01-25-2007, 02:43 PM
Apres un an de silence depuis mon deuxieme Warp, il est temps de reprendre la plume.
J'écris ces lignes sur un genre de papyrus obtenu en malaxant, diluant, liant et pressant des lianes ensemble, avec un castor (géant).
Le castor (géant) étant principalement la pour l'aspect esthetique (le recouvre document en queue (géante, donc) de castor est du plus bel effet).
La pointe de mon os de puma, trempée dans du jus de babouin, imprime la feuille de maniere indélebile, et pendant ce temps les autres connards pensent que je parle avec les dieux.
Ah oui.
Commencons par la.
Au moment ou la météorite censée sinon en etre la cause, du moins participer a la crise biologique Crétacé-Tertiaire allait disperser mes atomes aux quatre vents, le Warp est ré-apparu, et j'ai a nouveau changé d'époque.
Je suis tres partagé quand aux nouvelles perspectives que ce phénomene apporte, mais j'y reviendrais un autre jour.
Or donc fini Jurassic Park, me voici, merci O Satan mon Maitre, en présence d'humains.
Enfin presque. Satan, mon maitre, votre sens de l'humour est vraiment particulier, tout de meme.
La premiere... femme (femelle?) que j'ai rencontré est un croisement entre un orang-outan et Demis Roussos (bonne nouvelle : je ne bandais plus comme un centaure a partir de cette seconde)
Impressionnée, ou peut-etre devrais-je dire terrorisée par mon apparence certes peu avenante, cornes et griffes dehors, couvert de boue, de crasse et de peaux de lézards, il ne lui fallu pas moins de 5 baffes avant qu'elle arrete de hurler.
Je trainais l'inconsciente par les cheveux (en bon ethno-touriste multi-temporel, je me dois de respecter les coutumes locales) jusqu'a sa grotte située a proximité, faisait disparaitre sur le chemin mes attributs animaliers, je jetait la femme au milieu de ses congeneres, et restait bras croisé a attendre une réaction.
Une trentaine de pélos, des enfants et des adultes, un seul vieillard, vetus de peaux de betes, de feuilles tressées, ou bien nus. d'ailleurs ma premiere capture n'était pas représentative du lot, et certaines ados étaient presque pas trop mal, ou du moins pourraient l'etre une fois rasées et lavées.
Le vieillard, un homme a la peau de cacahuete qui avait un genre de casques a plumes, aboya quelques borborygmes et cinq hommes s'avancerent, me menacant de leur pieux. Hin hin hin.
"Akita !" hurla le vieux, et les cinq hommes chargerent en hurlant.
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, les coups de griffe jaillirent, les cinq hommes furent désarmés et l'un d'eux eu la main tranchée net. Nan, pas tres net en fait.
"Akita ! Akita !" hurla la foule apeurée, s'égaillant et cherchant a s'enfuir avant les autres.
"Akita !", hurla le vieux, et tout le monde se tut. Visiblement, c'est avec lui qu'il va falloir faire un deal.
"Amene toi, vieux Jedi", lui lancais-je en guise de provocation.
Il s'avanca vers moi, claudiquant sur son baton, fouilla dans sa poche et me souffla au visage une poudre s'enflammant immédiatement. Je me cramais quelques meches mais esquivait la flamme.
Ok, a mon tour : un bon jet de flamme transforma la cacahuete en pop-corn, et le vieux partit en torche, se vautra sur un rocher, perdit son chapeau, roula sur le sol en hurlant ("AKITA ! AKITA !") avant de crever un peu plus loin dans ses derniers spasmes.
"Akitaaa..." murmura la foule, confuse.
Merveilleuse humanité que celle qui n'a pas de barriere morale, qui ne s'étonne pas du surnaturel, et surtout, qui commence a croire en quelque chose.
Je me saisis du chapeau, crachais un jet de flamme et me tournais vers l'assemblée :
"JE SUIS VOTRE NOUVEAU DIEU ! PROSTERNEZ VOUS DEVANT MOI !"
Bide.
"hum... AKITA !"
Hurlements de joie dans la foule, qui me transporta en liesse jusqu'au trou en pierre plus rond que les autres, place du chef.
