09-20-2004, 06:50 PM
+ Chapitre d'ouverture du scenar :
Vous marchez d’un pas nonchalant, lorsque, passant près de la mairie, vous lisez, placardé sur la portière d’une grande camionnette rouge et blanche, ceci : « Le Graal se trouve à Immac sur Sable ! », Conférence donnée par Martin Lasoif, universitaire de renom et grand parcoureur de l’occulte. Aujourd’hui, 18h.
Intrigué par cette affiche, vous pénétrez dans les locaux du maire. Plusieurs personnes, de tout âge et de toute nationalité, se sont déjà installés dans une sorte de petite pièce garnies de plusieurs rangées de chaises pliantes, servant usuellement pour les conférences de presse. Au bout d’un moment, un type ronduillet à grosses lunettes arrive par une porte dérobée, s’installe confortablement derrière le banc communal et s'empare nerveusement du micro avec un terrible bruit de larsen.
« Mesdames, Messieurs, le Graal est un objet réel. Comme vous le savez tous, il s’agit du récipient avec lequel Joseph d’Arimathie récupéra le sang du Christ agonisant. Joseph serait parti des terres saintes aussitôt et se serait dirigé vers la Gaule, emportant le précieux gobelet avec lui. L’homme disparaît et l’on perd toute trace de lui. Jusqu’à ce que, comme nous le rapporte Chrétien de Troyes dans le Roman du Graal, les chevaliers d’Arthur, en pleine réunion de la table-ronde, le voient en vision. Merlin leur explique aussitôt que cet objet doit être retrouvé pour maintenir l’équilibre entre les hommes. Plusieurs sont morts dans cette quête ; Perceval l’approcha mais n’osa pas le toucher et enfin son fils Galahad, selon la légende, accéda au Graal et pu enfin ramener l’équilibre. Seulement nulle part il n’est indiqué comment Galahad a pu trouver le calice sacré, le réceptacle doté de pouvoirs incommensurables. Et la piste c’est de nouveau perdue ; jusqu’à aujourd’hui…. »
L’orateur fait une pause, et se sert avec de lents geste un verre de coca-cola, qu’il boit par petites gorgée. Il semble vraiment apprécier son breuvage. Puis il reprend :
« Jusqu’à aujourd’hui ! Car en effet, Mesdames, Messieurs, je crois pouvoir vous dire que je suis rentré en possession du cahier intime de Galahad. L’histoire raconte que Galahad est mort juste après avoir vu le Graal, dans une chapelle en ruines au cœur de la forêt désolée. Ce que personne ne put imaginer, c’est qu’il décida de prendre le Graal avec lui pour le ramener aux chevaliers de la table ronde. Il mourra sur la route. Galahad avait comme écu vous le savez une grande croix rouge sur fond blanc et il est certain que …. Mmh excusez moi… »
L’orateur se reprend un verre de coca pour chasser un chat dans la gorge et pose la bouteille à coté de lui, devant le micro. Il semble de plus en plus excité et parle assez vite.
« Bref, je vais passer à l’essentiel. J’ai eu la chance d’avoir entre mes mains cet ouvrage. Il parlait très longuement de jeunes et jolies femmes tentant par divers moyens de le faire succomber à la tentation, mais… hmm hmm… tel n’est pas le sujet, n’est ce pas ? Galahad se savait mourrant. C’est alors qu’il entreprit de cacher la relique pour qu’elle ne tombe pas aux mains d’infidèles. Dans son livre, abandonné derrière lui, il parle d’une lieu paradisiaque et protégé du monde extérieur car situé sur une petite île. Des gens y vivaient dans un soucis du ménage et de l’hygiène extrême et nommaient leur île « immaculée-le-lac» ! Or saviez-vous que Immac sur sable était une île au moyen âge ? Galahad a caché le Graal ici même, dans cette paisible jolie petite ville, je vous le dis ! »
Dans l’auditoire, tous murmurent et s’agitent.
« Galahad indique qu’il a offert aux habitants de l’île des dessins de la ville. Ces dessins sont devenus des sortes de curiosités touristiques qu’on du conserver les commerçants de la ville. Mais il explique dans son livre qu’assemblés ensemble ses parchemins permettent de retrouver le « réceptacle du breuvage divin » ! Je pense grâce à mes compétences être en mesure de déchiffrer le code, mais j’avoue ne pas avoir encore été en mesure de récupérer assez de fragments pour pouvoir le faire, hélas… Mais je ne désespère pas de faire une nouvelle conférence, très prochainement, avec des révélations encore plus passionnantes ! Merci de m’avoir écouté, salutations ! ».
Le petit homme saute à terre et s’échappe soudain par la porte de derrière, laissant l’assistance seule et médusée.
