12-31-2006, 11:53 AM
Le vide. La chute.
Galedel ouvre soudain les yeux et pose par réflexe ses mains sur son ventre. Il n’y sent rien, ni épée, ni douleur. Que s’est-il passé ? Combien de temps est-il resté inconscient ? Où est-il ?
Il regarde autour de lui, mais rien à faire, il fait noir. Seul un bruit sourd résonne dans ses oreilles. L’air qu’il respire est nauséabond et humide, c’est désagréable.
Il essai alors de faire le tri dans ses idées, mais en vain. Il tente alors de se redresser. Il prend appui sur le sol granuleux d’une main, et déplie lentement ses jambes jusqu’à se retrouver debout. Ses yeux qui commencent à s’habituer aux ténèbres commencent à distinguer des formes qui se meuvent devant lui. Le bruit sourd disparaît peu à peu pour laisser place à un fracas infernal : celui de ses semblables –car oui il les a reconnu- qui accourent dans une même direction. Il se met alors à chercher Sarel du regard, mais il ne l’aperçoit pas. Peut-être doit-il suivre la foule lui aussi. Galedel se met alors en marche, emporté par le flot de cette foule. Après une poignée de secondes, il arrive dans une immense salle. Une lumière malsaine émane de flambeaux de fortunes accrochés aux parois de pierre de l’endroit. Au centre de l’attention se tient un individu, Galedel ne le voit pas bien à cause de la distance qui les sépare. Dans le brouhaha qui s’estompe peu à peu, il peu entendre une voix se distinguer.
« Dieu nous a trahi, et c’est avec rage que je vous ordonne de le haïr de toutes vos forces, lui et ses serviteurs. Cet endroit certes sombre et froid n’est pas accueillant, mais nous en ferons notre demeure et il deviendra le berceau d’un pouvoir incommensurable, celui du Mal absolu. L’union fait la force et nous nous battrons dans la ténacité. Désormais, l’Enfer est notre royaume mes frères ! Un royaume sans la débilité profonde de celui qui nous a créé ! Et dans ce royaume, je suis votre Roi ! Vous m’appellerez désormais … Satan. »
Cette voix est bien celle de Samael, Galedel l’a tellement entendue auparavant.
Mais c’est une autre voix qu’il désire entendre, celle de son frère. Il commence alors, à la fin de cette auto proclamation, à se mettre à la recherche de ce dernier parmi les individus qui se dispersent peu à peu. Il remarque au loin quelqu’un qui ressemble étrangement à Sarel. Son cœur bat à cent à l’heure tandis qu’il s’en approche, plus qu’une dizaine de mettre à parcourir mais... le vide.
Galedel ouvre les yeux, il est allongé sur le sol. Il a beau essayer de se rappeler ce qui vient de se passer, il n’y parvient pas. Seul l’idée de Satan, son maître, vient à sa conscience.
Quelqu’un lui tend la main et l’aide à se relever.
« Euh... merci... mais t’es qui ? »
« Toi t’es qui d’abord ?! Nan mais ! »
« En faite... j’me souviens d’rien... »
« Bon beh bienvenue... on est dans la même galère ! »
« Et euh... comment on va faire alors ? »
« J’en sais rien, on m’a dit de me rendre dans les locaux d’un des Princes si je ne voulais pas avoir des ennuis, et qu’il fallait que je fasse passer le message. »
« Un Prince ? Pour quoi faire ? »
« Pose pas de questions, obéis c’est tout, je crois que c’est le mieux à faire. Et ouais au faite, on m‘a dit qu’il fallait que je me débrouille pour avoir un nom, fais de même. »
Sur ces mots, l’individu s’éloigne sans aucune autre explication.
Galedel plutôt perdu décide de commencer par chercher un nom, marchant au hasard des chemins qui se présentent à lui. Une foule de mots et de noms lui passent par la tête mais seul un seul lui plait : Moi.
Cherchant du regard où aller, il remarque une queue. Il se met alors à la suite des gens et les interroge sur ce qu’ils font. Ils lui disent qu’ils vont chez un certain Baal, un Prince. Satisfait d’en avoir trouvé un Galedel (ou plutôt Moi, maintenant) s’engage alors dans les rangs de Baal, Prince de la guerre, grand tacticien.
C’est alors qu’en 1834, Moi rencontre un mec lors d’une des rares pauses accordées. Ce dernier lui parle de la promotion du pote d’un pote d’un pote. Un mec qui maintenant répond sous le nom de Crocell et qui serait passé Prince du froid soi disant après avoir inventé le réfrigérateur. D’après lui, ce Crocell est cool et on ne s’ennuie pas avec lui.
Quelque chose dit alors à Moi qu’il faut qu’il rejoigne les rangs de ce nouveau Prince. Et puis de toute façon Baal est un peu chiant, et trop de discipline tue la discipline. Ce que veut Moi, c’est pouvoir s’amuser un peu de temps en temps, et rien de tel pour ça qu’un Prince cool.
Quote:[...] Dieu fut persuadé de l’issue du conflit. Et telle une bombe atomique sur Hiroshima, il mit fin instantanément à la guerre fratricide en exilant Lucifer et ses légions, en les projetant à travers l’infinité des Marches Intermédiaires.
