12-30-2006, 06:18 PM
La nuit des temps.
Galedel rêve, comme à son habitude. Quelque soit l’endroit, le moment ou le sérieux de sa pensée, il ne cesse de rêver. C’est dans sa nature.
Mais ce qu’il aime le plus, c’est aller sur Terre.
Il a mille et un projets pour cette petite boule insignifiante perdue dans le cosmos sur laquelle commence à grouiller la Vie. Mais ses projets les plus fous sont réservés aux humains, cette récente trouvaille de Dieu. Ils sont cool, beaucoup moins cons que les autres espèces et surtout ils ont un énorme potentiel. Ils sont autant capables d’amour que de haine, autant capables d’ériger que de détruire : c’est sûr un bel avenir leur est promit.
Une question subsiste au sein de l’esprit de Galedel : qu’est-ce qu’un ange comme lui peut vraiment faire avec si peu de pouvoir ?
Mais en réalité il s’en fiche un peu, oui, puisqu’il se contente de l’amour que Sarel lui porte.
Sarel ? C’est son frère. La personne qu’il aime le plus au monde, après Dieu bien sûr.
Partout ils sont indissociables à un tel point qu’on ne peut plus prononcer l’un de leur nom sans l’autre. Celui qui pense « Galedel » pense automatiquement « Sarel », et vice versa.
Tous les deux ont pris pour habitude de passer des journées, des années entières à observer les humains, ces bipèdes rigolos, dotés de la pensée. C’est vrai qu’ils sont bien... mais il leur manque un petit quelque chose... peut-être de la puissance comme l’a fait remarquer Samael à Dieu. Mais d’après que ça ne serait pas une bonne chose de leur en donner... du moins, c’est ce que Dieu lui a fait comprendre, nous a fait comprendre à tous. Ce jour là il était furax.
Vient alors le jour où Sarel annonce à Galedel qu’il a décidé de suivre Samael dans sa descente sur Terre. Evidemment, Galedel décide que lui aussi il descendrait ! Jamais on ne le séparerait de son frère, plutôt mourir. Alors c’est ensemble qu'ils suivent les hordes de Samael dans son projet.
Bien vite, tous les deux en ont marre de passer leur temps à copuler avec des humaines, alors qu’il y a tant de choses à voir. Ils décident alors de se séparer, juste le temps d’une visite, et puis ils se retrouveraient dans pas longtemps de toute façon.
Mais après quelques temps, un bruit se met à courir sur Terre : Dieu a convoqué Samael, et il est plutôt du genre contrarié. L’œuvre de ce dernier ne l’a pas mis de bon poil, et ça sent le roussi. Galedel ne pense alors qu’à une seule chose : retrouver Sarel. Il faut le prévenir à tout prix, on doit rentrer.
Après quelques jours Galedel retrouve Sarel, en train de dormir paisiblement près d’un lac. Il attend alors sagement que son frère ouvre les paupières.
« Galedel ?! Mais qu’est-ce que tu fous là ? J’avais bien dit … »
« Il faut repartir ! Vite ! Sam a fait une connerie, ça va barder, vient, on doit retourner à la maison ! »
Retour immédiat au paradis, pas de temps à perdre.
Une fois dans la Cité Eternelle, les deux frères assistent à des scènes de violence comme jamais il n’y en avait eu. Deux camps distincts se forment et s’opposent : d’un côté les partisans de Samael, et de l’autre, ceux de Dieu. Galedel sent son frère trembler, et à vrai dire, lui non plus n’est pas très rassuré. Ils se cachent alors, Galedel tentant de rassurer son frère.
Mais le répit est bref, une silhouette se profile non loin de là. C’est Gabriel, qui leur fonce dessus, épée brandit.
Alors que ce dernier fond au hasard sur Sarel, une série d’images viennent en boucle dans l’esprit de Galedel. Tous ces bons moments passés ensemble, tout cet Amour, jamais il ne pourrait s’en passer. Sans son frère il ne serait rien.
Une force le pousse alors à se jeter au dernier moment devant la pointe de l’épée de Gabriel, il ne contrôle plus son corps. Dans un ultime cri, il sent la lame le traverser. Elle entre comme dans du beurre. Une larme perle sur sa joue, sa vue s’obscurcit, c’est la fin pour lui, il sent le néant l’envahir.
