Un fauteuil pour deux

[uthorion99]

Resume des derniers echanges :

Frederic de la Niche se tourne vers Marceline, le visage rouge de colere.

Madame, vous nous importunez !

J'entends bien que l'approche de la menopause puisse vous causer quelques chaleurs ; cependant ma patience a des limites et je vous prie donc de nous laisser profiter de cette conversation qui, avant que vous ne l'eussiez interrompue, nous mettait sur la voie d'une paix de l'ame tout epicurienne.

Frederic se tourne tour a tour vers Maryam et Daisy.

Et cela vaut aussi pour vous, limaces decerebrees. Si ce harcelement inssssssssuuuuuuuuportable se poursuit j'appelle la Police !

Puis la Niche reprend son calme et s'adrese de nouveau a Elise.

Poursuivez ma chere, il me semble que vous etiez sur le point de comprendre quelquechose ... cela arrive a nombre de personnes qui ont le privilege d'etre a mon contact. Il semble que l'art de la maieutique soit chez moi un talent naturel, et ce meme si mon enseignement releve plus de Diogene que de Socrate.

Il est vrai que depuis que j'ai commencé à parler avec vous, j'ai l'impression que tout un pan de mon esprit s'ouvre à une réalité inconnue jusque-là.

À vous voir, là, lumière dans l'obscurité, à parler de Parménide et Héraclite, je me rends compte que c'est certainement Héraclite qui a raison.
Comment apprécier votre génie à sa juste mesure, si on ne peut le comparer à la fange des esprits étroits tel que celui de l'homme qui se fait passer pour ce qu'il n'est pas, et que je ne nommerai pas ici pour ne pas dénaturer l'ambiance.

Votre esprit semble comme ce fleuve, toujours en mouvement, toujours en évolution.

La jeune fille qui se fait apostropher par de la Niche , se retourne vers lui et d'un pas rapide vient se placer à quelques pas de lui .
La jeune fille de 17 ans parait bien moins aimable qu'à l'habitude , ses traits sont dur et on la sent prête à briser le crane du premier à lui tenir tête ... enfin si ses petits poings lui permettaient .
La jeune furie s'en prend verbalement à Fréderic et son amie Elise.

-Mon vieux , j'penses pas qu'on se connaisse donc tu vas employer un ton un peu plus aimable , ou tes jolies dents refaites vont finir au fond de tes intestins .
Toi et ta copine vous avez pas acheter les berges de la rivière à ce que je sache donc tu vas calmer tes ardeurs et remballer ta petite gueule de roi de la promo qui a mal vieilli .

-Alors vas-y appels les flics qu'on rigole tu crois que ta notoriété à deux balles va te sauver , si tu veux pas faire dans ton froc tu te mets à genoux et tu demande pardon !

Le ton employer n'est pas du tout celui d'une jolie jeune fille de 17 ans .

Partons d'ici, cette personne me fait peur.
J'ai reçu des menace de certains groupes extrémistes, voyez-vous et je pense qu'elle fait partie de l'un d'eux.
Courons loin d'elle mon ami !

Hum ... le coup des extremistes ils le sortent a tous les PNJs non ? Faudrait voir a faire preuve d'orignalite.

Aux mots de Frederic, les traits de Marcelline se durcissent.

Ok coco. J'ai voulu la jouer gentille et tout, j'ai toujours été aimable, mais j'apprécie pas qu'on m'insulte. Je sens que ce petit "écart" de conduite va faire la une. Et Amadeus von Schweinkopf va se faire un plaisir de te ridiculiser une fois de plus après ceci. Genre qui ne sait pas garder son calme, ce qui prouve une névrose pré-coïtale du à l'ablation fort probable de la zone temporale du cortex. Là où il va se marrer, c'est quand il va apprendre que tes roucoulements ont lieu envers une fille dont le journal vous voulez tous les deux. Je l'entends déjà "De la Niche voulait un os à ronger, et ce cabot-in s'est contenter des miettes que j'ai voulu lui laisser".

Tu t'es ridiculisé comme un grand, je te laisse te débrouiller avec les gens que tu viens également de vexer alors qu'ils voulaient profiter de l'air frais de la nuit. Bonne chance, et si tu survies, prend rendez-vous chez un chirurgien plastique, parce que tu es à Immac ici.
Salut de la Niche. Tu m'as fait passer une soirée de chien, et ton espèce de machine est ridicule. Pour une fois que je suis d'accord avec von Schweinkopf...

Hum hum hum .... trop credible le coup du "Oh mais les gens qui arrivent tous du meme endroit et t'encerclent sont de gentils promeneurs."

Frédéric de la Niche ne semble pas rassuré. Il fait malgré tout front face à Daisy.

Des excuses ? Certainement pas petite gamine capricieuse, plutôt mourir !

Frédéric s'adresse à la jeune fille avec un ton compatissant.

Ecoutez mon enfant, il ne fait aucun doute que votre agressivité est l'unique solution que votre inconscient à trouvé pour évacuer symboliquement les denrées alimentaires surnuméraires que vos hanches semblent stocker avec une facilité déconcertante.

Il se tourne ensuite vers Marceline, qui elle aussi l'invective.

Quant à vous et vos amis, j'ai vite compris que vous n'en vouliez qu'à mon invention. Mais je ne me séparerais pas de la débiteuse, et les membres de votre gang peuvent bien user de la violence physique - l'arme de faibles - s'ils le veulent ... je n'en ai cure.