Personne n’était allé aussi loin dans les Marches. Et Lucifer les descendit toutes et s’écrasa sur la plus basse.
Galedel ouvre soudain les yeux et pose par réflexe ses mains sur son ventre. Il n’y sent rien, ni épée, ni douleur. Que s’est-il passé ? Combien de temps est-il resté inconscient ? Où est-il ?
Il regarde autour de lui, mais rien à faire, il fait noir. Seul un bruit sourd résonne dans ses oreilles. L’air qu’il respire est nauséabond et humide, c’est désagréable.
Il essai alors de faire le tri dans ses idées, mais en vain. Il tente alors de se redresser. Il prend appui sur le sol granuleux d’une main, et déplie lentement ses jambes jusqu’à se retrouver debout. Ses yeux qui commencent à s’habituer aux ténèbres commencent à distinguer des formes qui se meuvent devant lui. Le bruit sourd disparaît peu à peu pour laisser place à un fracas infernal : celui de ses semblables –car oui il les a reconnu- qui accourent dans une même direction. Il se met alors à chercher Sarel du regard, mais il ne l’aperçoit pas. Peut-être doit-il suivre la foule lui aussi. Galedel se met alors en marche, emporté par le flot de cette foule. Après une poignée de secondes, il arrive dans une immense salle. Une lumière malsaine émane de flambeaux de fortunes accrochés aux parois de pierre de l’endroit. Au centre de l’attention se tient un individu, Galedel ne le voit pas bien à cause de la distance qui les sépare. Dans le brouhaha qui s’estompe peu à peu, il peu entendre une voix se distinguer.
« Dieu nous a trahi, et c’est avec rage que je vous ordonne de le haïr de toutes vos forces, lui et ses serviteurs. Cet endroit certes sombre et froid n’est pas accueillant, mais nous en ferons notre demeure et il deviendra le berceau d’un pouvoir incommensurable, celui du Mal absolu. L’union fait la force et nous nous battrons dans la ténacité. Désormais, l’Enfer est notre royaume mes frères ! Un royaume sans la débilité profonde de celui qui nous a créé ! Et dans ce royaume, je suis votre Roi ! Vous m’appellerez désormais … Satan. »
Cette voix est bien celle de Samael, Galedel l’a tellement entendue auparavant.
Mais c’est une autre voix qu’il désire entendre, celle de son frère. Il commence alors, à la fin de cette auto proclamation, à se mettre à la recherche de ce dernier parmi les individus qui se dispersent peu à peu. Il remarque au loin quelqu’un qui ressemble étrangement à Sarel. Son cœur bat à cent à l’heure tandis qu’il s’en approche, plus qu’une dizaine de mettre à parcourir mais... le vide.
Galedel ouvre les yeux, il est allongé sur le sol. Il a beau essayer de se rappeler ce qui vient de se passer, il n’y parvient pas. Seul l’idée de Satan, son maître, vient à sa conscience.
Quelqu’un lui tend la main et l’aide à se relever.
« Euh... merci... mais t’es qui ? »
« Toi t’es qui d’abord ?! Nan mais ! »
« En faite... j’me souviens d’rien... »
« Bon beh bienvenue... on est dans la même galère ! »
« Et euh... comment on va faire alors ? »
« J’en sais rien, on m’a dit de me rendre dans les locaux d’un des Princes si je ne voulais pas avoir des ennuis, et qu’il fallait que je fasse passer le message. »
« Un Prince ? Pour quoi faire ? »
« Pose pas de questions, obéis c’est tout, je crois que c’est le mieux à faire. Et ouais au faite, on m‘a dit qu’il fallait que je me débrouille pour avoir un nom, fais de même. »
Sur ces mots, l’individu s’éloigne sans aucune autre explication.
Galedel plutôt perdu décide de commencer par chercher un nom, marchant au hasard des chemins qui se présentent à lui. Une foule de mots et de noms lui passent par la tête mais seul un seul lui plait : Moi.
Cherchant du regard où aller, il remarque une queue. Il se met alors à la suite des gens et les interroge sur ce qu’ils font. Ils lui disent qu’ils vont chez un certain Baal, un Prince. Satisfait d’en avoir trouvé un Galedel (ou plutôt Moi, maintenant) s’engage alors dans les rangs de Baal, Prince de la guerre, grand tacticien.
C’est alors qu’en 1834, Moi rencontre un mec lors d’une des rares pauses accordées. Ce dernier lui parle de la promotion du pote d’un pote d’un pote. Un mec qui maintenant répond sous le nom de Crocell et qui serait passé Prince du froid soi disant après avoir inventé le réfrigérateur. D’après lui, ce Crocell est cool et on ne s’ennuie pas avec lui.
Quelque chose dit alors à Moi qu’il faut qu’il rejoigne les rangs de ce nouveau Prince. Et puis de toute façon Baal est un peu chiant, et trop de discipline tue la discipline. Ce que veut Moi, c’est pouvoir s’amuser un peu de temps en temps, et rien de tel pour ça qu’un Prince cool.