Galedel rêve, comme à son habitude. Quelque soit l’endroit, le moment ou le sérieux de sa pensée, il ne cesse de rêver. C’est dans sa nature.
Mais ce qu’il aime le plus, c’est aller sur Terre.
Il a mille et un projets pour cette petite boule insignifiante perdue dans le cosmos sur laquelle commence à grouiller la Vie. Mais ses projets les plus fous sont réservés aux humains, cette récente trouvaille de Dieu. Ils sont cool, beaucoup moins cons que les autres espèces et surtout ils ont un énorme potentiel. Ils sont autant capables d’amour que de haine, autant capables d’ériger que de détruire : c’est sûr un bel avenir leur est promit.
Une question subsiste au sein de l’esprit de Galedel : qu’est-ce qu’un ange comme lui peut vraiment faire avec si peu de pouvoir ?
Mais en réalité il s’en fiche un peu, oui, puisqu’il se contente de l’amour que Sarel lui porte.
Sarel ? C’est son frère. La personne qu’il aime le plus au monde, après Dieu bien sûr.
Partout ils sont indissociables à un tel point qu’on ne peut plus prononcer l’un de leur nom sans l’autre. Celui qui pense « Galedel » pense automatiquement « Sarel », et vice versa.
Tous les deux ont pris pour habitude de passer des journées, des années entières à observer les humains, ces bipèdes rigolos, dotés de la pensée. C’est vrai qu’ils sont bien... mais il leur manque un petit quelque chose... peut-être de la puissance comme l’a fait remarquer Samael à Dieu. Mais d’après que ça ne serait pas une bonne chose de leur en donner... du moins, c’est ce que Dieu lui a fait comprendre, nous a fait comprendre à tous. Ce jour là il était furax.
Vient alors le jour où Sarel annonce à Galedel qu’il a décidé de suivre Samael dans sa descente sur Terre. Evidemment, Galedel décide que lui aussi il descendrait ! Jamais on ne le séparerait de son frère, plutôt mourir. Alors c’est ensemble qu'ils suivent les hordes de Samael dans son projet.
Bien vite, tous les deux en ont marre de passer leur temps à copuler avec des humaines, alors qu’il y a tant de choses à voir. Ils décident alors de se séparer, juste le temps d’une visite, et puis ils se retrouveraient dans pas longtemps de toute façon.
Mais après quelques temps, un bruit se met à courir sur Terre : Dieu a convoqué Samael, et il est plutôt du genre contrarié. L’œuvre de ce dernier ne l’a pas mis de bon poil, et ça sent le roussi. Galedel ne pense alors qu’à une seule chose : retrouver Sarel. Il faut le prévenir à tout prix, on doit rentrer.
Après quelques jours Galedel retrouve Sarel, en train de dormir paisiblement près d’un lac. Il attend alors sagement que son frère ouvre les paupières.
« Galedel ?! Mais qu’est-ce que tu fous là ? J’avais bien dit … »
« Il faut repartir ! Vite ! Sam a fait une connerie, ça va barder, vient, on doit retourner à la maison ! »
Retour immédiat au paradis, pas de temps à perdre.
Une fois dans la Cité Eternelle, les deux frères assistent à des scènes de violence comme jamais il n’y en avait eu. Deux camps distincts se forment et s’opposent : d’un côté les partisans de Samael, et de l’autre, ceux de Dieu. Galedel sent son frère trembler, et à vrai dire, lui non plus n’est pas très rassuré. Ils se cachent alors, Galedel tentant de rassurer son frère.
Mais le répit est bref, une silhouette se profile non loin de là. C’est Gabriel, qui leur fonce dessus, épée brandit.
Alors que ce dernier fond au hasard sur Sarel, une série d’images viennent en boucle dans l’esprit de Galedel. Tous ces bons moments passés ensemble, tout cet Amour, jamais il ne pourrait s’en passer. Sans son frère il ne serait rien.
Une force le pousse alors à se jeter au dernier moment devant la pointe de l’épée de Gabriel, il ne contrôle plus son corps. Dans un ultime cri, il sent la lame le traverser. Elle entre comme dans du beurre. Une larme perle sur sa joue, sa vue s’obscurcit, c’est la fin pour lui, il sent le néant l’envahir.