullement fatigué. C'est en posant ma main sur le sable que je remarque la différence. Ma main s'est visiblement allongée et un long voile de peau rejoint mes phalanges. Je met peu de temps a réalisé que ma peau est devenu lisse comme celle d'un dauphin avant que tout redevienne comme avant ..
Une sensation famillére me prend quand mon corps retrouve son apparence. J'etais polymorphié, et d'une facon qui n'est plus possible sur terre depuis que ...
Je réalise soudain, je leve la tête et regarde le décor qui s'ouvre à moi. Les plantes, les arbres immenses et fins ... Les fougéres omniprésentes même si proches de la mer... et cette silhouette au bord de la forêt immense qui se dresse devant moi . La taille est plutot modeste par rapport a celui de ses lointain cousins Tyranosaures, mais l'albertosaure, en dépit de son nom ridicule, fais quand même dans les 9 mètres. Je reste un moment abasourdi...
J'ai franchis les verrous divins ...
Ma pensée va au chevalier que je suis censé sauver. Est il arrivé au même moment que moi? A t'il conscience de l'endroit ou nous nous trouvons? Sait il qu'il n'existe pas encore de régles ?
L'animal m'a vu et pris dans mes pensées, je ne fais pas attention a son approche. Son attaque est fulgurante et je meurs à ce moment la, la tête broyée sous la féroce machoire. Du moins, c'est ce que je crois. En fait au moment ou mon hôte donne son souffle de vie pour la seconde fois, je suis expulsé du corps que je parasitais. Sans la présence de Satan dans les enfers pour l'attirer a Lui, mon âme immortelle se retrouve jeté sur le sable par la désintégration du corps qui me servait de véhicule.
La bete semble intrigué, d'abord par la disparition du repas qu'elle voulait entreprendre, ensuite par la masse noire informe pourvue de deux yeux rouges qui se traine pas loin d'elle. Elle s'approche de moi et je la ressens dans toute sa faiblesse. Une main griffu sort de ma masse pour s'accrocher au cou de la béte visiblement surprise. Je n'ai pas besoin de forcer pour lui broyer le cou .
En quelques heures, j'ai repris forme humaine... et avec cette forme, une épaisse bure de moine noire dont la capuche me cache la moitié du visage.
Je jette un regard au ciel. La haut , au paradis, un ange du nom de Danator vit paisiblement avec son frère Gayde .
Warp !!
Totalement déboussolé, je tombe dans une immense étendue d'eau salée. La mer ...
Je remonte avec peine à la surface. Je n'ai pas peur de me noyer, respirer ne m'est pas indispensable. Quand j'emerge, il me faut quelques secondes avant que ma vue ne s'adapte a la luminosité et à la brulure du sel. Rien a l'horizon ... Sauf la fumée d'un volcan surement.
Je sais que j'ai mon temps, que je ne me noierait pas et l'eau est relativement chaude , alors je me met doucement à nager vers le cône de fumée .. C'est sans compter sur le courant ... Je m'éloigne ... Je me met à craindre la fatigue. Ce corps humain est très faible et je risquerait de me laisser couler pour mourrir de froid à plusieurs mètres de profondeur.
Je me surprend a éspérer avoir des nageoires quand ,soudain , je me sens avancer enfin ... J'économise mes forces pour nager doucement et tenter d'arriver le plus proches du cône. Je nage ainsi toute la nuit et une partie de la journée, plutot étonné que ce corps ne m'ai pas laché plus tôt.
Quand j'arrive enfin sur la plage, je suis affamé mais nullement fatigué. C'est en posant ma main sur le sable que je remarque la différence. Ma main s'est visiblement allongée et un long voile de peau rejoint mes phalanges. Je met peu de temps a réalisé que ma peau est devenu lisse comme celle d'un dauphin avant que tout redevienne comme avant ..
Une sensation famillére me prend quand mon corps retrouve son apparence. J'etais polymorphié, et d'une facon qui n'est plus possible sur terre depuis que ...
Je réalise soudain, je leve la tête et regarde le décor qui s'ouvre à moi. Les plantes, les arbres immenses et fins ... Les fougéres omniprésentes même si proches de la mer... et cette silhouette au bord de la forêt immense qui se dresse devant moi . La taille est plutot modeste par rapport a celui de ses lointain cousins Tyranosaures, mais l'albertosaure, en dépit de son nom ridicule, fais quand même dans les 9 mètres. Je reste un moment abasourdi...
J'ai franchis les verrous divins ...
Ma pensée va au chevalier que je suis censé sauver. Est il arrivé au même moment que moi? A t'il conscience de l'endroit ou nous nous trouvons? Sait il qu'il n'existe pas encore de régles ?
L'animal m'a vu et pris dans mes pensées, je ne fais pas attention a son approche. Son attaque est fulgurante et je meurs à ce moment la, la tête broyée sous la féroce machoire. Du moins, c'est ce que je crois. En fait au moment ou mon hôte donne son souffle de vie pour la seconde fois, je suis expulsé du corps que je parasitais. Sans la présence de Satan dans les enfers pour l'attirer a Lui, mon âme immortelle se retrouve jeté sur le sable par la désintégration du corps qui me servait de véhicule.
La bete semble intrigué, d'abord par la disparition du repas qu'elle voulait entreprendre, ensuite par la masse noire informe pourvue de deux yeux rouges qui se traine pas loin d'elle. Elle s'approche de moi et je la ressens dans toute sa faiblesse. Une main griffu sort de ma masse pour s'accrocher au cou de la béte visiblement surprise. Je n'ai pas besoin de forcer pour lui broyer le cou .
En quelques heures, j'ai repris forme humaine... et avec cette forme, une épaisse bure de moine noire dont la capuche me cache la moitié du visage.
Je jette un regard au ciel. La haut , au paradis, un ange du nom de Danator vit paisiblement avec son frère Gayde .