11-09-2006, 01:27 PM
Oh ! comme il est doux d’arracher brutalement de son lit un enfant qui n’a rien encore sur la lèvre supérieure, et, avec les yeux très-ouverts, de faire semblant de passer suavement la main sur son front, en inclinant en arrière ses beaux cheveux ! Puis, tout à coup, au moment où il s’y attend le moins, d’enfoncer les ongles longs dans sa poitrine molle, de façon qu’il ne meure pas ; car, s’il mourait, on n’aurait pas plus tard l’aspect de ses misères. Ensuite, on boit le sang en léchant les blessures ; et, pendant ce temps, qui devrait durer autant que l’éternité dure, l’enfant pleure. Rien n’est si bon que son sang, extrait comme je viens de le dire, et tout chaud encore, si ce ne sont ses larmes, amères comme le sel. Homme, n’as-tu jamais goûté de ton sang, quand par hasard tu t’es coupé le doigt ?
Lautréamont – Les Chants de Maldoror
Chapitre IV : Guess who's back ?
La breche se referma derriere lui, étouffant le sifflement de l’espace-temps d’Entre-Marches en proie a un violent maelstrom orageux d‘anti-matiere chaotique.
Le silence qui regnait alors était total. Il s’avanca dans le long couloir sombre, de son pas lent et ample. Sur son passage, les lourdes chaines au bout du crochet desquelles pendaient des cadavres (ou du moins des corps en passe de le devenir) remontaient au plafond, activée par un mécanisme indiscernable.
Il finit par arriver a une lourde porte, qu’il franchit.
Le bureau dans lequel il pénétra était tout a fait classique, bien que décoré avec gout.
Vigo s’arreta apres quelques pas en face de l’imposante table sur laquelle s’amoncellaient des piles de dossiers. Un laptop ronronnait sur un coin du bureau, une partie de „Silent Hill“ en pause.
Derriere, plongé dans la pénombre, une silhouette aux traits indiscernables.
Apres un bref flashage d’aura, il mit un genou a terre.
„Je vous salue, O Andromalius mon Maitre.“
Une vois résonna alors dans son crane.
oO Baron Vigo, vous partez en mission sur Terre. Oo
oO Merci, O mon Maitre… Oo
oO Nous avons depeché un Baal pour enqueter et supprimer la menace de cette secte dont je vous avait parlé, au Nevada. Il va rejoindre l’un de vos serviteurs, et ils devraient faire le ménage d’une facon satisfaisante. Oo
oO Connaissent-ils la nature réelle de l’enjeu ? Oo
oO Bien sur que non. Ils la découvriront peut-etre, mais il sera de toute facon trop tard. A ce stade, ils lutteront pour leur propre survie avant tout. Oo
oO Et s’ils découvrent la vérité et en réchappent, O mon Maitre ? Oo
oO Il faudra alors nous séparer d’eux, j’en ai bien peur…
C’est la que vous intervenez, mon cher. Vous devrez les surveiller, et juger leurs actes en fonction de ce que vous pensez necessaire. Oo
oO Bien, Maitre. Oo
oO Vous serez accueillit par un serviteur de Shaytan, a Los Angeles, Californie. Vous trouverez dans ce dossier, devant vous, le numéro ou contacter son service. Nous l’avons choisi premierement a cause de votre cessité, pouvant poser probleme en milieu inconnu, et également car elle aurait un lien particulier avec notre preux Baalite.
Vous allez vous incarner dans le corps de bientot feu Monsieur Andrew J. Mills, homme d’affaire peu scrupuleux, qui fume beaucoup et qui mange trop gras. Marié, trois enfants, il va mourir d’une crise cardiaque a 55 ans, dans la chambre 354 de l’Excellence Hotel, en raison de la pipe d’enfer qu’est en train de lui prodiguer Mademoiselle Kelly Berlingot alias Chimi Thunderbird, jeune fille de 19 ans ayant quitté sa reserve du territoire Cheyenne apres un viol pour venir échouer a L.A., sans autre moyen que la prostitution pour vivre.
Tout ceci dans quelques heures.
Une fois incarné, vous tuerez cette jeune femme, nous y depecherons un familier de Baalberith, qui servira de relais de l’information entre vous et moi.
Arrangez vous pour que votre contact vous attende a la sortie de l’hotel.
Toute les informations sont dans votre dossier, vous pouvez disposer. Oo
oO Votre verbe est mon ordre, O mon Prince. Oo
Il fit demi-tour en faisant virevolter les pans de sa lourde cape, et sortit.
Dans le laboratoire hi-tech ou il patientait depuis 20 minutes, des démons de Kronos, de Scox et de Vapula s’affairaient, couraient en tout sens.
Le team leader de l’équipe avait recu des consignes spéciales du manager : on avait affaire a un VIP, ca voulait dire pas de couille pendant le transfert.
On le fit passer dans un genre de scanner, puis il sentit son etre se dématerialiser doucement.
Il partait, enfin, apres toutes ces années…
Il se redressa d’un bond sur le lit. La jeune femme, paniquée, en train de ramasser ses affaires éparpillées, en resta bouche bée pendant 3 secondes.
Au moment ou elle se mettait a hurler, il était devant elle, lui plaquant une large main sur la bouche. De l’autre, il lui serra la gorge jusqu’a ce qu’un leger craquement se fasse entendre. Elle eut deux soubresauts, roula des yeux une derniere fois, et ne bougea plus.
5 secondes plus tard, elle se relevait, se recoiffait, se rhabillait, puis apres un reverence se présentait enfin.