Vous marchez d’un pas nonchalant, lorsque, passant près de la mairie, vous lisez, placardé sur la portière d’une grande camionnette rouge et blanche, ceci : « Le Graal se trouve à Immac sur Sable ! », Conférence donnée par Martin Lasoif, universitaire de renom et grand parcoureur de l’occulte. Aujourd’hui, 18h.
Intrigué par cette affiche, vous pénétrez dans les locaux du maire. Plusieurs personnes, de tout âge et de toute nationalité, se sont déjà installés dans une sorte de petite pièce garnies de plusieurs rangées de chaises pliantes, servant usuellement pour les conférences de presse. Au bout d’un moment, un type ronduillet à grosses lunettes arrive par une porte dérobée, s’installe confortablement derrière le banc communal et s'empare nerveusement du micro avec un terrible bruit de larsen.
« Mesdames, Messieurs, le Graal est un objet réel. Comme vous le savez tous, il s’agit du récipient avec lequel Joseph d’Arimathie récupéra le sang du Christ agonisant. Joseph serait parti des terres saintes aussitôt et se serait dirigé vers la Gaule, emportant le précieux gobelet avec lui. L’homme disparaît et l’on perd toute trace de lui. Jusqu’à ce que, comme nous le rapporte Chrétien de Troyes dans le Roman du Graal, les chevaliers d’Arthur, en pleine réunion de la table-ronde, le voient en vision. Merlin leur explique aussitôt que cet objet doit être retrouvé pour maintenir l’équilibre entre les hommes. Plusieurs sont morts dans cette quête ; Perceval l’approcha mais n’osa pas le toucher et enfin son fils Galahad, selon la légende, accéda au Graal et pu enfin ramener l’équilibre. Seulement nulle part il n’est indiqué comment Galahad a pu trouver le calice sacré, le réceptacle doté de pouvoirs incommensurables. Et la piste c’est de nouveau perdue ; jusqu’à aujourd’hui…. »
L’orateur fait une pause, et se sert avec de lents geste un verre de coca-cola, qu’il boit par petites gorgée. Il semble vraiment apprécier son breuvage. Puis il reprend :
« Jusqu’à aujourd’hui ! Car en effet, Mesdames, Messieurs, je crois pouvoir vous dire que je suis rentré en possession du cahier intime de Galahad. L’histoire raconte que Galahad est mort juste après avoir vu le Graal, dans une chapelle en ruines au cœur de la forêt désolée. Ce que personne ne put imaginer, c’est qu’il décida de prendre le Graal avec lui pour le ramener aux chevaliers de la table ronde. Il mourra sur la route. Galahad avait comme écu vous le savez une grande croix rouge sur fond blanc et il est certain que …. Mmh excusez moi… »
L’orateur se reprend un verre de coca pour chasser un chat dans la gorge et pose la bouteille à coté de lui, devant le micro. Il semble de plus en plus excité et parle assez vite.
« Bref, je vais passer à l’essentiel. J’ai eu la chance d’avoir entre mes mains cet ouvrage. Il parlait très longuement de jeunes et jolies femmes tentant par divers moyens de le faire succomber à la tentation, mais… hmm hmm… tel n’est pas le sujet, n’est ce pas ? Galahad se savait mourrant. C’est alors qu’il entreprit de cacher la relique pour qu’elle ne tombe pas aux mains d’infidèles. Dans son livre, abandonné derrière lui, il parle d’une lieu paradisiaque et protégé du monde extérieur car situé sur une petite île. Des gens y vivaient dans un soucis du ménage et de l’hygiène extrême et nommaient leur île « immaculée-le-lac» ! Or saviez-vous que Immac sur sable était une île au moyen âge ? Galahad a caché le Graal ici même, dans cette paisible jolie petite ville, je vous le dis ! »
Dans l’auditoire, tous murmurent et s’agitent.
« Galahad indique qu’il a offert aux habitants de l’île des dessins de la ville. Ces dessins sont devenus des sortes de curiosités touristiques qu’on du conserver les commerçants de la ville. Mais il explique dans son livre qu’assemblés ensemble ses parchemins permettent de retrouver le « réceptacle du breuvage divin » ! Je pense grâce à mes compétences être en mesure de déchiffrer le code, mais j’avoue ne pas avoir encore été en mesure de récupérer assez de fragments pour pouvoir le faire, hélas… Mais je ne désespère pas de faire une nouvelle conférence, très prochainement, avec des révélations encore plus passionnantes ! Merci de m’avoir écouté, salutations ! ».
Le petit homme saute à terre et s’échappe soudain par la porte de derrière, laissant l’assistance seule et médusée.