04-20-2006, 11:44 PM
Tu es toujours le même ! Ta culture insondable n'a laissé aucune place à la plus petite étincelle de lucidité dans la faible masse spongieuse qui constitue le réceptacle physiologique de ton entendement. Tant de choses dans si peu d'espace c'est déjà un exploit ... qui explique bien des choses mon vieil ami. Et le poids des ans n'a pas arrangé ton affaire : je constate qu'à tes défauts habituels se sont ajoutés les ravages classiques d'un age avancé (les observateurs avisés auront remarqué que l'apparence d'une relative jeunesse chez ce brave Amadeus n'est que le reflet des multiples opérations de chirurgie esthétique qu'il a fait subir à son visage ... déjà à l'université il souffrait d'avoir moins de succès que moi avec les femmes*) : tel Papon à sa sortie de prison tu te persuades que c'est le monde qui t'en veut et que tu ne fais que ton travail !
Je vais répondre à ta question dans un instant mais avant laisse moi réfuter tes allégations concernant ma supposée propension à la boisson. Tu connais parfaitement mon excellent essais intitulé Le nihilisme de la toxicomanie à la lumière de Nietzsche (pour avoir gentillement accepté à l'époque d'en corriger les erreurs d'impression) où je développais l’hypothèse que la toxicomanie est un lieu privilégié de nihilisme, autrement dit un espace configuré par la crise de l’idée même d’un vouloir (j'ai ainsi modestement révolutionné l'approche des conditions de possibilité des différents vouloirs politiques face à la toxicomanie). Imaginer une quelconque addiction chez moi c'est faire bien peu de cas, tout à la fois de notre ancienne amitié et (c'est le plus important) de mes profondes et géniales reflexions sur le sujet.
Bref, que fais-je ici ? Je veille sur toi tout simplement, honorant ainsi une promesse faite à ton pauvre père il y a quelques années (c'est heureux à ce titre qu'il n'ait pas assisté à ta dernière crise, lors de la remise de son prix Abel à titre posthume, où tu t'étais écrié "Nobel au vieux con, Parkinson"** méprisant ainsi avec un cynisme insupportable son attitude admirable face à la maladie qui a fini par l'emporter).
J'ajoute deux choses à propos des dernières ondes de compression qui ont passé le seuil de l'extrémité supérieure de ton tractus digestif.
Tout d'abord je tiens à te signaler que je n'éprouve nulle envie de connaitre le détail de ton dernier repas, en conséquence de quoi tu peux t'abstenir d'accompagner tes émissions vocales des quelques projections liquides et nauséabondes destinées à nous renseigner sur ce point.
Ensuite concernant ces gens dont tu parles, tu penses pouvoir "bercer de [ta] sapience leur espoir d'avoir un jour grâce à l'instruction une vie meilleure" ? Je reconnais bien là l'idéal humaniste classique et malheureusement très ethnocentrique qui t'a toujours animé. Tel Jules Ferry affirmant que les races supérieures "ont un devoir de civiliser les races inférieures" (Discours en faveur de l'expansion coloniale, devant la chambre des députés, le 28 juillet 1885), tu imagines que ton savoir partiel, tes valeurs particulières, ton expérience étriquée et ta culture d'érudition vont aider ses pauvres sauvages !!! Arrogance suprême doublée d'une ignorance confortable ... si tu avais lu mon excellent essais sur Les savoir non savants dans le champs socio-historique et leurs incidences existentielles, peut-être te serais-tu tu.
J'aurais plaisir à te lire, mon vieil ami, pour peu que tu fasses l'effort de rappeler à ta mémoire les exigences élémentaires de rigueur requises par une conversation entre amis de la sagesse et des savoirs.
*ce pauvre garçon a passé sa vie à vouloir "faire mieux" que les autres ... trait de caractère d'autant plus pathogène (psychologiquement) qu'il n'a aucun talent particulier si ce n'est pour la prestidigitation.
**notre fin connaisseur de la science mathématique confond allègrement Abel et Nobel ...
Je vais répondre à ta question dans un instant mais avant laisse moi réfuter tes allégations concernant ma supposée propension à la boisson. Tu connais parfaitement mon excellent essais intitulé Le nihilisme de la toxicomanie à la lumière de Nietzsche (pour avoir gentillement accepté à l'époque d'en corriger les erreurs d'impression) où je développais l’hypothèse que la toxicomanie est un lieu privilégié de nihilisme, autrement dit un espace configuré par la crise de l’idée même d’un vouloir (j'ai ainsi modestement révolutionné l'approche des conditions de possibilité des différents vouloirs politiques face à la toxicomanie). Imaginer une quelconque addiction chez moi c'est faire bien peu de cas, tout à la fois de notre ancienne amitié et (c'est le plus important) de mes profondes et géniales reflexions sur le sujet.
Bref, que fais-je ici ? Je veille sur toi tout simplement, honorant ainsi une promesse faite à ton pauvre père il y a quelques années (c'est heureux à ce titre qu'il n'ait pas assisté à ta dernière crise, lors de la remise de son prix Abel à titre posthume, où tu t'étais écrié "Nobel au vieux con, Parkinson"** méprisant ainsi avec un cynisme insupportable son attitude admirable face à la maladie qui a fini par l'emporter).
J'ajoute deux choses à propos des dernières ondes de compression qui ont passé le seuil de l'extrémité supérieure de ton tractus digestif.
Tout d'abord je tiens à te signaler que je n'éprouve nulle envie de connaitre le détail de ton dernier repas, en conséquence de quoi tu peux t'abstenir d'accompagner tes émissions vocales des quelques projections liquides et nauséabondes destinées à nous renseigner sur ce point.
Ensuite concernant ces gens dont tu parles, tu penses pouvoir "bercer de [ta] sapience leur espoir d'avoir un jour grâce à l'instruction une vie meilleure" ? Je reconnais bien là l'idéal humaniste classique et malheureusement très ethnocentrique qui t'a toujours animé. Tel Jules Ferry affirmant que les races supérieures "ont un devoir de civiliser les races inférieures" (Discours en faveur de l'expansion coloniale, devant la chambre des députés, le 28 juillet 1885), tu imagines que ton savoir partiel, tes valeurs particulières, ton expérience étriquée et ta culture d'érudition vont aider ses pauvres sauvages !!! Arrogance suprême doublée d'une ignorance confortable ... si tu avais lu mon excellent essais sur Les savoir non savants dans le champs socio-historique et leurs incidences existentielles, peut-être te serais-tu tu.
J'aurais plaisir à te lire, mon vieil ami, pour peu que tu fasses l'effort de rappeler à ta mémoire les exigences élémentaires de rigueur requises par une conversation entre amis de la sagesse et des savoirs.
*ce pauvre garçon a passé sa vie à vouloir "faire mieux" que les autres ... trait de caractère d'autant plus pathogène (psychologiquement) qu'il n'a aucun talent particulier si ce n'est pour la prestidigitation.
**notre fin connaisseur de la science mathématique confond allègrement Abel et Nobel ...