Y'avais moyen de bien rigoler...
J'écris ces lignes sur un genre de papyrus obtenu en malaxant, diluant, liant et pressant des lianes ensemble, avec un castor (géant).
Le castor (géant) étant principalement la pour l'aspect esthetique (le recouvre document en queue (géante, donc) de castor est du plus bel effet).
La pointe de mon os de puma, trempée dans du jus de babouin, imprime la feuille de maniere indélebile, et pendant ce temps les autres connards pensent que je parle avec les dieux.
Ah oui.
Commencons par la.
Au moment ou la météorite censée sinon en etre la cause, du moins participer a la crise biologique Crétacé-Tertiaire allait disperser mes atomes aux quatre vents, le Warp est ré-apparu, et j'ai a nouveau changé d'époque.
Je suis tres partagé quand aux nouvelles perspectives que ce phénomene apporte, mais j'y reviendrais un autre jour.
Or donc fini Jurassic Park, me voici, merci O Satan mon Maitre, en présence d'humains.
Enfin presque. Satan, mon maitre, votre sens de l'humour est vraiment particulier, tout de meme.
La premiere... femme (femelle?) que j'ai rencontré est un croisement entre un orang-outan et Demis Roussos (bonne nouvelle : je ne bandais plus comme un centaure a partir de cette seconde)
Impressionnée, ou peut-etre devrais-je dire terrorisée par mon apparence certes peu avenante, cornes et griffes dehors, couvert de boue, de crasse et de peaux de lézards, il ne lui fallu pas moins de 5 baffes avant qu'elle arrete de hurler.
Je trainais l'inconsciente par les cheveux (en bon ethno-touriste multi-temporel, je me dois de respecter les coutumes locales) jusqu'a sa grotte située a proximité, faisait disparaitre sur le chemin mes attributs animaliers, je jetait la femme au milieu de ses congeneres, et restait bras croisé a attendre une réaction.
Une trentaine de pélos, des enfants et des adultes, un seul vieillard, vetus de peaux de betes, de feuilles tressées, ou bien nus. d'ailleurs ma premiere capture n'était pas représentative du lot, et certaines ados étaient presque pas trop mal, ou du moins pourraient l'etre une fois rasées et lavées.
Le vieillard, un homme a la peau de cacahuete qui avait un genre de casques a plumes, aboya quelques borborygmes et cinq hommes s'avancerent, me menacant de leur pieux. Hin hin hin.
"Akita !" hurla le vieux, et les cinq hommes chargerent en hurlant.
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, les coups de griffe jaillirent, les cinq hommes furent désarmés et l'un d'eux eu la main tranchée net. Nan, pas tres net en fait.
"Akita ! Akita !" hurla la foule apeurée, s'égaillant et cherchant a s'enfuir avant les autres.
"Akita !", hurla le vieux, et tout le monde se tut. Visiblement, c'est avec lui qu'il va falloir faire un deal.
"Amene toi, vieux Jedi", lui lancais-je en guise de provocation.
Il s'avanca vers moi, claudiquant sur son baton, fouilla dans sa poche et me souffla au visage une poudre s'enflammant immédiatement. Je me cramais quelques meches mais esquivait la flamme.
Ok, a mon tour : un bon jet de flamme transforma la cacahuete en pop-corn, et le vieux partit en torche, se vautra sur un rocher, perdit son chapeau, roula sur le sol en hurlant ("AKITA ! AKITA !") avant de crever un peu plus loin dans ses derniers spasmes.
"Akitaaa..." murmura la foule, confuse.
Merveilleuse humanité que celle qui n'a pas de barriere morale, qui ne s'étonne pas du surnaturel, et surtout, qui commence a croire en quelque chose.
Je me saisis du chapeau, crachais un jet de flamme et me tournais vers l'assemblée :
"JE SUIS VOTRE NOUVEAU DIEU ! PROSTERNEZ VOUS DEVANT MOI !"
Bide.
"hum... AKITA !"
Hurlements de joie dans la foule, qui me transporta en liesse jusqu'au trou en pierre plus rond que les autres, place du chef.
Y'avais moyen de bien rigoler...