10-16-2006, 06:16 PM
Interlude : la vie de Jason
" Tu regardes dans la Bible, ben y'a pas une ligne sur les hamsters."
Jason, un soir de cuite dans un bar à putes de la banlieue de Chicago.
Une salle au design hi-tech.
Entre les néons bleus dont les clignotements s'entrecroisent, se faufilent des éclairs verts naissant d'on ne sait quelle fantastique source d'énergie.
Une oreille en moins, couvert de poussière et de sang, un cure-dent solidement ancré dans les mains, Jason fixe la caméra, en plan américain.
Au fond de ses yeux de rongeur, brûlent toutes les flammes des Enfers.
"J'aime pas raconter ma life, mais il y a un truc que tu dois savoir avant de crever, mother fucker. Il y a des choses auxquelles il ne faut pas toucher. Mes amis en font partie.
Tu vois fils de pute - il crache un caillot de sang par terre - je suis un putain de psychopathe. Mais c'est la société qui m'a fait comme ça.
Je suis né dans une putain de famille de pauvres noirs. Enfin de noirs pauvres. Des putains de négros descendants de putains d'esclave de merde. L'ambiance c'était plus héroïne et Ghetto Blasters que Cosby Show.
Et j'en ai chié pour m'en sortir, tu peux me croire. Je suis pas un de ces bâtards de fils de pute de communistes !
Ca j'en ai vu avant d'arriver ici. Y'a un truc que j'ai compris, c'est que la vie est une sale chienne dégueulasse, et que tu sais jamais quelle saloperie vérolée elle va te cracher à la gueule - il crache.
Alors quand un brave type vient en mocassins dans le caniveau me tirer de l'infâme bourbier glaireux dans lequel je végète, ouais, j'apprécie.
J'ai une putain de dette, man.
Il fait craquer ses cervicales.
Et c'est avec ta putain de vie de punk que je vais la payer, ouais !"
Il crache, bande ses muscles et se jette en avant en couinant de toutes ses forces.
" Tu regardes dans la Bible, ben y'a pas une ligne sur les hamsters."
Jason, un soir de cuite dans un bar à putes de la banlieue de Chicago.
Une salle au design hi-tech.
Entre les néons bleus dont les clignotements s'entrecroisent, se faufilent des éclairs verts naissant d'on ne sait quelle fantastique source d'énergie.
Une oreille en moins, couvert de poussière et de sang, un cure-dent solidement ancré dans les mains, Jason fixe la caméra, en plan américain.
Au fond de ses yeux de rongeur, brûlent toutes les flammes des Enfers.
"J'aime pas raconter ma life, mais il y a un truc que tu dois savoir avant de crever, mother fucker. Il y a des choses auxquelles il ne faut pas toucher. Mes amis en font partie.
Tu vois fils de pute - il crache un caillot de sang par terre - je suis un putain de psychopathe. Mais c'est la société qui m'a fait comme ça.
Je suis né dans une putain de famille de pauvres noirs. Enfin de noirs pauvres. Des putains de négros descendants de putains d'esclave de merde. L'ambiance c'était plus héroïne et Ghetto Blasters que Cosby Show.
Et j'en ai chié pour m'en sortir, tu peux me croire. Je suis pas un de ces bâtards de fils de pute de communistes !
Ca j'en ai vu avant d'arriver ici. Y'a un truc que j'ai compris, c'est que la vie est une sale chienne dégueulasse, et que tu sais jamais quelle saloperie vérolée elle va te cracher à la gueule - il crache.
Alors quand un brave type vient en mocassins dans le caniveau me tirer de l'infâme bourbier glaireux dans lequel je végète, ouais, j'apprécie.
J'ai une putain de dette, man.
Il fait craquer ses cervicales.
Et c'est avec ta putain de vie de punk que je vais la payer, ouais !"
Il crache, bande ses muscles et se jette en avant en couinant de toutes ses forces.