01-23-2007, 03:05 PM
3 mois plus tard...
Je commence a aller mieux.
Les premiers temps furent difficiles, et je sors a peine d'une fievre qui m'a fait délirer pendant une dizaine de jours. Me suis fait piqué par une araignée. Le fait qu'elle était de la taille d'un épagneul breton expliquant sans doute les troubles de santé qui suivirent.
Je ne parle pas des 15 kilos que j'ai perdu en diahrées et vomissements intempestifs.
Le danger est omniprésent. Je suis passé du statut de chasseur parmi les hommes a celui de proie.
La moindre bestiole est dangereuse, et j'ai échappé a la mort un sacré paquet de fois. J'ai cru la premiere semaine de mon "arrivée" que je devrait me couper la jambe, une vilaine morsure s'infectant de facon inquietante.
J'ai préféré suivre un truc que j'ai lu une fois dans un bouquin : j'ai chopé des gros vers de mouche, je les ai collés dans mes plaies, j'ai bandé le tout, et je crois que juste apres la douleur m'a fait perdre conscience.
A mon réveil, je n'ai eu que deux jours de martyr a endurer, avant de les retirer, car ils avaient bouffé toutes les chairs pourries. Restait plus qu'a éloigner les mouches (omniprésentes, putain) et laisser la régénération faire le reste.
Le pire de tout fut tout de meme clairement le manque de clopes et de drogues, et le braquemart que je me traine H24. C'est pas toujours facile d'etre un pervers toxico.
Satan, pourquoi m'as tu abandonné ?
Je me suis construit un abri. Un cercle de pieux bien aiguisés, des renforts de pierre, et un petit tunnel souterrain camouflé.
Une bande de prédateurs rode depuis quelques lunes dans le coin, et il me faut un endroit défendable facilement. Leurs techniques d'attaques sont évoluées pour des lézards, mais je sais créer la surprise.
Il n'ont pas l'habitude de voir des griffes et des cornes pousser rapidement sur leur proie, et ma force extraordinaire fait de moi un adversaire qu'il ne faut pas prendre a la legere.
Aucune trace de présence angélique ou démoniaque.
Chaque jour, je caresse l'espoir de revoir une tete connue, surgissant de nulle part.
Et rien. Me reconnaitraient-ils de toute facon ?
Rien de moins sur ; vu les trucs qui trainent dans les points d'eau du coin, je prrend pas vraiment de bain quotidiens. J'ai remplacé mes fringues par du bon vieux cuir de dino, de grands pans découpés a la griffe et cousus entre eux avec des boyaux de triceratops.. Avec la tete de baba cool revenu en courant de Katmandou que je me tape, le résultat doit etre assez terrible.
Combien de temps vais-je rester ici ?
Ne vaudrait-il pas mieux mourir ? Et donc retourner en Enfer pour quelques siecles... Ou etre purement et simplement détruit par le déreglement temporel dont je suis victime...
La Terre est trop belle. Et puis, Malback s'en sort toujours...
Je commence a aller mieux.
Les premiers temps furent difficiles, et je sors a peine d'une fievre qui m'a fait délirer pendant une dizaine de jours. Me suis fait piqué par une araignée. Le fait qu'elle était de la taille d'un épagneul breton expliquant sans doute les troubles de santé qui suivirent.
Je ne parle pas des 15 kilos que j'ai perdu en diahrées et vomissements intempestifs.
Le danger est omniprésent. Je suis passé du statut de chasseur parmi les hommes a celui de proie.
La moindre bestiole est dangereuse, et j'ai échappé a la mort un sacré paquet de fois. J'ai cru la premiere semaine de mon "arrivée" que je devrait me couper la jambe, une vilaine morsure s'infectant de facon inquietante.
J'ai préféré suivre un truc que j'ai lu une fois dans un bouquin : j'ai chopé des gros vers de mouche, je les ai collés dans mes plaies, j'ai bandé le tout, et je crois que juste apres la douleur m'a fait perdre conscience.
A mon réveil, je n'ai eu que deux jours de martyr a endurer, avant de les retirer, car ils avaient bouffé toutes les chairs pourries. Restait plus qu'a éloigner les mouches (omniprésentes, putain) et laisser la régénération faire le reste.
Le pire de tout fut tout de meme clairement le manque de clopes et de drogues, et le braquemart que je me traine H24. C'est pas toujours facile d'etre un pervers toxico.
Satan, pourquoi m'as tu abandonné ?
Je me suis construit un abri. Un cercle de pieux bien aiguisés, des renforts de pierre, et un petit tunnel souterrain camouflé.
Une bande de prédateurs rode depuis quelques lunes dans le coin, et il me faut un endroit défendable facilement. Leurs techniques d'attaques sont évoluées pour des lézards, mais je sais créer la surprise.
Il n'ont pas l'habitude de voir des griffes et des cornes pousser rapidement sur leur proie, et ma force extraordinaire fait de moi un adversaire qu'il ne faut pas prendre a la legere.
Aucune trace de présence angélique ou démoniaque.
Chaque jour, je caresse l'espoir de revoir une tete connue, surgissant de nulle part.
Et rien. Me reconnaitraient-ils de toute facon ?
Rien de moins sur ; vu les trucs qui trainent dans les points d'eau du coin, je prrend pas vraiment de bain quotidiens. J'ai remplacé mes fringues par du bon vieux cuir de dino, de grands pans découpés a la griffe et cousus entre eux avec des boyaux de triceratops.. Avec la tete de baba cool revenu en courant de Katmandou que je me tape, le résultat doit etre assez terrible.
Combien de temps vais-je rester ici ?
Ne vaudrait-il pas mieux mourir ? Et donc retourner en Enfer pour quelques siecles... Ou etre purement et simplement détruit par le déreglement temporel dont je suis victime...
La Terre est trop belle. Et puis, Malback s'en sort toujours...