Un fauteuil pour deux

[Arachnee]

A Maximilien :


Ah, un jeune être que les charmes de la haute science de l'âme qu'est la Philosophie... Vous me rappelez mes années universitaires. Celle où j'ai eu le malheur de rencontrer cet énergumène.

Il y a donc une faculté de Lettres ici ? Et bien, au moins une bonne chose dans cette ville.
Vous devez vous méprendre au sujet de cette charmante jeune femme (désigne Colombe), moi-mêê je n'ai pas trop compris ce qui se passait dans le capharnaüm ambiant, et j'ai cru qu'elle m'avait heurté par erreur mais elle était toujours au beau milieu de la pièce. vous savez, l'inconscient d'un homme de ma prestance est toujours très actif et joue parfois de vilains tours (sourire affable)

Non, non, je vous en prie, ce n'est rien (repousse Maximilien en train de le soigner)

Cher jeune ami, je vous aurais accompagné avec joie - je ne suis pas si inatteignable que les journaux "people" le laissent à penser savez vous, et il m'arrive encore de daigner divulger à un parterre d'étudiants boutonneux quelques bribes de philosophie, tel une gracieuse colombe régurgitant les morceaux de Grands Auteurs prémâchés aux insupportables oisillons poilus et aveugles qui piailent à ses pieds.


Hélas, je suis, heu, attendu autre part. Mais, je vous en prie, laissez-moi donc vos coordonnées, et je me ferais une joie de venir rencontrer vos collegues - pas en discothèque hélas, je ne suis guère habitué de ces endroits...

Je vous en prie, Colombe - puis-je vous appeler Colombe ? - laissez moi vous raccompagner

tain, ils m'ont balancé une autre Discorde pendant que je tapais... ils vont me faire le même coup qu'avec les démolisseurs : balancer le talent ou pouvoir qui fait chier au moment ou je fais mon message, et après qui c'est qui passe pour un boulet ?


bon, sinon :

Maximilien Lousberg vous a soigné.

Comment c'est possible si je suis pas blessé ?