„Mes respects Monseigneur, Familier-Démon Collissimmo a votre service. Cette chambre sera donc le centre névralgique de vos communication avec En-Bas. N’hésitez pas a requerir mes services.“
Sans un mot, Vigo se prépara, sortit dans le couloir et descendit a la reception. En sortant de l’ascenceur, il chaussa une paire de lunettes noires afin de cacher ses yeux sans pupille.
Dehors, il ne put sentir la chaleur du soleil, et en déduit qu’il devait etre la nuit. Il pénétra les pensées d’un passant qui regardait sa montre et fut fixé : minuit pile.
Il s’arreta sur le trottoir et attendit son contact.
Lautréamont – Les Chants de Maldoror
Chapitre IV : Guess who's back ?
La breche se referma derriere lui, étouffant le sifflement de l’espace-temps d’Entre-Marches en proie a un violent maelstrom orageux d‘anti-matiere chaotique.
Le silence qui regnait alors était total. Il s’avanca dans le long couloir sombre, de son pas lent et ample. Sur son passage, les lourdes chaines au bout du crochet desquelles pendaient des cadavres (ou du moins des corps en passe de le devenir) remontaient au plafond, activée par un mécanisme indiscernable.
Il finit par arriver a une lourde porte, qu’il franchit.
Le bureau dans lequel il pénétra était tout a fait classique, bien que décoré avec gout.
Vigo s’arreta apres quelques pas en face de l’imposante table sur laquelle s’amoncellaient des piles de dossiers. Un laptop ronronnait sur un coin du bureau, une partie de „Silent Hill“ en pause.
Derriere, plongé dans la pénombre, une silhouette aux traits indiscernables.
Apres un bref flashage d’aura, il mit un genou a terre.
„Je vous salue, O Andromalius mon Maitre.“
Une vois résonna alors dans son crane.
oO Baron Vigo, vous partez en mission sur Terre. Oo
oO Merci, O mon Maitre… Oo
oO Nous avons depeché un Baal pour enqueter et supprimer la menace de cette secte dont je vous avait parlé, au Nevada. Il va rejoindre l’un de vos serviteurs, et ils devraient faire le ménage d’une facon satisfaisante. Oo
oO Connaissent-ils la nature réelle de l’enjeu ? Oo
oO Bien sur que non. Ils la découvriront peut-etre, mais il sera de toute facon trop tard. A ce stade, ils lutteront pour leur propre survie avant tout. Oo
oO Et s’ils découvrent la vérité et en réchappent, O mon Maitre ? Oo
oO Il faudra alors nous séparer d’eux, j’en ai bien peur…
C’est la que vous intervenez, mon cher. Vous devrez les surveiller, et juger leurs actes en fonction de ce que vous pensez necessaire. Oo
oO Bien, Maitre. Oo
oO Vous serez accueillit par un serviteur de Shaytan, a Los Angeles, Californie. Vous trouverez dans ce dossier, devant vous, le numéro ou contacter son service. Nous l’avons choisi premierement a cause de votre cessité, pouvant poser probleme en milieu inconnu, et également car elle aurait un lien particulier avec notre preux Baalite.
Vous allez vous incarner dans le corps de bientot feu Monsieur Andrew J. Mills, homme d’affaire peu scrupuleux, qui fume beaucoup et qui mange trop gras. Marié, trois enfants, il va mourir d’une crise cardiaque a 55 ans, dans la chambre 354 de l’Excellence Hotel, en raison de la pipe d’enfer qu’est en train de lui prodiguer Mademoiselle Kelly Berlingot alias Chimi Thunderbird, jeune fille de 19 ans ayant quitté sa reserve du territoire Cheyenne apres un viol pour venir échouer a L.A., sans autre moyen que la prostitution pour vivre.
Tout ceci dans quelques heures.
Une fois incarné, vous tuerez cette jeune femme, nous y depecherons un familier de Baalberith, qui servira de relais de l’information entre vous et moi.
Arrangez vous pour que votre contact vous attende a la sortie de l’hotel.
Toute les informations sont dans votre dossier, vous pouvez disposer. Oo
oO Votre verbe est mon ordre, O mon Prince. Oo
Il fit demi-tour en faisant virevolter les pans de sa lourde cape, et sortit.
Dans le laboratoire hi-tech ou il patientait depuis 20 minutes, des démons de Kronos, de Scox et de Vapula s’affairaient, couraient en tout sens.
Le team leader de l’équipe avait recu des consignes spéciales du manager : on avait affaire a un VIP, ca voulait dire pas de couille pendant le transfert.
On le fit passer dans un genre de scanner, puis il sentit son etre se dématerialiser doucement.
Il partait, enfin, apres toutes ces années…
Il se redressa d’un bond sur le lit. La jeune femme, paniquée, en train de ramasser ses affaires éparpillées, en resta bouche bée pendant 3 secondes.
Au moment ou elle se mettait a hurler, il était devant elle, lui plaquant une large main sur la bouche. De l’autre, il lui serra la gorge jusqu’a ce qu’un leger craquement se fasse entendre. Elle eut deux soubresauts, roula des yeux une derniere fois, et ne bougea plus.
5 secondes plus tard, elle se relevait, se recoiffait, se rhabillait, puis apres un reverence se présentait enfin.
„Mes respects Monseigneur, Familier-Démon Collissimmo a votre service. Cette chambre sera donc le centre névralgique de vos communication avec En-Bas. N’hésitez pas a requerir mes services.“
Sans un mot, Vigo se prépara, sortit dans le couloir et descendit a la reception. En sortant de l’ascenceur, il chaussa une paire de lunettes noires afin de cacher ses yeux sans pupille.
Dehors, il ne put sentir la chaleur du soleil, et en déduit qu’il devait etre la nuit. Il pénétra les pensées d’un passant qui regardait sa montre et fut fixé : minuit pile.
Il s’arreta sur le trottoir et attendit son contact.